Les multiples facteurs qui contribuent à la volatilité du prix du nickel
Un article de Carbon Credits analyse la complexe conjugaison des stratégies géopolitiques et de la dynamique de la chaîne d’approvisionnement qui contribue directement à la volatilité du prix du nickel. La compréhension de cette dynamique serait essentielle pour anticiper l’évolution des prix d’un métal qui joue un rôle de plus en plus stratégique dans la transition énergétique.
L’article note que le prix très élevé atteint par le nickel dans le London Metal Exchange (LME) le 20 août 2024 – 17 035 $ la tonne métrique – s’expliquerait par l’amélioration des perspectives économiques aux États-Unis, qui semble avoir apaisé les craintes d’une récession imminente.
Cependant, à peine deux jours plus tard, le prix avait reculé à 16 603 dollars la tonne métrique en raison d’une augmentation des stocks de nickel du LME. En effet, les stocks de nickel du LME sont passés de 109 950 tonnes métriques fin juillet à 116 616 tonnes métriques au 22 août, pour une augmentation de 81,8 % en 2024.
Parallèlement, l’article note l’influence chinoise dans la forte augmentation du tonnage ouvert qui, en juillet, a connu une hausse de 12 942 tonnes métriques. En effet, les entrées plus importantes de nickel raffiné de classe 1 en provenance de Chine ont fait passer la part de ce pays dans le tonnage ouvert de nickel du LME de 27,8 % en juin à 35,2 % en juillet. En même temps, cette augmentation des stocks chinois serait attribuable à l’entrée du nickel raffiné d’Indonésie dans le système du LME suite à l’approbation de la première marque de nickel indonésienne, DX - zwdx, en mai 2024.
L’article note qu’actuellement, l’Indonésie – qui joue un rôle majeur dans le marché du nickel – fait des efforts pour réduire la participation chinoise dans les nouveaux projets d’exploitation de ce métal. L’objectif de ce pays est de profiter des crédits d’impôt – 7 500 $ pour les véhicules électriques – proposés en vertu de la loi américaine de réduction de l’inflation de 2022. L’enjeu pour l’Indonésie est que les entreprises détenues à au moins 25 % par une « nation ciblée » (covered nation), y compris la Chine, ne sont pas admissibles.
D’ailleurs, les efforts stratégiques de longue portée de l’Indonésie visant la diversification de ses investissements et l’attractivité d’autres investisseurs étrangers seraient entravés par des questions liées à la durabilité. Apparemment, de grandes entreprises européennes, telles que BASF et Eramet, auraient décidé de ne pas investir dans des projets de nickel indonésiens en raison de préoccupations concernant les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). De plus, le moratoire proposé récemment sur les nouvelles usines de fonte de nickel pourrait encore décourager les investissements non chinois.
Selon l’article, malgré son rôle critique, le prix du nickel a diminué en raison de l’offre excédentaire sur le marché provoquée par la croissance rapide de l’industrie indonésienne de ce métal. Toutefois, les perspectives à long terme sont plus positives, tirées par la demande croissante des secteurs des véhicules électriques et des énergies renouvelables.
Un article de Carbon Credits analyse la complexe conjugaison des stratégies géopolitiques et de la dynamique de la chaîne d’approvisionnement qui contribue directement à la volatilité du prix du nickel. La compréhension de cette dynamique serait essentielle pour anticiper l’évolution des prix d’un métal qui joue un rôle de plus en plus stratégique dans la transition énergétique.
L’article note que le prix très élevé atteint par le nickel dans le London Metal Exchange (LME) le 20 août 2024 – 17 035 $ la tonne métrique – s’expliquerait par l’amélioration des perspectives économiques aux États-Unis, qui semble avoir apaisé les craintes d’une récession imminente.
Cependant, à peine deux jours plus tard, le prix avait reculé à 16 603 dollars la tonne métrique en raison d’une augmentation des stocks de nickel du LME. En effet, les stocks de nickel du LME sont passés de 109 950 tonnes métriques fin juillet à 116 616 tonnes métriques au 22 août, pour une augmentation de 81,8 % en 2024.
Parallèlement, l’article note l’influence chinoise dans la forte augmentation du tonnage ouvert qui, en juillet, a connu une hausse de 12 942 tonnes métriques. En effet, les entrées plus importantes de nickel raffiné de classe 1 en provenance de Chine ont fait passer la part de ce pays dans le tonnage ouvert de nickel du LME de 27,8 % en juin à 35,2 % en juillet. En même temps, cette augmentation des stocks chinois serait attribuable à l’entrée du nickel raffiné d’Indonésie dans le système du LME suite à l’approbation de la première marque de nickel indonésienne, DX - zwdx, en mai 2024.
L’article note qu’actuellement, l’Indonésie – qui joue un rôle majeur dans le marché du nickel – fait des efforts pour réduire la participation chinoise dans les nouveaux projets d’exploitation de ce métal. L’objectif de ce pays est de profiter des crédits d’impôt – 7 500 $ pour les véhicules électriques – proposés en vertu de la loi américaine de réduction de l’inflation de 2022. L’enjeu pour l’Indonésie est que les entreprises détenues à au moins 25 % par une « nation ciblée » (covered nation), y compris la Chine, ne sont pas admissibles.
D’ailleurs, les efforts stratégiques de longue portée de l’Indonésie visant la diversification de ses investissements et l’attractivité d’autres investisseurs étrangers seraient entravés par des questions liées à la durabilité. Apparemment, de grandes entreprises européennes, telles que BASF et Eramet, auraient décidé de ne pas investir dans des projets de nickel indonésiens en raison de préoccupations concernant les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). De plus, le moratoire proposé récemment sur les nouvelles usines de fonte de nickel pourrait encore décourager les investissements non chinois.
Selon l’article, malgré son rôle critique, le prix du nickel a diminué en raison de l’offre excédentaire sur le marché provoquée par la croissance rapide de l’industrie indonésienne de ce métal. Toutefois, les perspectives à long terme sont plus positives, tirées par la demande croissante des secteurs des véhicules électriques et des énergies renouvelables.