Les entreprises se montrent moins enthousiastes à l’égard du métavers à un moment où l’IA générative fait irruption sur le marché
CIODive commente le découragement qui semble s’être emparé des entreprises qui avaient démarré des initiatives dans le métavers. Il semble en effet que nombre d’entre elles se montrent moins enthousiastes à l’égard des expériences immersives proposées par la réalité virtuelle (RV).
On note à ce sujet que Microsoft a fermé le 10 mars AltspaceVR, une plate-forme de RV qu’elle avait acquise en 2017. De même, Walmart a fermé son espace virtuel de marque sur la plate-forme de jeu Roblox, tandis que Disney a éliminé sa petite division métavers au milieu d’une vague de 7 000 licenciements. Enfin, bien que Meta, la société mère de Facebook, ne suspende pas immédiatement ses efforts liés au métavers, un ralentissement est à prévoir.
Une tentative d’explication de cette évolution met en relief le rôle joué par l’intelligence artificielle (IA) générative depuis la fin de l’année dernière. CIODive note que les entreprises voient désormais l’IA générative comme une innovation prometteuse capable de proposer des déploiements pratiques à court terme. Cela semble séduire les entreprises aux ressources limitées, qui donnent la priorité aux gains de productivité et d’efficacité, et donc à ChatGPT.
Les experts notent que des applications pratiques sont, certes, disponibles sur le métavers, mais qu’elles sont d’une portée étroite. On y trouve des outils pour la formation et l’intégration, des fonctions d’assistance à distance et des cas d’utilisation pour les techniciens dans la conception des schémas, ainsi que d’autres outils qui peuvent être utilisés par les travailleurs du savoir. Cependant, à ce qu’il paraît, les cas d’utilisation évolutifs nécessiteront quelques années de développement. Bref, de l’avis de certains analystes, le métavers n’existe pas encore vraiment.
En outre, selon CIODive, une étude de marché d’IDC note également une diminution de l’intérêt des consommateurs à l’égard de cette technologie. En effet, les expéditions mondiales de casques de RV ont plafonné en 2022, après deux ans de croissance régulière, et l’on enregistre une chute de 21 % d’une année sur l’autre. Meta est resté l’acteur dominant dans ce secteur, avec une part de marché de 80 %.
Il est à noter cependant que malgré l’emprise de l’IA générative, la technologie du métavers continue à évoluer. C’est l’opinion de Tuong Nguyen, directeur analyste chez Gartner, qui signale qu’un éventail plus large de technologies immersives, dont certaines propulsées par des algorithmes d’IA, continuent à se développer dans les espaces numériques.
Enfin, un rapport de KPMG publié plus tôt cette année souligne que les investisseurs prévoient de maintenir ou d’augmenter les investissements dans le métavers au cours des cinq prochaines années, et ce malgré l’incertitude macroéconomique et la lenteur de l’engagement des consommateurs.
CIODive commente le découragement qui semble s’être emparé des entreprises qui avaient démarré des initiatives dans le métavers. Il semble en effet que nombre d’entre elles se montrent moins enthousiastes à l’égard des expériences immersives proposées par la réalité virtuelle (RV).
On note à ce sujet que Microsoft a fermé le 10 mars AltspaceVR, une plate-forme de RV qu’elle avait acquise en 2017. De même, Walmart a fermé son espace virtuel de marque sur la plate-forme de jeu Roblox, tandis que Disney a éliminé sa petite division métavers au milieu d’une vague de 7 000 licenciements. Enfin, bien que Meta, la société mère de Facebook, ne suspende pas immédiatement ses efforts liés au métavers, un ralentissement est à prévoir.
Une tentative d’explication de cette évolution met en relief le rôle joué par l’intelligence artificielle (IA) générative depuis la fin de l’année dernière. CIODive note que les entreprises voient désormais l’IA générative comme une innovation prometteuse capable de proposer des déploiements pratiques à court terme. Cela semble séduire les entreprises aux ressources limitées, qui donnent la priorité aux gains de productivité et d’efficacité, et donc à ChatGPT.
Les experts notent que des applications pratiques sont, certes, disponibles sur le métavers, mais qu’elles sont d’une portée étroite. On y trouve des outils pour la formation et l’intégration, des fonctions d’assistance à distance et des cas d’utilisation pour les techniciens dans la conception des schémas, ainsi que d’autres outils qui peuvent être utilisés par les travailleurs du savoir. Cependant, à ce qu’il paraît, les cas d’utilisation évolutifs nécessiteront quelques années de développement. Bref, de l’avis de certains analystes, le métavers n’existe pas encore vraiment.
En outre, selon CIODive, une étude de marché d’IDC note également une diminution de l’intérêt des consommateurs à l’égard de cette technologie. En effet, les expéditions mondiales de casques de RV ont plafonné en 2022, après deux ans de croissance régulière, et l’on enregistre une chute de 21 % d’une année sur l’autre. Meta est resté l’acteur dominant dans ce secteur, avec une part de marché de 80 %.
Il est à noter cependant que malgré l’emprise de l’IA générative, la technologie du métavers continue à évoluer. C’est l’opinion de Tuong Nguyen, directeur analyste chez Gartner, qui signale qu’un éventail plus large de technologies immersives, dont certaines propulsées par des algorithmes d’IA, continuent à se développer dans les espaces numériques.
Enfin, un rapport de KPMG publié plus tôt cette année souligne que les investisseurs prévoient de maintenir ou d’augmenter les investissements dans le métavers au cours des cinq prochaines années, et ce malgré l’incertitude macroéconomique et la lenteur de l’engagement des consommateurs.