Les exploitants de serres du sud de l’Ontario préviennent que le manque d’infrastructures ralentit la croissance d’un secteur en plein essor
Leamington fait partie du comté d’Essex, en Ontario, le centre de la plus grande concentration de serres en Amérique du Nord : 135 entreprises réparties sur 1 300 hectares. C’est du moins sa taille actuelle, cette plaque tournante étant sur le point de croître encore de 50 pour cent au cours de la prochaine décennie. Cependant, une contrainte majeure limite la croissance : les infrastructures, révèle un article du Globe and Mail.
Les serres ont besoin d’eau pour les systèmes complexes d’irrigation goutte à goutte, et l’approvisionnement en eau du comté d’Essex est au maximum de sa capacité. Elles ont également besoin de gaz naturel pour se chauffer et d’électricité pour l’éclairage d’appoint en hiver – deux domaines où les coûts montent en flèche (le prix du gaz naturel a doublé depuis 2016). Après sept années de croissance, les hectares de serres de l’Ontario consacrés aux poivrons, aux concombres et aux tomates ont connu un gain net nul au cours des 18 derniers mois. Certaines entreprises affirment qu’elles envisagent désormais de prendre de l’expansion aux États-Unis, où les États les courtisent en investissant dans les infrastructures et en leur accordant des avantages tels que des subventions fiscales et une électricité moins chère.
Les incitatifs financiers d’États américains ont déjà convaincu certaines entreprises. En 2019, la société mère d’Heritage Farm, One Floral, a agrandi une serre de 10 acres en un domaine de 16 hectares en Caroline du Nord. Aujourd’hui, One Floral cherche à développer son exploitation Heritage Farm, et même si elle a acheté 73 hectares supplémentaires dans le comté d’Essex, l’entreprise envisage plutôt d’investir aux États-Unis. Les producteurs en serre du comté d’Essex se demandent pourquoi une industrie de pointe ne bénéficie pas du même soutien gouvernemental que d’autres entreprises, comme l’usine de véhicules électriques Stellantis située à Windsor.
Le comté d’Essex, situé à quatre heures au sud-ouest de Toronto, se trouve à la même latitude que la Californie et reçoit de l’ensoleillement toute l’année. Pourtant, il y fait plus frais que dans le sud des États-Unis en été et plus chaud que dans les régions du nord en hiver. Cela permet d’économiser sur les coûts de chauffage et de climatisation. La région est également une plaque tournante pour des industries hautement spécialisées qui se concentrent sur les engrais et les produits biologiques (insectes antiparasitaires) dont les serres ont besoin pour fonctionner.
Avec une croissance de six à sept pour cent depuis 2016, les producteurs de poivrons, de concombres et de tomates en serre ont une valeur à la ferme de plus de 1,3 milliard de dollars, produisant 503 millions de kilogrammes de produits par an, soit l’équivalent de 300 camions par jour. Les fermes y parviennent grâce à la haute technologie.
Leamington fait partie du comté d’Essex, en Ontario, le centre de la plus grande concentration de serres en Amérique du Nord : 135 entreprises réparties sur 1 300 hectares. C’est du moins sa taille actuelle, cette plaque tournante étant sur le point de croître encore de 50 pour cent au cours de la prochaine décennie. Cependant, une contrainte majeure limite la croissance : les infrastructures, révèle un article du Globe and Mail.
Les serres ont besoin d’eau pour les systèmes complexes d’irrigation goutte à goutte, et l’approvisionnement en eau du comté d’Essex est au maximum de sa capacité. Elles ont également besoin de gaz naturel pour se chauffer et d’électricité pour l’éclairage d’appoint en hiver – deux domaines où les coûts montent en flèche (le prix du gaz naturel a doublé depuis 2016). Après sept années de croissance, les hectares de serres de l’Ontario consacrés aux poivrons, aux concombres et aux tomates ont connu un gain net nul au cours des 18 derniers mois. Certaines entreprises affirment qu’elles envisagent désormais de prendre de l’expansion aux États-Unis, où les États les courtisent en investissant dans les infrastructures et en leur accordant des avantages tels que des subventions fiscales et une électricité moins chère.
Les incitatifs financiers d’États américains ont déjà convaincu certaines entreprises. En 2019, la société mère d’Heritage Farm, One Floral, a agrandi une serre de 10 acres en un domaine de 16 hectares en Caroline du Nord. Aujourd’hui, One Floral cherche à développer son exploitation Heritage Farm, et même si elle a acheté 73 hectares supplémentaires dans le comté d’Essex, l’entreprise envisage plutôt d’investir aux États-Unis. Les producteurs en serre du comté d’Essex se demandent pourquoi une industrie de pointe ne bénéficie pas du même soutien gouvernemental que d’autres entreprises, comme l’usine de véhicules électriques Stellantis située à Windsor.
Le comté d’Essex, situé à quatre heures au sud-ouest de Toronto, se trouve à la même latitude que la Californie et reçoit de l’ensoleillement toute l’année. Pourtant, il y fait plus frais que dans le sud des États-Unis en été et plus chaud que dans les régions du nord en hiver. Cela permet d’économiser sur les coûts de chauffage et de climatisation. La région est également une plaque tournante pour des industries hautement spécialisées qui se concentrent sur les engrais et les produits biologiques (insectes antiparasitaires) dont les serres ont besoin pour fonctionner.
Avec une croissance de six à sept pour cent depuis 2016, les producteurs de poivrons, de concombres et de tomates en serre ont une valeur à la ferme de plus de 1,3 milliard de dollars, produisant 503 millions de kilogrammes de produits par an, soit l’équivalent de 300 camions par jour. Les fermes y parviennent grâce à la haute technologie.