Les inscriptions à des programmes de formation des apprentis sont en hausse au Canada
Après avoir chuté pendant la pandémie, le nombre d’inscriptions à des programmes de formation des apprentis a maintenant rebondi et se situe à son plus haut niveau depuis 2014, selon les dernières données disponibles de Statistique Canada.
En 2022, 81 141 Canadiens se sont inscrits à un tel programme, soit une augmentation d’environ 12 % par rapport à 2021. L’intérêt croissant pour les métiers est une bonne nouvelle pour des secteurs comme la construction et la fabrication, qui ont eu du mal ces dernières années à trouver des travailleurs qualifiés, même si la hausse des inscriptions ne s’est pas encore traduite par une augmentation du nombre de gens de métier certifiés, affirme un article sur le site de la CBC.
Même si toutes les provinces et tous les territoires ont connu une légère hausse des inscriptions, « ce sont l’Alberta, le Québec et l’Ontario qui mènent cette charge », déclare le responsable du Centre canadien de la statistique de l’éducation à Statistique Canada.
Le Québec, par exemple, a vu la majeure partie de sa croissance provenir des inscriptions à des programmes pour charpentiers et électriciens, tandis que l’Alberta a vu la majeure partie de sa croissance provenir des apprentis électriciens, plombiers, monteurs de chaudières, tuyauteurs et mécaniciens d’équipement lourd.
Selon les chiffres actuels disponibles auprès de Statistique Canada, les revenus varient considérablement selon le type de métier. Les électriciens industriels, par exemple, gagnent environ 90 200 dollars par an, tandis que les coiffeurs et barbiers gagnent environ 17 060 dollars, selon l’agence fédérale. Le revenu varie également selon la région en fonction de la demande, déclare le Forum canadien sur l’apprentissage, citant une récente enquête albertaine selon laquelle les apprentis dans certains domaines pouvaient gagner jusqu’à 75 000 $ dès leur quatrième année.
Les gens de métier certifiés constituent un secteur vieillissant de la main-d’œuvre, selon le responsable du Centre canadien de la statistique de l’éducation. Le nombre de commerçants âgés de 55 ans ou plus a augmenté entre les deux derniers recensements, en 2016 et 2021, tandis que le nombre de jeunes a chuté. « Tout cela coïncide avec une augmentation des postes vacants pour les gens de métier certifiés, qui ont presque doublé entre le troisième trimestre de 2019 et le troisième trimestre de 2023. »
Néanmoins, le PDG de l’Association canadienne des constructeurs d’habitations estime que la hausse actuelle du nombre de personnes s’inscrivant à des stages d’apprentissage ne sera pas suffisante. En effet, la pénurie de main-d’œuvre existante dans ce secteur devrait s’aggraver au cours de la décennie à venir. Environ 20 pour cent des travailleurs du bâtiment devraient prendre leur retraite au cours des dix prochaines années, période au cours de laquelle le gouvernement fédéral vise également à doubler le taux de construction de logements.
Un autre problème est que, même si le nombre de Canadiens s’inscrivant à des programmes de formation des apprentis augmente, le nombre de personnes certifiées dans les métiers reste inférieur aux niveaux d’avant la COVID-19.
Après avoir chuté pendant la pandémie, le nombre d’inscriptions à des programmes de formation des apprentis a maintenant rebondi et se situe à son plus haut niveau depuis 2014, selon les dernières données disponibles de Statistique Canada.
En 2022, 81 141 Canadiens se sont inscrits à un tel programme, soit une augmentation d’environ 12 % par rapport à 2021. L’intérêt croissant pour les métiers est une bonne nouvelle pour des secteurs comme la construction et la fabrication, qui ont eu du mal ces dernières années à trouver des travailleurs qualifiés, même si la hausse des inscriptions ne s’est pas encore traduite par une augmentation du nombre de gens de métier certifiés, affirme un article sur le site de la CBC.
Même si toutes les provinces et tous les territoires ont connu une légère hausse des inscriptions, « ce sont l’Alberta, le Québec et l’Ontario qui mènent cette charge », déclare le responsable du Centre canadien de la statistique de l’éducation à Statistique Canada.
Le Québec, par exemple, a vu la majeure partie de sa croissance provenir des inscriptions à des programmes pour charpentiers et électriciens, tandis que l’Alberta a vu la majeure partie de sa croissance provenir des apprentis électriciens, plombiers, monteurs de chaudières, tuyauteurs et mécaniciens d’équipement lourd.
Selon les chiffres actuels disponibles auprès de Statistique Canada, les revenus varient considérablement selon le type de métier. Les électriciens industriels, par exemple, gagnent environ 90 200 dollars par an, tandis que les coiffeurs et barbiers gagnent environ 17 060 dollars, selon l’agence fédérale. Le revenu varie également selon la région en fonction de la demande, déclare le Forum canadien sur l’apprentissage, citant une récente enquête albertaine selon laquelle les apprentis dans certains domaines pouvaient gagner jusqu’à 75 000 $ dès leur quatrième année.
Les gens de métier certifiés constituent un secteur vieillissant de la main-d’œuvre, selon le responsable du Centre canadien de la statistique de l’éducation. Le nombre de commerçants âgés de 55 ans ou plus a augmenté entre les deux derniers recensements, en 2016 et 2021, tandis que le nombre de jeunes a chuté. « Tout cela coïncide avec une augmentation des postes vacants pour les gens de métier certifiés, qui ont presque doublé entre le troisième trimestre de 2019 et le troisième trimestre de 2023. »
Néanmoins, le PDG de l’Association canadienne des constructeurs d’habitations estime que la hausse actuelle du nombre de personnes s’inscrivant à des stages d’apprentissage ne sera pas suffisante. En effet, la pénurie de main-d’œuvre existante dans ce secteur devrait s’aggraver au cours de la décennie à venir. Environ 20 pour cent des travailleurs du bâtiment devraient prendre leur retraite au cours des dix prochaines années, période au cours de laquelle le gouvernement fédéral vise également à doubler le taux de construction de logements.
Un autre problème est que, même si le nombre de Canadiens s’inscrivant à des programmes de formation des apprentis augmente, le nombre de personnes certifiées dans les métiers reste inférieur aux niveaux d’avant la COVID-19.