Les États-Unis, le Canada et le Mexique ont besoin d’une approche plus coordonnée dans leurs relations commerciales avec la Chine
Les États-Unis ont adopté une série de restrictions au commerce et aux investissements à l’encontre de la Chine ces dernières années, tandis que le Canada et le Mexique n’ont pas mis en œuvre de restrictions comparables, avance un analyste principal dans un commentaire publié sur le site de la Brookings Institution.
Or, en raison de la nature interconnectée du commerce de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), les exportations chinoises peuvent contourner les restrictions commerciales américaines et entrer aux États-Unis par le Mexique et le Canada.
Afin de garantir que l’ACEUM et le régime ouvert de commerce et d’investissement qu’il permet soutiennent l’intensification de la concurrence économique et la réduction des risques commerciaux par rapport à la Chine, une plus grande coordination entre les États-Unis, le Canada et le Mexique dans l’élaboration de la politique commerciale et d’investissement en ce qui concerne la Chine s’avère nécessaire.
Le développement d’un secteur nord-américain des véhicules électriques, en tirant parti des chaînes d’approvisionnement automobiles déjà bien implantées, devrait être l’objectif de toutes les parties à l’ACEUM. Par exemple, en 2022, plus de 50 % des importations mexicaines de pièces et accessoires pour véhicules automobiles provenaient des États-Unis. Il faudra également accélérer l’extraction de minéraux critiques au Canada et au Mexique, accroître la capacité de raffinage et développer la fabrication de batteries.
Pourtant, pour garantir que les États-Unis continuent de considérer les véhicules électriques (à titre d’exemple) comme une industrie qui devrait être développée dans toute l’Amérique du Nord, les brèches dans la politique économique à l’égard de la Chine entre les États-Unis, le Canada et le Mexique doivent être comblées. Dans le cas des véhicules électriques, cela pourrait impliquer que le Mexique adopte un régime de contrôle des investissements entrants et que le Mexique et le Canada adoptent des tarifs similaires à ceux des États-Unis sur les véhicules électriques en provenance de Chine.
Si les États-Unis ne parviennent pas à collaborer sur une approche plus cohérente à l’égard de la Chine à l’échelle nord-américaine, ils risquent d’adopter une approche plus unilatérale.
Les États-Unis ont adopté une série de restrictions au commerce et aux investissements à l’encontre de la Chine ces dernières années, tandis que le Canada et le Mexique n’ont pas mis en œuvre de restrictions comparables, avance un analyste principal dans un commentaire publié sur le site de la Brookings Institution.
Or, en raison de la nature interconnectée du commerce de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), les exportations chinoises peuvent contourner les restrictions commerciales américaines et entrer aux États-Unis par le Mexique et le Canada.
Afin de garantir que l’ACEUM et le régime ouvert de commerce et d’investissement qu’il permet soutiennent l’intensification de la concurrence économique et la réduction des risques commerciaux par rapport à la Chine, une plus grande coordination entre les États-Unis, le Canada et le Mexique dans l’élaboration de la politique commerciale et d’investissement en ce qui concerne la Chine s’avère nécessaire.
Le développement d’un secteur nord-américain des véhicules électriques, en tirant parti des chaînes d’approvisionnement automobiles déjà bien implantées, devrait être l’objectif de toutes les parties à l’ACEUM. Par exemple, en 2022, plus de 50 % des importations mexicaines de pièces et accessoires pour véhicules automobiles provenaient des États-Unis. Il faudra également accélérer l’extraction de minéraux critiques au Canada et au Mexique, accroître la capacité de raffinage et développer la fabrication de batteries.
Pourtant, pour garantir que les États-Unis continuent de considérer les véhicules électriques (à titre d’exemple) comme une industrie qui devrait être développée dans toute l’Amérique du Nord, les brèches dans la politique économique à l’égard de la Chine entre les États-Unis, le Canada et le Mexique doivent être comblées. Dans le cas des véhicules électriques, cela pourrait impliquer que le Mexique adopte un régime de contrôle des investissements entrants et que le Mexique et le Canada adoptent des tarifs similaires à ceux des États-Unis sur les véhicules électriques en provenance de Chine.
Si les États-Unis ne parviennent pas à collaborer sur une approche plus cohérente à l’égard de la Chine à l’échelle nord-américaine, ils risquent d’adopter une approche plus unilatérale.