Les êtres vivants qui se régalent de plastique
Les scientifiques parcourent les décharges du monde entier à la recherche de bactéries, de champignons et même d’insectes abritant des enzymes qui pourraient être exploitées pour décomposer divers polymères. Ce n’est qu’un début, mais si ces efforts peuvent s’intensifier efficacement, un tel recyclage biologique pourrait réduire le problème des déchets plastiques, révèle un article du site Knowable Magazine .
En 2012, une biologiste du développement, ancienne membre du Conseil national espagnol de la recherche, a découvert que quelque chose dans la salive des vers avait dégradé du plastique. C’est à partir de ce moment-là que sa recherche a commencé, dit-elle.
Elle est aujourd’hui cofondatrice de Plasticentropy , l’une des nombreuses jeunes pousses qui ont vu le jour ces dernières années à la recherche de moyens bio-inspirés pour recycler le plastique. Ce recyclage biologique, comme on l’appelle, pourrait offrir des solutions de rechange plus efficaces et plus respectueuses de l’environnement à certaines méthodes de recyclage problématiques.
Dans le cadre de cet effort, les scientifiques parcourent les décharges, les chantiers de démolition automobile et d’autres sites regorgeant de pollution plastique à la recherche d’organismes capables d’accélérer la décomposition de cette matière. En prenant ces microbes et en améliorant leur capacité à ronger les polymères en laboratoire, ils espèrent trouver un moyen efficace de récupérer les éléments constitutifs des plastiques. Ils utiliseraient alors ces sous-unités pour fabriquer de nouveaux matériaux, créant ainsi une boucle de « recyclage infini ». Selon un spécialiste, « Il y a des groupes partout dans le monde qui travaillent là-dessus – des centaines de groupes, des milliers de scientifiques –, c’est vraiment assez étonnant ».
Depuis que la fabrication des matières plastiques a véritablement démarré, dans les années 1950, la production a explosé. Les estimations suggèrent que nous produisons près de 460 millions de tonnes de plastique par an , ce qui équivaut au poids d’environ 2,3 millions de rorquals bleus. Malheureusement, la majeure partie de ce plastique finit incinérée, enfouie dans des décharges ou rejetée dans l’environnement . Malgré les divers problèmes causés par le plastique, la demande reste inchangée, la production devant atteindre plus de 1 000 millions de tonnes d’ici 2050.
Étant donné qu’il n’est pas réaliste de remplacer tous les plastiques, la meilleure option consiste à fabriquer moins de matières vierges à partir de combustibles fossiles et à récupérer davantage de ce qui existe déjà. Mais augmenter les taux mondiaux de recyclage du plastique, qui s’élèvent actuellement à 9 %, demeure difficile. Les raisons sont nombreuses : le plastique est difficile à décomposer; il peut absorber des produits chimiques nocifs lors du processus de recyclage; et il existe des milliers de types de plastique, chacun avec sa propre composition, ses propres additifs chimiques et colorants. Beaucoup de ces types ne peuvent pas être recyclés ensemble.
Le recyclage biologique pourrait contribuer à résoudre le problème du plastique. Cela implique l’utilisation d’enzymes – les bêtes de somme de la biochimie, qui accélèrent les réactions – pour décomposer les polymères plastiques en leurs sous-unités, appelées monomères. Ces monomères peuvent ensuite être utilisés pour fabriquer de nouveaux plastiques.
Les scientifiques parcourent les décharges du monde entier à la recherche de bactéries, de champignons et même d’insectes abritant des enzymes qui pourraient être exploitées pour décomposer divers polymères. Ce n’est qu’un début, mais si ces efforts peuvent s’intensifier efficacement, un tel recyclage biologique pourrait réduire le problème des déchets plastiques, révèle un article du site Knowable Magazine .
En 2012, une biologiste du développement, ancienne membre du Conseil national espagnol de la recherche, a découvert que quelque chose dans la salive des vers avait dégradé du plastique. C’est à partir de ce moment-là que sa recherche a commencé, dit-elle.
Elle est aujourd’hui cofondatrice de Plasticentropy , l’une des nombreuses jeunes pousses qui ont vu le jour ces dernières années à la recherche de moyens bio-inspirés pour recycler le plastique. Ce recyclage biologique, comme on l’appelle, pourrait offrir des solutions de rechange plus efficaces et plus respectueuses de l’environnement à certaines méthodes de recyclage problématiques.
Dans le cadre de cet effort, les scientifiques parcourent les décharges, les chantiers de démolition automobile et d’autres sites regorgeant de pollution plastique à la recherche d’organismes capables d’accélérer la décomposition de cette matière. En prenant ces microbes et en améliorant leur capacité à ronger les polymères en laboratoire, ils espèrent trouver un moyen efficace de récupérer les éléments constitutifs des plastiques. Ils utiliseraient alors ces sous-unités pour fabriquer de nouveaux matériaux, créant ainsi une boucle de « recyclage infini ». Selon un spécialiste, « Il y a des groupes partout dans le monde qui travaillent là-dessus – des centaines de groupes, des milliers de scientifiques –, c’est vraiment assez étonnant ».
Depuis que la fabrication des matières plastiques a véritablement démarré, dans les années 1950, la production a explosé. Les estimations suggèrent que nous produisons près de 460 millions de tonnes de plastique par an , ce qui équivaut au poids d’environ 2,3 millions de rorquals bleus. Malheureusement, la majeure partie de ce plastique finit incinérée, enfouie dans des décharges ou rejetée dans l’environnement . Malgré les divers problèmes causés par le plastique, la demande reste inchangée, la production devant atteindre plus de 1 000 millions de tonnes d’ici 2050.
Étant donné qu’il n’est pas réaliste de remplacer tous les plastiques, la meilleure option consiste à fabriquer moins de matières vierges à partir de combustibles fossiles et à récupérer davantage de ce qui existe déjà. Mais augmenter les taux mondiaux de recyclage du plastique, qui s’élèvent actuellement à 9 %, demeure difficile. Les raisons sont nombreuses : le plastique est difficile à décomposer; il peut absorber des produits chimiques nocifs lors du processus de recyclage; et il existe des milliers de types de plastique, chacun avec sa propre composition, ses propres additifs chimiques et colorants. Beaucoup de ces types ne peuvent pas être recyclés ensemble.
Le recyclage biologique pourrait contribuer à résoudre le problème du plastique. Cela implique l’utilisation d’enzymes – les bêtes de somme de la biochimie, qui accélèrent les réactions – pour décomposer les polymères plastiques en leurs sous-unités, appelées monomères. Ces monomères peuvent ensuite être utilisés pour fabriquer de nouveaux plastiques.