Les faibles compétences en gestion de données des employés et leurs effets sur la productivité
Un article de HRDive commente le fait que les lacunes en matière de compétences peuvent coûter aux employeurs une moyenne d’environ 25 jours de travail par employé chaque année, selon un rapport publié le 5 août 2024 par Multiverse.
Cette perte de productivité s’expliquerait par un écart généralisé des compétences en matière de gestion des données. En effet, malgré le fait que les données deviennent une partie essentielle de nombreux postes, le rapport constate que les employés n’ont souvent pas les compétences fondamentales nécessaires pour rendre l’analyse des données plus efficace ou automatiser les processus.
Dans le détail, l’article explique que selon l’analyse des données de Multiverse – effectuée sur 12 000 employés dans 18 secteurs aux États-Unis et au Royaume-Uni –, les travailleurs passent environ 14,3 heures par semaine sur des tâches liées aux données. Cela représente 36 % de leur semaine de travail. Cependant, environ 4,3 heures – soit 10 % de la semaine de travail – seraient gaspillées à cause de compétences déficitaires.
Faisant référence à un rapport de Forrester et Tableau, l’article explique que la plupart des employeurs ont des attentes par rapport aux compétences en gestion de données de leurs employés. Le rapport précise que 75 % des gestionnaires pensent que les employés devraient apprendre à utiliser les données sur le lieu de travail. De plus, ils s’attendent à ce que d’ici 2025, 70 % des employés soient capables d’utiliser les données à un certain niveau dans le cadre de leurs fonctions.
Cependant, on note que seulement 39 % des gestionnaires proposent une formation aux données à tous leurs employés. Selon l’article, même si la pertinence des activités de mise à niveau des compétences est comprise autant par les employeurs que par les employés, elles ne sont pas encore devenues la norme. Le manque de temps ainsi que le manque d’argent et de motivation seraient les raisons les plus fréquemment évoquées pour justifier la non-utilisation des ressources d’apprentissage.
La gestion des données n’est pas le seul domaine où se fait sentir la pénurie de compétences informatiques. Un article d’IDC note que, hormis l’engouement pour les compétences en intelligence artificielle, les compétences liées à l’infonuagique, comme la gestion et le stockage des données et le développement de logiciels, sont également très recherchées. De plus, le marché chercherait également d’autres compétences non techniques, comme les compétences en commerce numérique, les compétences humaines et le leadership.
Selon une enquête d’IDC auprès des dirigeants des technologies de l’information nord-américains, près des deux tiers d’entre eux ont déclaré que le manque de compétences s’était répercuté sur la croissance des revenus, entraînant des problèmes de qualité et une diminution de la satisfaction des clients. La situation devrait s’assombrir encore plus, car IDC prévoit que d’ici 2026, plus de 90 % des entreprises du monde entier ressentiront les effets de la crise des compétences informatiques. Les pertes causées par les retards de production, la baisse de compétitivité et les pertes d’activité entrepreneuriale représenteraient quelque 5,5 billions de dollars.
Un article de HRDive commente le fait que les lacunes en matière de compétences peuvent coûter aux employeurs une moyenne d’environ 25 jours de travail par employé chaque année, selon un rapport publié le 5 août 2024 par Multiverse.
Cette perte de productivité s’expliquerait par un écart généralisé des compétences en matière de gestion des données. En effet, malgré le fait que les données deviennent une partie essentielle de nombreux postes, le rapport constate que les employés n’ont souvent pas les compétences fondamentales nécessaires pour rendre l’analyse des données plus efficace ou automatiser les processus.
Dans le détail, l’article explique que selon l’analyse des données de Multiverse – effectuée sur 12 000 employés dans 18 secteurs aux États-Unis et au Royaume-Uni –, les travailleurs passent environ 14,3 heures par semaine sur des tâches liées aux données. Cela représente 36 % de leur semaine de travail. Cependant, environ 4,3 heures – soit 10 % de la semaine de travail – seraient gaspillées à cause de compétences déficitaires.
Faisant référence à un rapport de Forrester et Tableau, l’article explique que la plupart des employeurs ont des attentes par rapport aux compétences en gestion de données de leurs employés. Le rapport précise que 75 % des gestionnaires pensent que les employés devraient apprendre à utiliser les données sur le lieu de travail. De plus, ils s’attendent à ce que d’ici 2025, 70 % des employés soient capables d’utiliser les données à un certain niveau dans le cadre de leurs fonctions.
Cependant, on note que seulement 39 % des gestionnaires proposent une formation aux données à tous leurs employés. Selon l’article, même si la pertinence des activités de mise à niveau des compétences est comprise autant par les employeurs que par les employés, elles ne sont pas encore devenues la norme. Le manque de temps ainsi que le manque d’argent et de motivation seraient les raisons les plus fréquemment évoquées pour justifier la non-utilisation des ressources d’apprentissage.
La gestion des données n’est pas le seul domaine où se fait sentir la pénurie de compétences informatiques. Un article d’IDC note que, hormis l’engouement pour les compétences en intelligence artificielle, les compétences liées à l’infonuagique, comme la gestion et le stockage des données et le développement de logiciels, sont également très recherchées. De plus, le marché chercherait également d’autres compétences non techniques, comme les compétences en commerce numérique, les compétences humaines et le leadership.
Selon une enquête d’IDC auprès des dirigeants des technologies de l’information nord-américains, près des deux tiers d’entre eux ont déclaré que le manque de compétences s’était répercuté sur la croissance des revenus, entraînant des problèmes de qualité et une diminution de la satisfaction des clients. La situation devrait s’assombrir encore plus, car IDC prévoit que d’ici 2026, plus de 90 % des entreprises du monde entier ressentiront les effets de la crise des compétences informatiques. Les pertes causées par les retards de production, la baisse de compétitivité et les pertes d’activité entrepreneuriale représenteraient quelque 5,5 billions de dollars.