Les jeunes pousses stimulent la commercialisation d’innovations à fort impact
Une étude publiée sur le site du National Bureau of Economic Research avance que les entreprises en démarrage ont davantage d’intérêt que les entreprises déjà en place à s’engager dans une R-D potentiellement perturbatrice, car les grandes entreprises bien établies ont plus à perdre de la découverte de nouvelles technologies qui remplacent les façons de faire traditionnelles. Sans opérations existantes, les jeunes pousses n’ont rien à perdre et beaucoup à gagner d’une démarche d’innovation de rupture.
Dans leur étude, les chercheurs se concentrent sur les brevets issus des écosystèmes de recherche universitaire. Les chercheurs innovants préfèrent souvent la liberté de création offerte par le milieu universitaire à l’environnement plus structuré du monde de l’entreprise, mais ils doivent compter sur des entreprises privées pour commercialiser, et dans certains cas breveter, leurs découvertes.
Dans ce processus, le rôle des jeunes pousses par rapport à celui des entreprises établies s’accroît. Entre 2001 et 2019, les licences de brevets accordées aux jeunes pousses par les 25 meilleures universités de recherche sont passées de 19 % à 27 %, tandis que les subventions aux grandes entreprises ont chuté d’environ 10 points de pourcentage.
Les chercheurs soulignent que les universitaires qui cherchent à commercialiser leurs recherches peuvent trouver l’entrepreneuriat plus attrayant que le partenariat avec des entreprises établies. BioNTech et Moderna, des jeunes pousses pionnières dans l’utilisation commerciale de la technologie de l’ARNm, ont été fondées par des chercheurs dont les travaux universitaires leur ont permis de juger de la promesse des thérapies à base d’ARNm. Lorsque ces jeunes pousses ont été fondées, les grandes entreprises pharmaceutiques étaient réticentes à toucher à ce qu’elles considéraient comme une technologie risquée et non éprouvée. Cela a conduit les universitaires à créer leurs propres entreprises et à rechercher des fonds de démarrage auprès d’investisseurs en capital-risque plutôt que des sociétés pharmaceutiques existantes. Cette voie promettait également de plus grandes récompenses financières si la technologie de l’ARNm réussissait.
Les chercheurs ont élaboré un cadre conceptuel dans lequel les innovations universitaires les plus perturbatrices sont commercialisées par l’entremise de l’entrepreneuriat, tandis que les moins perturbatrices sont commercialisées par les entreprises en place ou les universités elles-mêmes. Pour tester ce cadre par rapport aux modèles de commercialisation récents, ils ont étudié les brevets entre 2000 et 2015 dans les régions entourant les 25 meilleures universités de recherche, qui étaient collectivement responsables de près de la moitié de tous les brevets universitaires.
Les brevets accordés aux jeunes pousses sont cités environ 20 % plus souvent au cours des cinq premières années de vie du brevet que les brevets accordés aux universités ou aux entreprises établies. Cette différence grandit avec le temps. Entre 11 et 15 ans après le dépôt de la demande de brevet, les brevets des jeunes pousses génèrent près de deux fois plus de citations que ceux accordés aux entreprises en place et aux universités.
Une étude publiée sur le site du National Bureau of Economic Research avance que les entreprises en démarrage ont davantage d’intérêt que les entreprises déjà en place à s’engager dans une R-D potentiellement perturbatrice, car les grandes entreprises bien établies ont plus à perdre de la découverte de nouvelles technologies qui remplacent les façons de faire traditionnelles. Sans opérations existantes, les jeunes pousses n’ont rien à perdre et beaucoup à gagner d’une démarche d’innovation de rupture.
Dans leur étude, les chercheurs se concentrent sur les brevets issus des écosystèmes de recherche universitaire. Les chercheurs innovants préfèrent souvent la liberté de création offerte par le milieu universitaire à l’environnement plus structuré du monde de l’entreprise, mais ils doivent compter sur des entreprises privées pour commercialiser, et dans certains cas breveter, leurs découvertes.
Dans ce processus, le rôle des jeunes pousses par rapport à celui des entreprises établies s’accroît. Entre 2001 et 2019, les licences de brevets accordées aux jeunes pousses par les 25 meilleures universités de recherche sont passées de 19 % à 27 %, tandis que les subventions aux grandes entreprises ont chuté d’environ 10 points de pourcentage.
Les chercheurs soulignent que les universitaires qui cherchent à commercialiser leurs recherches peuvent trouver l’entrepreneuriat plus attrayant que le partenariat avec des entreprises établies. BioNTech et Moderna, des jeunes pousses pionnières dans l’utilisation commerciale de la technologie de l’ARNm, ont été fondées par des chercheurs dont les travaux universitaires leur ont permis de juger de la promesse des thérapies à base d’ARNm. Lorsque ces jeunes pousses ont été fondées, les grandes entreprises pharmaceutiques étaient réticentes à toucher à ce qu’elles considéraient comme une technologie risquée et non éprouvée. Cela a conduit les universitaires à créer leurs propres entreprises et à rechercher des fonds de démarrage auprès d’investisseurs en capital-risque plutôt que des sociétés pharmaceutiques existantes. Cette voie promettait également de plus grandes récompenses financières si la technologie de l’ARNm réussissait.
Les chercheurs ont élaboré un cadre conceptuel dans lequel les innovations universitaires les plus perturbatrices sont commercialisées par l’entremise de l’entrepreneuriat, tandis que les moins perturbatrices sont commercialisées par les entreprises en place ou les universités elles-mêmes. Pour tester ce cadre par rapport aux modèles de commercialisation récents, ils ont étudié les brevets entre 2000 et 2015 dans les régions entourant les 25 meilleures universités de recherche, qui étaient collectivement responsables de près de la moitié de tous les brevets universitaires.
Les brevets accordés aux jeunes pousses sont cités environ 20 % plus souvent au cours des cinq premières années de vie du brevet que les brevets accordés aux universités ou aux entreprises établies. Cette différence grandit avec le temps. Entre 11 et 15 ans après le dépôt de la demande de brevet, les brevets des jeunes pousses génèrent près de deux fois plus de citations que ceux accordés aux entreprises en place et aux universités.