Les étudiants réclament le maintien des cours en ligne
Dans une étude récente, McKinsey a interrogé plus de sept mille étudiants dans 17 pays pour déterminer les éléments des cours en lignes que ces derniers apprécient le plus. En effet, l’enseignement en ligne prend de l’ampleur au niveau de l’enseignement supérieur à travers le monde. Pour de nombreux étudiants qui tentent de concilier travail et études, l’enseignement en ligne constitue une meilleure option en raison de sa commodité et de son accessibilité. Même si ces derniers aiment pouvoir suivre leurs cours en ligne, certains révèlent ne pas être satisfaits de l’expérience proposée par leur université. De ce fait, l’article estime que les établissements d’enseignement supérieur devraient faire évoluer leurs modèles d’apprentissage en ligne.
L’étude fait ressortir trois principales fonctionnalités qui sont les plus appréciées dans l’apprentissage en ligne : l’enregistrement des cours et la possibilité de les regarder plus tard, l’accès facile aux supports d’étude en ligne et la flexibilité qui permet de combiner travail et études. Toutefois, des étudiants sont réticents face à l’enseignement en ligne par peur d’être distraits, de s’ennuyer si l’expérience d’apprentissage n’est pas motivante et de manquer de discipline pour terminer leur programme. Cela pour dire que pour de nombreux étudiants, les programmes en ligne n’ont pas réussi à créer une expérience d’apprentissage engageante. Néanmoins, les étudiants en apprentissage hybride disent préférer la combinaison de flexibilité et d’interaction avec le reste de la classe. Dans 80 % des pays où l’étude a été réalisée, les étudiants déclarent que la principale raison pour laquelle ils préfèrent l’enseignement présentiel est la facilité d’obtenir de l’aide des enseignants comparativement aux cours en ligne. Les recherches démontrent que la satisfaction des étudiants à l’égard de l’apprentissage en ligne dans leur université varie considérablement d’un pays à l’autre. Les étudiants des Amériques étaient beaucoup plus enclins à recommander l’offre de leur université en cette matière que les étudiants des autres régions. Ce résultat pourrait indiquer qu’en général, l’apprentissage en ligne ne répond pas aux attentes des étudiants, qui varient en fonction des aspects culturels, de l’éducation antérieure, etc.
L’étude propose trois étapes qui aideront les établissements d’enseignement supérieur à transformer leurs programmes d’enseignement en ligne pour stimuler la satisfaction et l’engagement des étudiants.
- Écouter les étudiants et fixer des objectifs de transformation et d’évaluation de l’apprentissage en ligne. Il est important de savoir ce que les étudiants aiment dans les programmes proposés par l’université, que ce soit à distance, de manière hybride ou en personne. Cela permettra par ailleurs à l’université de connaître le type d’étudiants qui gravitent autour de ces programmes. De plus, il faut évaluer les performances des programmes par rapport à d’autres fournisseurs de formation en ligne.
- Combiner des attributs de base d’un programme en ligne avec des éléments de différenciation. Une fois les objectifs définis, on peut évaluer stratégiquement les fonctionnalités à cibler pour améliorer la valeur de l’offre en ligne. Pour ce faire, il faut se poser les quatre questions suivantes : existe-t-il des options de rechange à l’ajout ou à l’amélioration d’une fonctionnalité? À quel point serait-il complexe de concevoir et de mettre en œuvre ce composant? Quels sont les coûts et avantages relatifs de l’ajout ou de l’évolution du nouvel élément? Comment cet engagement distinguera-t-il l’établissement des autres fournisseurs?
- Concevoir un plan d’action et une structure de gouvernance pour la mise en œuvre et l’adoption. Le plan d’action peut s’appuyer sur six critères, notamment l’échelle, le talent, la réglementation, la personnalisation, la rapidité de mise sur le marché et l’investissement. Il faut toutefois auparavant identifier et hiérarchiser les gains rapides qui auront un impact sur les étudiants et les actions qui sont faciles à mettre en œuvre et ne nécessitent pas de nouveaux investissements substantiels. Une stratégie de mise en œuvre peut ensuite être établie en analysant les initiatives à externaliser et celles à développer avec les capacités internes.
