Les exportations des PME suisses chutent en raison des tensions géopolitiques et d’une monnaie trop forte
Dans leurs projections pour le premier semestre de 2024, les petites et moyennes entreprises (PME) suisses revoient à la baisse le volume de leurs exportations, selon la dernière enquête menée par Switzerland Global Entreprise, l’organisation officielle chargée de la promotion des exportations et de la place économique. Dans le détail, l’enquête semestrielle réalisée en janvier révèle une baisse nette de 66,7 à 51,6 points, sans toutefois franchir le seuil de croissance, qui est fixé à 50 points. Cependant, tous les indicateurs montreraient une stagnation des exportations.
Déjà en juillet de 2023, Le Temps rapportait la diminution des exportations suisses, tirées vers le bas par l’industrie chimique et pharmaceutique, ainsi que par les machines et l’électronique. Ce repli aurait été particulièrement important dans les exportations vers la Chine et les États-Unis. Plus récemment, en janvier 2024, 24 Heures notait la baisse des exportations horlogères suisses, qui auraient chuté de 3,8 % sur un an à 2,15 milliards de francs, en raison d’un effet de base défavorable et d’un recul en Chine.
Switzerland Global Entreprise indique que la stagnation des ventes à l’étranger s’expliquerait par les tensions géopolitiques et la valeur trop forte de la monnaie, le franc. En fait, pour 80 % des PME suisses, la hausse du franc influence « négativement » (55 %) et même « très négativement » (25 %) leurs activités. Les risques de change ont donc relégué les prix de l’énergie et des matières premières au deuxième rang sur la liste des préoccupations.
Dans ce contexte, les PME suisses sont contraintes à miser sur la consolidation plutôt que sur la conquête de nouveaux marchés. Apparemment, 31 % des entreprises interrogées disent ne pas vouloir se lancer sur de nouveaux marchés au cours des six prochains mois. La proportion d’entreprises inquiètes a donc augmenté de 10 points en l’espace d’un semestre. Les données sur les emplois ne sont pas moins inquiétantes, car 62 % des PME ne souhaitent pas embaucher, et 17 % prévoient de réduire leur effectif.
Peu de changements sont attendus en ce qui concerne les principaux marchés pour les exportations de la Suisse, à savoir, les États-Unis et les pays européens, Allemagne en tête. 79 % des entreprises interrogées prévoient d’exporter vers l’Allemagne au cours des six prochains mois tandis que 56 % prévoient exporter vers la France, l’Italie et les États-Unis.
D’ailleurs, les PME éprouvent le besoin d’avoir plus d’informations sur la durabilité. C’est une thématique qui se consolide dans les programmes politiques et qui peut avoir des conséquences directes ou indirectes pour plusieurs milliers d’entreprises en Suisse. Cependant, il semble que de nombreuses PME suisses ne sont pas au courant de ce fait. En fait, la durabilité serait devenue moins prioritaire au cours des derniers mois au sein des entreprises interrogées. Tout de même, 46 % des entreprises souhaiteraient avoir plus d’informations susceptibles de les aider à comprendre la complexité des réglementations internationales à ce sujet.
Dans leurs projections pour le premier semestre de 2024, les petites et moyennes entreprises (PME) suisses revoient à la baisse le volume de leurs exportations, selon la dernière enquête menée par Switzerland Global Entreprise, l’organisation officielle chargée de la promotion des exportations et de la place économique. Dans le détail, l’enquête semestrielle réalisée en janvier révèle une baisse nette de 66,7 à 51,6 points, sans toutefois franchir le seuil de croissance, qui est fixé à 50 points. Cependant, tous les indicateurs montreraient une stagnation des exportations.
Déjà en juillet de 2023, Le Temps rapportait la diminution des exportations suisses, tirées vers le bas par l’industrie chimique et pharmaceutique, ainsi que par les machines et l’électronique. Ce repli aurait été particulièrement important dans les exportations vers la Chine et les États-Unis. Plus récemment, en janvier 2024, 24 Heures notait la baisse des exportations horlogères suisses, qui auraient chuté de 3,8 % sur un an à 2,15 milliards de francs, en raison d’un effet de base défavorable et d’un recul en Chine.
Switzerland Global Entreprise indique que la stagnation des ventes à l’étranger s’expliquerait par les tensions géopolitiques et la valeur trop forte de la monnaie, le franc. En fait, pour 80 % des PME suisses, la hausse du franc influence « négativement » (55 %) et même « très négativement » (25 %) leurs activités. Les risques de change ont donc relégué les prix de l’énergie et des matières premières au deuxième rang sur la liste des préoccupations.
Dans ce contexte, les PME suisses sont contraintes à miser sur la consolidation plutôt que sur la conquête de nouveaux marchés. Apparemment, 31 % des entreprises interrogées disent ne pas vouloir se lancer sur de nouveaux marchés au cours des six prochains mois. La proportion d’entreprises inquiètes a donc augmenté de 10 points en l’espace d’un semestre. Les données sur les emplois ne sont pas moins inquiétantes, car 62 % des PME ne souhaitent pas embaucher, et 17 % prévoient de réduire leur effectif.
Peu de changements sont attendus en ce qui concerne les principaux marchés pour les exportations de la Suisse, à savoir, les États-Unis et les pays européens, Allemagne en tête. 79 % des entreprises interrogées prévoient d’exporter vers l’Allemagne au cours des six prochains mois tandis que 56 % prévoient exporter vers la France, l’Italie et les États-Unis.
D’ailleurs, les PME éprouvent le besoin d’avoir plus d’informations sur la durabilité. C’est une thématique qui se consolide dans les programmes politiques et qui peut avoir des conséquences directes ou indirectes pour plusieurs milliers d’entreprises en Suisse. Cependant, il semble que de nombreuses PME suisses ne sont pas au courant de ce fait. En fait, la durabilité serait devenue moins prioritaire au cours des derniers mois au sein des entreprises interrogées. Tout de même, 46 % des entreprises souhaiteraient avoir plus d’informations susceptibles de les aider à comprendre la complexité des réglementations internationales à ce sujet.