Les liens entre les contraintes des lignes de transmission et les bénéfices des entreprises
Les économistes, les experts en énergie et les décideurs politiques ont appelé à accélérer les investissements dans le réseau de transport d’électricité américain. Des lignes de transmissions supplémentaires permettraient de mieux intégrer les marchés, réduisant ainsi le coût total de la production d’électricité. Elles pourraient également permettre une meilleure intégration des sources d’énergie renouvelables telles que l’éolien et le solaire, situées dans des zones traditionnellement peu dotées de capacité de production et éloignées des centres de demande.
Dans une recherche publiée sur le site du National Bureau of Economic Research, Catherine Hausman documente l’ampleur des inefficacités d’allocation statique induites par la congestion du transport sur deux des principaux marchés de l’électricité aux États-Unis.
Elle montre que les inefficacités d’allocation augmentent avec le temps, ayant totalisé plus de 2 milliards de dollars américains en 2022. De plus, elle documente une dimension importante de l’économie politique qui n’a pas encore été explorée dans la littérature : l’ampleur étonnamment grande des gains et des pertes dans certaines entreprises individuelles résultant de cette intégration du marché. En effet, quatre entreprises auraient connu une baisse collective de 1,6 milliard de dollars de leurs bénéfices d’exploitation en 2022 si le marché avait été intégré.
La professeure de l’Université du Michigan associe ensuite certaines de ces entreprises à des rapports faisant état de blocages des lignes de transmission sur ces marchés. Elle affirme ainsi que comprendre le jeu des gains et des pertes au niveau des entreprises est tout aussi important que comprendre les inefficacités globales, en particulier dans un environnement où les opérateurs historiques peuvent avoir le pouvoir de bloquer de nouvelles lignes.
« Il existe de nombreuses tactiques qu’une entreprise historique peut utiliser pour protéger ses actifs de production […] et les incitatifs financiers pour le faire peuvent être énormes », déclare-t-elle.
Les incitations pour les producteurs historiques à bloquer de nouvelles lignes de transport augmentent à mesure que de nouvelles énergies renouvelables entrent sur le marché. « L’intégration du marché implique que ces énergies renouvelables à faible coût puissent être exportées vers d’autres régions, ce qui peut à la fois remplacer la production fossile et également faire baisser les prix du marché pour la production fossile restante », dit-elle.
Les conclusions du document « suggèrent que le processus actuel de planification [du transport] est problématique étant donné que l’intégration du marché devrait entraîner des pertes très importantes pour certains opérateurs historiques ».
Les économistes, les experts en énergie et les décideurs politiques ont appelé à accélérer les investissements dans le réseau de transport d’électricité américain. Des lignes de transmissions supplémentaires permettraient de mieux intégrer les marchés, réduisant ainsi le coût total de la production d’électricité. Elles pourraient également permettre une meilleure intégration des sources d’énergie renouvelables telles que l’éolien et le solaire, situées dans des zones traditionnellement peu dotées de capacité de production et éloignées des centres de demande.
Dans une recherche publiée sur le site du National Bureau of Economic Research, Catherine Hausman documente l’ampleur des inefficacités d’allocation statique induites par la congestion du transport sur deux des principaux marchés de l’électricité aux États-Unis.
Elle montre que les inefficacités d’allocation augmentent avec le temps, ayant totalisé plus de 2 milliards de dollars américains en 2022. De plus, elle documente une dimension importante de l’économie politique qui n’a pas encore été explorée dans la littérature : l’ampleur étonnamment grande des gains et des pertes dans certaines entreprises individuelles résultant de cette intégration du marché. En effet, quatre entreprises auraient connu une baisse collective de 1,6 milliard de dollars de leurs bénéfices d’exploitation en 2022 si le marché avait été intégré.
La professeure de l’Université du Michigan associe ensuite certaines de ces entreprises à des rapports faisant état de blocages des lignes de transmission sur ces marchés. Elle affirme ainsi que comprendre le jeu des gains et des pertes au niveau des entreprises est tout aussi important que comprendre les inefficacités globales, en particulier dans un environnement où les opérateurs historiques peuvent avoir le pouvoir de bloquer de nouvelles lignes.
« Il existe de nombreuses tactiques qu’une entreprise historique peut utiliser pour protéger ses actifs de production […] et les incitatifs financiers pour le faire peuvent être énormes », déclare-t-elle.
Les incitations pour les producteurs historiques à bloquer de nouvelles lignes de transport augmentent à mesure que de nouvelles énergies renouvelables entrent sur le marché. « L’intégration du marché implique que ces énergies renouvelables à faible coût puissent être exportées vers d’autres régions, ce qui peut à la fois remplacer la production fossile et également faire baisser les prix du marché pour la production fossile restante », dit-elle.
Les conclusions du document « suggèrent que le processus actuel de planification [du transport] est problématique étant donné que l’intégration du marché devrait entraîner des pertes très importantes pour certains opérateurs historiques ».