Les grandes entreprises génèrent des retombées positives sur la productivité
De nombreuses études ont documenté la domination croissante des grandes entreprises au cours des dernières décennies dans les pays industrialisés. De nombreux documents de recherche se sont concentrés sur les effets négatifs potentiels de cette concentration accrue du marché, soulevant des inquiétudes quant au pouvoir du marché sur les marchés du travail et des produits.
Dans une nouvelle étude dont une synthèse est publiée sur le site VOXEUCEPR, les chercheurs démontrent que les grandes entreprises génèrent d’importantes retombées positives sur la productivité totale des facteurs (PTF) de leurs fournisseurs nationaux. À ce jour, ces types de retombées n’avaient été identifiés que pour les entreprises multinationales situées dans les pays en développement. En utilisant des données sur les transactions entre entreprises pour un pays industrialisé, la Belgique, les chercheurs ont constaté que les grandes entreprises nationales, ainsi que les multinationales, généraient des retombées positives sur la PTF.
Les auteurs ont utilisé l’univers des données sur les transactions d’entreprise à entreprise pour les entreprises belges entre 2002 et 2014 pour examiner si une entreprise située en Belgique qui entame une nouvelle relation avec une entreprise « superstar » avait une PTF plus élevée après le début de la relation. (La PTF reflète les changements technologiques et organisationnels qui augmentent la production pour une quantité et une qualité d’intrants données.) Ils ont défini une entreprise comme faisant partie du « groupe expérimental » si elle atteignait un point où plus de 10 % de ses ventes étaient réalisées auprès d’une entreprise « superstar » (définie comme appartenant à l’un des trois types suivants : grandes entreprises, multinationales et exportatrices). La PTF des entreprises du groupe expérimental a été comparée à la PTF d’un groupe témoin, composé d’entreprises qui ne vendent jamais à une entreprise superstar.
La raison classique des retombées demeure le transfert de savoir-faire. La recherche montre que les superstars qui ont un niveau de R-D plus élevé, plus de savoir-faire et de compétences en matière de gestion et qui sont plus gourmandes en informatique génèrent les retombées les plus importantes. L’analyse révèle également que les nouveaux fournisseurs des superstars réalisent des bénéfices globaux plus élevés, mais que la majoration moyenne diminue à mesure que les superstars captent une partie des rentes relationnelles. Même si le fournisseur réalise une marge inférieure sur ses ventes à la superstar, il augmente ses bénéfices globaux en augmentant le nombre d’acheteurs qu’il dessert, tant au sein même qu’à l’extérieur du réseau de l’entreprise superstar.
L’analyse apporte également de nouvelles preuves d’une retombée non liée à la productivité générée lorsqu’une relation avec une entreprise « superstar » aide un fournisseur à accéder à un nouveau réseau de clients potentiels.
Les gouvernements dépensent beaucoup pour attirer et retenir les multinationales, en partie parce qu’ils croient en l’importance des avantages de la chaîne d’approvisionnement. Les résultats soulignent qu’il n’est pas nécessaire d’être une multinationale pour générer des retombées : les grandes entreprises nationales génèrent des retombées de PTF de la même ampleur que les multinationales.
De nombreuses études ont documenté la domination croissante des grandes entreprises au cours des dernières décennies dans les pays industrialisés. De nombreux documents de recherche se sont concentrés sur les effets négatifs potentiels de cette concentration accrue du marché, soulevant des inquiétudes quant au pouvoir du marché sur les marchés du travail et des produits.
Dans une nouvelle étude dont une synthèse est publiée sur le site VOXEUCEPR, les chercheurs démontrent que les grandes entreprises génèrent d’importantes retombées positives sur la productivité totale des facteurs (PTF) de leurs fournisseurs nationaux. À ce jour, ces types de retombées n’avaient été identifiés que pour les entreprises multinationales situées dans les pays en développement. En utilisant des données sur les transactions entre entreprises pour un pays industrialisé, la Belgique, les chercheurs ont constaté que les grandes entreprises nationales, ainsi que les multinationales, généraient des retombées positives sur la PTF.
Les auteurs ont utilisé l’univers des données sur les transactions d’entreprise à entreprise pour les entreprises belges entre 2002 et 2014 pour examiner si une entreprise située en Belgique qui entame une nouvelle relation avec une entreprise « superstar » avait une PTF plus élevée après le début de la relation. (La PTF reflète les changements technologiques et organisationnels qui augmentent la production pour une quantité et une qualité d’intrants données.) Ils ont défini une entreprise comme faisant partie du « groupe expérimental » si elle atteignait un point où plus de 10 % de ses ventes étaient réalisées auprès d’une entreprise « superstar » (définie comme appartenant à l’un des trois types suivants : grandes entreprises, multinationales et exportatrices). La PTF des entreprises du groupe expérimental a été comparée à la PTF d’un groupe témoin, composé d’entreprises qui ne vendent jamais à une entreprise superstar.
La raison classique des retombées demeure le transfert de savoir-faire. La recherche montre que les superstars qui ont un niveau de R-D plus élevé, plus de savoir-faire et de compétences en matière de gestion et qui sont plus gourmandes en informatique génèrent les retombées les plus importantes. L’analyse révèle également que les nouveaux fournisseurs des superstars réalisent des bénéfices globaux plus élevés, mais que la majoration moyenne diminue à mesure que les superstars captent une partie des rentes relationnelles. Même si le fournisseur réalise une marge inférieure sur ses ventes à la superstar, il augmente ses bénéfices globaux en augmentant le nombre d’acheteurs qu’il dessert, tant au sein même qu’à l’extérieur du réseau de l’entreprise superstar.
L’analyse apporte également de nouvelles preuves d’une retombée non liée à la productivité générée lorsqu’une relation avec une entreprise « superstar » aide un fournisseur à accéder à un nouveau réseau de clients potentiels.
Les gouvernements dépensent beaucoup pour attirer et retenir les multinationales, en partie parce qu’ils croient en l’importance des avantages de la chaîne d’approvisionnement. Les résultats soulignent qu’il n’est pas nécessaire d’être une multinationale pour générer des retombées : les grandes entreprises nationales génèrent des retombées de PTF de la même ampleur que les multinationales.