Les États-Unis sont en tête du monde en matière de PIB, mais à la traîne en ce qui concerne l’intensité de la R-D
Les dernières données disponibles de la Banque mondiale avancent qu’avec un PIB de plus de 23 000 milliards de dollars américains en 2021, les États-Unis ont la plus grande économie du monde. Pourtant, les États-Unis sont en retard sur des pays comme Israël et la Corée du Sud en ce qui concerne les dépenses en recherche et développement (R-D) en proportion du PIB, soutient un article du State Science & Technology Institute (SSTI). Par exemple, Israël et la Corée du Sud dépensent 5,56 % et 4,93 % respectivement de leur PIB en R-D, contre 3,46 % pour les États-Unis. D’autres pays, comme la Suède, le Japon, la Belgique, la Suisse, l’Autriche et l’Allemagne, allouent également un pourcentage substantiel de leur PIB à la R-D, allant de 3,13 % à 3,46 %.
Le PIB est la somme de la production économique d’une région, mesurant la productivité économique et la capacité d’innovation. La R-D est le processus de génération de nouvelles connaissances pour créer un nouveau produit, service ou méthode. L’article du SSTI explore ces indicateurs en permettant d’établir un référentiel de compétitivité. Les données proviennent de la Banque mondiale et de l’OCDE. Elles incluent le PIB, les dépenses intérieures brutes de R-D (DIRD) en pourcentage du PIB et les DIRD par secteur d’exécution de 1960 à 2022 lorsqu’elles sont disponibles.
La croissance d’un pays peut être liée à ses investissements en R-D, pour lesquels le ratio DIRD/PIB sert d’indicateur crucial de son engagement à l’égard de l’innovation et du progrès technologique. Cependant, la DIRD d’un pays n’est pas le seul déterminant de la capacité d’innovation : l’efficacité de ses investissements en R-D et la qualité de ses établissements de recherche jouent également un rôle essentiel.
La DIRD de chaque nation peut être décomposée en trois composantes principales : la dépense intérieure en R‑D pour le secteur de l’État (DIRDET), pour le secteur des entreprises (DIRDE) et pour le secteur de l’enseignement supérieur (DIRDES).
La DIRDET a toujours été responsable de la part du lion de la DIRD dans la plupart des pays présentés. Cependant, cette tendance semble diminuer avec le temps. Les exemples les plus frappants de ce phénomène peuvent être observés en Israël, en France et au Canada, où la DIRDET, qui représentait la plus forte proportion de la DIRD au cours des premières années de données disponibles, est maintenant l’un des contributeurs les plus faibles, sinon le plus faible de tous.
La Corée du Sud, le Japon, l’Allemagne et l’Espagne semblent avoir conservé des valeurs stables et assez égales dans tous les secteurs de la DIRD, tandis que la plupart des autres pays ont vu leur DIRDET diminuer par rapport à leur DIRDE et leur DIRDES.
Si les dépenses de R-D des États-Unis sont incontestablement importantes, celles-ci ne sont pas le seul facteur déterminant de la capacité d’innovation d’un pays. La quantité de R-D n’a que peu de sens si l’efficacité et la qualité ne sont pas au rendez-vous. Pour conserver leur position de leader mondial de l’innovation, les États-Unis doivent continuer à promouvoir stratégiquement les investissements en R-D dans tous les secteurs.
Les dernières données disponibles de la Banque mondiale avancent qu’avec un PIB de plus de 23 000 milliards de dollars américains en 2021, les États-Unis ont la plus grande économie du monde. Pourtant, les États-Unis sont en retard sur des pays comme Israël et la Corée du Sud en ce qui concerne les dépenses en recherche et développement (R-D) en proportion du PIB, soutient un article du State Science & Technology Institute (SSTI). Par exemple, Israël et la Corée du Sud dépensent 5,56 % et 4,93 % respectivement de leur PIB en R-D, contre 3,46 % pour les États-Unis. D’autres pays, comme la Suède, le Japon, la Belgique, la Suisse, l’Autriche et l’Allemagne, allouent également un pourcentage substantiel de leur PIB à la R-D, allant de 3,13 % à 3,46 %.
Le PIB est la somme de la production économique d’une région, mesurant la productivité économique et la capacité d’innovation. La R-D est le processus de génération de nouvelles connaissances pour créer un nouveau produit, service ou méthode. L’article du SSTI explore ces indicateurs en permettant d’établir un référentiel de compétitivité. Les données proviennent de la Banque mondiale et de l’OCDE. Elles incluent le PIB, les dépenses intérieures brutes de R-D (DIRD) en pourcentage du PIB et les DIRD par secteur d’exécution de 1960 à 2022 lorsqu’elles sont disponibles.
La croissance d’un pays peut être liée à ses investissements en R-D, pour lesquels le ratio DIRD/PIB sert d’indicateur crucial de son engagement à l’égard de l’innovation et du progrès technologique. Cependant, la DIRD d’un pays n’est pas le seul déterminant de la capacité d’innovation : l’efficacité de ses investissements en R-D et la qualité de ses établissements de recherche jouent également un rôle essentiel.
La DIRD de chaque nation peut être décomposée en trois composantes principales : la dépense intérieure en R‑D pour le secteur de l’État (DIRDET), pour le secteur des entreprises (DIRDE) et pour le secteur de l’enseignement supérieur (DIRDES).
La DIRDET a toujours été responsable de la part du lion de la DIRD dans la plupart des pays présentés. Cependant, cette tendance semble diminuer avec le temps. Les exemples les plus frappants de ce phénomène peuvent être observés en Israël, en France et au Canada, où la DIRDET, qui représentait la plus forte proportion de la DIRD au cours des premières années de données disponibles, est maintenant l’un des contributeurs les plus faibles, sinon le plus faible de tous.
La Corée du Sud, le Japon, l’Allemagne et l’Espagne semblent avoir conservé des valeurs stables et assez égales dans tous les secteurs de la DIRD, tandis que la plupart des autres pays ont vu leur DIRDET diminuer par rapport à leur DIRDE et leur DIRDES.
Si les dépenses de R-D des États-Unis sont incontestablement importantes, celles-ci ne sont pas le seul facteur déterminant de la capacité d’innovation d’un pays. La quantité de R-D n’a que peu de sens si l’efficacité et la qualité ne sont pas au rendez-vous. Pour conserver leur position de leader mondial de l’innovation, les États-Unis doivent continuer à promouvoir stratégiquement les investissements en R-D dans tous les secteurs.