Les nouveaux autobus scolaires d’Oakland servent également de batteries géantes
Selon un article du site Route Fifty, un nouveau parc d’autobus peut retourner de l’électricité au réseau, le stabilisant au lieu de le surcharger.
Ces nouveaux bus, développés par l’entreprise Zum, sont propres et silencieux, car ils sont entièrement électriques. Grâce à eux, le district scolaire unifié d’Oakland, en Californie, est devenu le premier grand district des États-Unis à passer à des bus 100 % électriques.
Ces véhicules transportent désormais 1 300 élèves vers et depuis l’école, remplaçant les bus au diesel qui polluent les poumons des enfants et les quartiers et contribuent à l’asthme chronique chez les élèves, ce qui entraîne un absentéisme chronique. Étant donné que le district scolaire unifié d’Oakland ne fournit des services de bus qu’à ses élèves ayant des besoins spéciaux, répondre à l’enjeu de l’absentéisme scolaire pour des problèmes de santé évitables est particulièrement pertinent.
Paradoxalement, les énormes batteries de ces autobus ne sollicitent pas le réseau électrique : elles lui sont utiles. Comme un nombre croissant de modèles de véhicules électriques grand public, les bus sont équipés de la technologie de recharge bidirectionnelle. Cela leur permet de charger leurs batteries en se branchant au réseau, mais aussi de retourner de l’énergie au réseau si le fournisseur d’électricité a besoin d’énergie supplémentaire. « Les bus scolaires jouent un rôle très important dans la communauté en tant que fournisseurs de services de transport, mais désormais aussi en tant que fournisseurs d’énergie », déclare le cofondateur et directeur de l’exploitation de Zum.
La demande sur le réseau a tendance à augmenter en fin d’après-midi, lorsque tout le monde rentre chez soi. Historiquement, les services publics pouvaient simplement augmenter la production d’électricité dans une centrale à combustible fossile pour répondre à cette demande. Mais à mesure que le réseau a recours à davantage de sources d’énergie renouvelable, l’intermittence devient un défi : il est impossible d’augmenter la puissance du système si le soleil ne brille pas ou si le vent ne souffle pas.
Si chaque véhicule électrique est doté de la fonction de recharge bidirectionnelle, cela crée un réseau distribué de batteries sur lequel le service public peut compter en cas de pic de demande. La nature du bus scolaire s’y prête parfaitement, car il fonctionne selon un horaire fixe, ce qui en fait une ressource prévisible pour le service public. L’après-midi, les bus de Zum ramènent les enfants à la maison, puis se rebranchent au réseau. « Chaque bus a plus d’énergie que nécessaire pour effectuer son trajet, il en reste donc toujours une quantité suffisante », déclare le chef de produit de l’intégration de la recharge bidirectionnelle chez Pacific Gas and Electric Company.
Au fur et à mesure que la nuit avance et que la demande diminue, les autobus se rechargent à nouveau pour être prêts pour leurs trajets du matin. Puis, pendant la journée, ils se rechargent à nouveau, lorsque l’énergie solaire est abondante sur le réseau. Les week-ends ou les jours fériés, les bus seraient disponibles toute la journée comme alimentation de secours pour le réseau.
Cette ressource n’est pas gratuite : les services publics paient les propriétaires de véhicules permettant la recharge bidirectionnelle pour fournir de l’électricité au réseau. (Ce système étant nouveau, les services publics expérimentent encore avec la structure tarifaire.) Zum affirme que ces revenus contribuent à réduire les coûts de transport de ses bus pour qu’ils soient au même niveau que ceux des bus diesel moins chers.
Le potentiel de la recharge bidirectionnelle réside dans le fait qu’il existe de nombreux types de véhicules électriques différents (ou de nombreux types de véhicules restant à électrifier).
Selon un article du site Route Fifty, un nouveau parc d’autobus peut retourner de l’électricité au réseau, le stabilisant au lieu de le surcharger.
Ces nouveaux bus, développés par l’entreprise Zum, sont propres et silencieux, car ils sont entièrement électriques. Grâce à eux, le district scolaire unifié d’Oakland, en Californie, est devenu le premier grand district des États-Unis à passer à des bus 100 % électriques.
Ces véhicules transportent désormais 1 300 élèves vers et depuis l’école, remplaçant les bus au diesel qui polluent les poumons des enfants et les quartiers et contribuent à l’asthme chronique chez les élèves, ce qui entraîne un absentéisme chronique. Étant donné que le district scolaire unifié d’Oakland ne fournit des services de bus qu’à ses élèves ayant des besoins spéciaux, répondre à l’enjeu de l’absentéisme scolaire pour des problèmes de santé évitables est particulièrement pertinent.
Paradoxalement, les énormes batteries de ces autobus ne sollicitent pas le réseau électrique : elles lui sont utiles. Comme un nombre croissant de modèles de véhicules électriques grand public, les bus sont équipés de la technologie de recharge bidirectionnelle. Cela leur permet de charger leurs batteries en se branchant au réseau, mais aussi de retourner de l’énergie au réseau si le fournisseur d’électricité a besoin d’énergie supplémentaire. « Les bus scolaires jouent un rôle très important dans la communauté en tant que fournisseurs de services de transport, mais désormais aussi en tant que fournisseurs d’énergie », déclare le cofondateur et directeur de l’exploitation de Zum.
La demande sur le réseau a tendance à augmenter en fin d’après-midi, lorsque tout le monde rentre chez soi. Historiquement, les services publics pouvaient simplement augmenter la production d’électricité dans une centrale à combustible fossile pour répondre à cette demande. Mais à mesure que le réseau a recours à davantage de sources d’énergie renouvelable, l’intermittence devient un défi : il est impossible d’augmenter la puissance du système si le soleil ne brille pas ou si le vent ne souffle pas.
Si chaque véhicule électrique est doté de la fonction de recharge bidirectionnelle, cela crée un réseau distribué de batteries sur lequel le service public peut compter en cas de pic de demande. La nature du bus scolaire s’y prête parfaitement, car il fonctionne selon un horaire fixe, ce qui en fait une ressource prévisible pour le service public. L’après-midi, les bus de Zum ramènent les enfants à la maison, puis se rebranchent au réseau. « Chaque bus a plus d’énergie que nécessaire pour effectuer son trajet, il en reste donc toujours une quantité suffisante », déclare le chef de produit de l’intégration de la recharge bidirectionnelle chez Pacific Gas and Electric Company.
Au fur et à mesure que la nuit avance et que la demande diminue, les autobus se rechargent à nouveau pour être prêts pour leurs trajets du matin. Puis, pendant la journée, ils se rechargent à nouveau, lorsque l’énergie solaire est abondante sur le réseau. Les week-ends ou les jours fériés, les bus seraient disponibles toute la journée comme alimentation de secours pour le réseau.
Cette ressource n’est pas gratuite : les services publics paient les propriétaires de véhicules permettant la recharge bidirectionnelle pour fournir de l’électricité au réseau. (Ce système étant nouveau, les services publics expérimentent encore avec la structure tarifaire.) Zum affirme que ces revenus contribuent à réduire les coûts de transport de ses bus pour qu’ils soient au même niveau que ceux des bus diesel moins chers.
Le potentiel de la recharge bidirectionnelle réside dans le fait qu’il existe de nombreux types de véhicules électriques différents (ou de nombreux types de véhicules restant à électrifier).