Les mythes sur la conversion des bureaux en logements et ce qui peut vraiment revitaliser les centres-villes
Selon un rapport du Brookings Institute, de nombreux centres-villes nord-américains sont confrontés à une crise. Avec le passage au travail à distance induit par la pandémie et le lent retour des employés de bureau, la demande de biens immobiliers dans les centres-villes, en particulier de bureaux, a chuté. Le taux d’occupation des bureaux est en moyenne inférieur à 50 % dans les principaux centres-villes américains. L’écosystème commercial des centres-villes est également menacé, car de nombreuses petites entreprises (comme les restaurants) sont en difficulté ou ferment leurs portes en raison du manque de clients. Certains systèmes de transport urbain ont perdu la moitié de leur achalandage et font face à une crise financière.
Beaucoup soutiennent que la conversion des espaces de bureaux vacants en logements est une stratégie clé pour relever ces défis et revitaliser les centres-villes. Cela soulève une question fondamentale : dans quelle mesure l’inoccupation actuelle des bureaux est-elle un problème de marché dont le fardeau incombe au secteur privé (propriétaires et investisseurs) et dans quelle mesure représente-t-elle une défaillance du marché et un problème politique auquel le gouvernement doit répondre par des moyens financiers?
Dans son rapport, Brookings soutient que les conversions de bureaux en logements sont un remède potentiel dans certaines circonstances. Mais l’intérêt public de la reconversion et les bénéficiaires potentiels doivent être clairement définis afin de justifier tout soutien financier public. La transition vers le travail hybride n’en est qu’à ses débuts et de nombreuses forces du marché (par exemple, la conversion des immeubles de bureaux en logements aux loyers plus bas) restent à voir. Les gouvernements qui se précipitent pour fournir un soutien financier aux conversions pourraient par inadvertance subventionner le mauvais comportement. Les conversions de bureaux en logements ne sont pas une panacée, mais plutôt un outil dans une boîte à outils beaucoup plus large pour la revitalisation des centres-villes.
Le rapport commence par identifier les cinq arguments communément avancés par les promoteurs de la conversion des bureaux en logements. Il évalue ensuite les mythes et les réalités en lien avec chaque argument, en utilisant des données provenant de villes à travers les États-Unis. Il se termine par six recommandations sur ce que les villes devraient faire au sujet des conversions et sur les autres stratégies à long terme qu’elles pourraient adopter :
- Faciliter la construction de nouveaux logements sur des terrains vacants et sous-utilisés dans les centres-villes et les quartiers environnants.
- Offrir des incitations fiscales pour les conversions uniquement lorsqu’elles sont également disponibles pour les nouvelles constructions.
- Envisager uniquement le financement public des conversions sous la forme de recettes fiscales perdues, et non de subventions directes, et s’assurer que toutes les subventions sont liées aux avantages publics.
- Identifier les occasions de conversion de bureaux dans tous les quartiers, pas seulement au centre-ville.
- Faciliter la construction de nouveaux bâtiments et modifier ceux qui existent déjà.
- Tirer parti des avantages liés à la localisation des centres-villes pour une gamme d’autres stratégies visant à les revitaliser.
Selon un rapport du Brookings Institute, de nombreux centres-villes nord-américains sont confrontés à une crise. Avec le passage au travail à distance induit par la pandémie et le lent retour des employés de bureau, la demande de biens immobiliers dans les centres-villes, en particulier de bureaux, a chuté. Le taux d’occupation des bureaux est en moyenne inférieur à 50 % dans les principaux centres-villes américains. L’écosystème commercial des centres-villes est également menacé, car de nombreuses petites entreprises (comme les restaurants) sont en difficulté ou ferment leurs portes en raison du manque de clients. Certains systèmes de transport urbain ont perdu la moitié de leur achalandage et font face à une crise financière.
Beaucoup soutiennent que la conversion des espaces de bureaux vacants en logements est une stratégie clé pour relever ces défis et revitaliser les centres-villes. Cela soulève une question fondamentale : dans quelle mesure l’inoccupation actuelle des bureaux est-elle un problème de marché dont le fardeau incombe au secteur privé (propriétaires et investisseurs) et dans quelle mesure représente-t-elle une défaillance du marché et un problème politique auquel le gouvernement doit répondre par des moyens financiers?
Dans son rapport, Brookings soutient que les conversions de bureaux en logements sont un remède potentiel dans certaines circonstances. Mais l’intérêt public de la reconversion et les bénéficiaires potentiels doivent être clairement définis afin de justifier tout soutien financier public. La transition vers le travail hybride n’en est qu’à ses débuts et de nombreuses forces du marché (par exemple, la conversion des immeubles de bureaux en logements aux loyers plus bas) restent à voir. Les gouvernements qui se précipitent pour fournir un soutien financier aux conversions pourraient par inadvertance subventionner le mauvais comportement. Les conversions de bureaux en logements ne sont pas une panacée, mais plutôt un outil dans une boîte à outils beaucoup plus large pour la revitalisation des centres-villes.
Le rapport commence par identifier les cinq arguments communément avancés par les promoteurs de la conversion des bureaux en logements. Il évalue ensuite les mythes et les réalités en lien avec chaque argument, en utilisant des données provenant de villes à travers les États-Unis. Il se termine par six recommandations sur ce que les villes devraient faire au sujet des conversions et sur les autres stratégies à long terme qu’elles pourraient adopter :
- Faciliter la construction de nouveaux logements sur des terrains vacants et sous-utilisés dans les centres-villes et les quartiers environnants.
- Offrir des incitations fiscales pour les conversions uniquement lorsqu’elles sont également disponibles pour les nouvelles constructions.
- Envisager uniquement le financement public des conversions sous la forme de recettes fiscales perdues, et non de subventions directes, et s’assurer que toutes les subventions sont liées aux avantages publics.
- Identifier les occasions de conversion de bureaux dans tous les quartiers, pas seulement au centre-ville.
- Faciliter la construction de nouveaux bâtiments et modifier ceux qui existent déjà.
- Tirer parti des avantages liés à la localisation des centres-villes pour une gamme d’autres stratégies visant à les revitaliser.