Les jeunes pousses, tissu industriel de demain?
Un document du ministère français de l’Économie, des Finances et de l’Industrie met en lumière l’importance stratégique des entreprises en démarrage pour le développement économique en France. Il détaille les mesures de soutien et d’accompagnement public à la recherche, au développement et à l’innovation, adaptées aux différentes étapes du cycle de vie de ces jeunes entreprises.
D’un point de vue méthodologique, une entreprise innovante est définie comme ayant bénéficié d’une aide liée à la recherche, au développement et à l’innovation (RDI) au cours de son existence. Ces aides incluent :
- Le Crédit d’impôt recherche (CIR);
- Le Crédit d’impôt innovation (CII);
- Les statuts de Jeune entreprise innovante (JEI);
- Les aides individuelles octroyées par Bpifrance.
Le document prend également en compte deux seuils d’âge, fixés à 8 et 12 ans, et exige que les entreprises respectent un critère d’autonomie.
Le document souligne d’abord les points suivants :
- Les jeunes pousses contribuent à la croissance économique en portant des innovations radicales;
- Les innovations réalisées par les jeunes pousses sont le fruit d’une recherche que de grandes entreprises déjà implantées peuvent être réticentes à conduire;
- Les interactions entre ces jeunes entreprises innovantes et les grandes entreprises demeurent toutefois complexes;
- Les jeunes pousses sont généralement proches de la recherche universitaire, en particulier celles associées aux innovations de rupture (deeptech).
Les jeunes pousses françaises disposent de différents dispositifs de soutien adaptés à leurs besoins :
- La Mission French Tech, créée en 2013, vise à promouvoir l’écosystème des jeunes pousses et à créer des conditions favorables à leur développement. Ses actions consistent à les guider dans leurs démarches administratives et leur internationalisation, à promouvoir la culture entrepreneuriale d’acteurs issus de la recherche universitaire ainsi qu’à favoriser la mise en relation des acteurs. Les accélérateurs proposés par Bpifrance s’inscrivent également dans une démarche de soutien non financier.
- Le soutien à ces entreprises passe également par une aide financière adaptée aux premières phases de développement, en particulier par l’entremise d’aides directes accordées par Bpifrance. Cette aide prend la forme du concours i-Lab, de la bourse French Tech, de subventions et de prêts d’amorçage.
- Plus générique, le dispositif historique de la Jeune entreprise innovante (JEI) a pour cœur de cible des entreprises de moins de 8 ans très intenses en recherche et développement (R-D). Il prévoit des exonérations de cotisations sociales pour le personnel de R-D et d’innovation.
- Au-delà des aides ou prêts, le soutien public se traduit également par l’intervention de l’État en fonds propres, de manière directe ou indirecte par l’entremise d’un opérateur comme Bpifrance.
- Le programme « Je choisis la French Tech » s’attache à développer les commandes des administrations et des grands groupes auprès des jeunes pousses de manière à leur offrir des perspectives de marché. En 2021, les achats totaux ciblés vers les entreprises en démarrage étaient estimés à près de 300 M€, un montant comparable au soutien public octroyé par l’entremise de dispositifs tels que le CII ou JEI.
- Enfin, les jeunes pousses bénéficient également d’un certain nombre de dispositifs génériques de soutien à la recherche, au développement et à l’innovation (RDI) ne s’adressant pas exclusivement à elles.
L’encadré 3 du document explique le continuum de financement des jeunes pousses françaises.
Un document du ministère français de l’Économie, des Finances et de l’Industrie met en lumière l’importance stratégique des entreprises en démarrage pour le développement économique en France. Il détaille les mesures de soutien et d’accompagnement public à la recherche, au développement et à l’innovation, adaptées aux différentes étapes du cycle de vie de ces jeunes entreprises.
D’un point de vue méthodologique, une entreprise innovante est définie comme ayant bénéficié d’une aide liée à la recherche, au développement et à l’innovation (RDI) au cours de son existence. Ces aides incluent :
- Le Crédit d’impôt recherche (CIR);
- Le Crédit d’impôt innovation (CII);
- Les statuts de Jeune entreprise innovante (JEI);
- Les aides individuelles octroyées par Bpifrance.
Le document prend également en compte deux seuils d’âge, fixés à 8 et 12 ans, et exige que les entreprises respectent un critère d’autonomie.
Le document souligne d’abord les points suivants :
- Les jeunes pousses contribuent à la croissance économique en portant des innovations radicales;
- Les innovations réalisées par les jeunes pousses sont le fruit d’une recherche que de grandes entreprises déjà implantées peuvent être réticentes à conduire;
- Les interactions entre ces jeunes entreprises innovantes et les grandes entreprises demeurent toutefois complexes;
- Les jeunes pousses sont généralement proches de la recherche universitaire, en particulier celles associées aux innovations de rupture (deeptech).
Les jeunes pousses françaises disposent de différents dispositifs de soutien adaptés à leurs besoins :
- La Mission French Tech, créée en 2013, vise à promouvoir l’écosystème des jeunes pousses et à créer des conditions favorables à leur développement. Ses actions consistent à les guider dans leurs démarches administratives et leur internationalisation, à promouvoir la culture entrepreneuriale d’acteurs issus de la recherche universitaire ainsi qu’à favoriser la mise en relation des acteurs. Les accélérateurs proposés par Bpifrance s’inscrivent également dans une démarche de soutien non financier.
- Le soutien à ces entreprises passe également par une aide financière adaptée aux premières phases de développement, en particulier par l’entremise d’aides directes accordées par Bpifrance. Cette aide prend la forme du concours i-Lab, de la bourse French Tech, de subventions et de prêts d’amorçage.
- Plus générique, le dispositif historique de la Jeune entreprise innovante (JEI) a pour cœur de cible des entreprises de moins de 8 ans très intenses en recherche et développement (R-D). Il prévoit des exonérations de cotisations sociales pour le personnel de R-D et d’innovation.
- Au-delà des aides ou prêts, le soutien public se traduit également par l’intervention de l’État en fonds propres, de manière directe ou indirecte par l’entremise d’un opérateur comme Bpifrance.
- Le programme « Je choisis la French Tech » s’attache à développer les commandes des administrations et des grands groupes auprès des jeunes pousses de manière à leur offrir des perspectives de marché. En 2021, les achats totaux ciblés vers les entreprises en démarrage étaient estimés à près de 300 M€, un montant comparable au soutien public octroyé par l’entremise de dispositifs tels que le CII ou JEI.
- Enfin, les jeunes pousses bénéficient également d’un certain nombre de dispositifs génériques de soutien à la recherche, au développement et à l’innovation (RDI) ne s’adressant pas exclusivement à elles.
L’encadré 3 du document explique le continuum de financement des jeunes pousses françaises.