Dans une étude récente, McKinsey a interrogé plus de sept mille étudiants dans 17 pays pour déterminer les éléments des cours en lignes que ces derniers apprécient le plus. En effet, l’enseignement en ligne prend de l’ampleur au niveau de l’enseignement supérieur à travers le monde. Pour de nombreux étudiants qui tentent de concilier travail et études, l’enseignement en ligne constitue une meilleure option en raison de sa commodité et de son accessibilité. Même si ces derniers aiment pouvoir suivre leurs cours en ligne, certains révèlent ne pas être satisfaits de l’expérience proposée par leur université. De ce fait, l’article estime que les établissements d’enseignement supérieur devraient faire évoluer leurs modèles d’apprentissage en ligne.
L’étude fait ressortir trois principales fonctionnalités qui sont les plus appréciées dans l’apprentissage en ligne : l’enregistrement des cours et la possibilité de les regarder plus tard, l’accès facile aux supports d’étude en ligne et la flexibilité qui permet de combiner travail et études. Toutefois, des étudiants sont réticents face à l’enseignement en ligne par peur d’être distraits, de s’ennuyer si l’expérience d’apprentissage n’est pas motivante et de manquer de discipline pour terminer leur programme. Cela pour dire que pour de nombreux étudiants, les programmes en ligne n’ont pas réussi à créer une expérience d’apprentissage engageante. Néanmoins, les étudiants en apprentissage hybride disent préférer la combinaison de flexibilité et d’interaction avec le reste de la classe. Dans 80 % des pays où l’étude a été réalisée, les étudiants déclarent que la principale raison pour laquelle ils préfèrent l’enseignement présentiel est la facilité d’obtenir de l’aide des enseignants comparativement aux cours en ligne. Les recherches démontrent que la satisfaction des étudiants à l’égard de l’apprentissage en ligne dans leur université varie considérablement d’un pays à l’autre. Les étudiants des Amériques étaient beaucoup plus enclins à recommander l’offre de leur université en cette matière que les étudiants des autres régions. Ce résultat pourrait indiquer qu’en général, l’apprentissage en ligne ne répond pas aux attentes des étudiants, qui varient en fonction des aspects culturels, de l’éducation antérieure, etc.
L’étude propose trois étapes qui aideront les établissements d’enseignement supérieur à transformer leurs programmes d’enseignement en ligne pour stimuler la satisfaction et l’engagement des étudiants.
- Écouter les étudiants et fixer des objectifs de transformation et d’évaluation de l’apprentissage en ligne. Il est important de savoir ce que les étudiants aiment dans les programmes proposés par l’université, que ce soit à distance, de manière hybride ou en personne. Cela permettra par ailleurs à l’université de connaître le type d’étudiants qui gravitent autour de ces programmes. De plus, il faut évaluer les performances des programmes par rapport à d’autres fournisseurs de formation en ligne.
- Combiner des attributs de base d’un programme en ligne avec des éléments de différenciation. Une fois les objectifs définis, on peut évaluer stratégiquement les fonctionnalités à cibler pour améliorer la valeur de l’offre en ligne. Pour ce faire, il faut se poser les quatre questions suivantes : existe-t-il des options de rechange à l’ajout ou à l’amélioration d’une fonctionnalité? À quel point serait-il complexe de concevoir et de mettre en œuvre ce composant? Quels sont les coûts et avantages relatifs de l’ajout ou de l’évolution du nouvel élément? Comment cet engagement distinguera-t-il l’établissement des autres fournisseurs?
- Concevoir un plan d’action et une structure de gouvernance pour la mise en œuvre et l’adoption. Le plan d’action peut s’appuyer sur six critères, notamment l’échelle, le talent, la réglementation, la personnalisation, la rapidité de mise sur le marché et l’investissement. Il faut toutefois auparavant identifier et hiérarchiser les gains rapides qui auront un impact sur les étudiants et les actions qui sont faciles à mettre en œuvre et ne nécessitent pas de nouveaux investissements substantiels. Une stratégie de mise en œuvre peut ensuite être établie en analysant les initiatives à externaliser et celles à développer avec les capacités internes.