Les grandes agences scientifiques américaines recevraient moins de fonds que ce qui était prévu par la loi CHIPS
Nature signale que malgré l’impulsion de la CHIPS and Science Act de l’année dernière, il est prévu que le Congrès réduira le financement aux agences scientifiques américaines. En fait, on craint que les trois plus grandes agences scientifiques américaines – la National Science Foundation (NSF), l’Office of Science du Département américain de l’énergie (DoE) et le National Institute of Standards and Technology (NIST) – ne doivent composer avec leur plus bas financement depuis 25 ans.
L’objectif de la loi CHIPS, adoptée de façon bipartite, était de maintenir la compétitivité des États-Unis face à des pays comme la Chine par l’augmentation substantielle du financement à la science et à l’innovation. Cette loi annonçait une augmentation massive du financement scientifique américain, à environ 280 milliards de dollars sur cinq ans. Une bonne partie de ce financement devait se concentrer sur la recherche et la fabrication de semi-conducteurs afin de redresser le déséquilibre avec d’autres pays, notamment la Chine, qui dominent le marché.
Plus précisément, la loi CHIPS a autorisé les trois agences mentionnées plus haut à recevoir un total de 26,8 milliards de dollars US au cours de l’exercice 2024. On note que ces agences jouent un rôle incontestable dans la recherche fondamentale et appliquée dans des domaines clés ciblés par la législation, comme l’informatique avancée, la fabrication, le changement climatique et la sécurité nationale.
Cependant, étant donné le rythme actuel de traitement des crédits, ces agences ne recevront probablement qu’un peu plus de 19 milliards de dollars l’année prochaine, soit un déficit d’environ 28 %, selon la Fédération des scientifiques américains. De surcroît, le financement global du NSF, du DoE Office of Science et du NIST, mesuré en pourcentage du PIB américain, serait à la baisse depuis plus de deux décennies, à l’exception d’une injection ponctuelle de liquidités en 2009.
L’affaiblissement du financement aux principales agences scientifiques, et d’autres, mettrait en péril la position de chef de file mondial des États-Unis en matière d’innovation, en plus d’étouffer la croissance économique. C’est l’opinion de Jill Pentimonti, directrice de l’avancement de la recherche à l’Université de Notre-Dame dans l’Indiana et membre du conseil d’administration de la Science Coalition, qui représente plus de 50 universités de recherche américaines.
Nature précise que les États-Unis maintiennent tout de même leur position privilégiée en matière de financement absolu de la recherche et du développement, lorsque les investissements publics et privés sont pris en compte. En fait, ce pays dépense plus de 700 milliards de dollars par an, et ce montant est en augmentation, selon l’Association américaine pour l’avancement de la science. Le hic est qu’en même temps que les investissements privés augmentent, les investissements gouvernementaux totaux diminuent. Ils sont passés d’environ 2 % du PIB lors de la course à l’espace entre l’Union soviétique et les États-Unis dans les années 1960 à environ 0,7 % du PIB aujourd’hui.
Nature signale que malgré l’impulsion de la CHIPS and Science Act de l’année dernière, il est prévu que le Congrès réduira le financement aux agences scientifiques américaines. En fait, on craint que les trois plus grandes agences scientifiques américaines – la National Science Foundation (NSF), l’Office of Science du Département américain de l’énergie (DoE) et le National Institute of Standards and Technology (NIST) – ne doivent composer avec leur plus bas financement depuis 25 ans.
L’objectif de la loi CHIPS, adoptée de façon bipartite, était de maintenir la compétitivité des États-Unis face à des pays comme la Chine par l’augmentation substantielle du financement à la science et à l’innovation. Cette loi annonçait une augmentation massive du financement scientifique américain, à environ 280 milliards de dollars sur cinq ans. Une bonne partie de ce financement devait se concentrer sur la recherche et la fabrication de semi-conducteurs afin de redresser le déséquilibre avec d’autres pays, notamment la Chine, qui dominent le marché.
Plus précisément, la loi CHIPS a autorisé les trois agences mentionnées plus haut à recevoir un total de 26,8 milliards de dollars US au cours de l’exercice 2024. On note que ces agences jouent un rôle incontestable dans la recherche fondamentale et appliquée dans des domaines clés ciblés par la législation, comme l’informatique avancée, la fabrication, le changement climatique et la sécurité nationale.
Cependant, étant donné le rythme actuel de traitement des crédits, ces agences ne recevront probablement qu’un peu plus de 19 milliards de dollars l’année prochaine, soit un déficit d’environ 28 %, selon la Fédération des scientifiques américains. De surcroît, le financement global du NSF, du DoE Office of Science et du NIST, mesuré en pourcentage du PIB américain, serait à la baisse depuis plus de deux décennies, à l’exception d’une injection ponctuelle de liquidités en 2009.
L’affaiblissement du financement aux principales agences scientifiques, et d’autres, mettrait en péril la position de chef de file mondial des États-Unis en matière d’innovation, en plus d’étouffer la croissance économique. C’est l’opinion de Jill Pentimonti, directrice de l’avancement de la recherche à l’Université de Notre-Dame dans l’Indiana et membre du conseil d’administration de la Science Coalition, qui représente plus de 50 universités de recherche américaines.
Nature précise que les États-Unis maintiennent tout de même leur position privilégiée en matière de financement absolu de la recherche et du développement, lorsque les investissements publics et privés sont pris en compte. En fait, ce pays dépense plus de 700 milliards de dollars par an, et ce montant est en augmentation, selon l’Association américaine pour l’avancement de la science. Le hic est qu’en même temps que les investissements privés augmentent, les investissements gouvernementaux totaux diminuent. Ils sont passés d’environ 2 % du PIB lors de la course à l’espace entre l’Union soviétique et les États-Unis dans les années 1960 à environ 0,7 % du PIB aujourd’hui.