Les entreprises mondiales embauchent des talents canadiens pour travailler à distance
Selon un article du Globe and Mail, un contingent croissant d’entreprises mondiales tirent parti du travail à distance pour embaucher des talents canadiens. Elles se rendent également compte que l’appétit des Canadiens pour le travail à distance est vorace.
Selon l’enquête The State Of Remote Work menée par la société de recrutement Robert Half au Canada au début de 2023, 85 pour cent des travailleurs canadiens se disent intéressés par des postes hybrides ou entièrement à distance, mais seulement 23 pour cent des nouvelles offres d’emploi en janvier 2023 étaient annoncées comme étant à distance. Aux États-Unis, 28 pour cent des nouvelles offres d’emploi au cours de la même période étaient pour des postes à distance.
Cette enquête a également révélé qu’un quart des travailleurs accepteraient une réduction de salaire pour un travail entièrement à distance, et que 77 pour cent se sentent plus productifs lorsqu’ils travaillent à distance – une marque importante de satisfaction au travail. Entre-temps, une analyse récente suggère que la pénurie de main-d’œuvre dont on fait grand cas au Canada n’est pas due à un manque de candidats qualifiés, mais à une inadéquation fondamentale entre ce que les employeurs canadiens offrent et ce que veulent les candidats.
Il n’est donc peut-être pas surprenant que les tendances en matière de ressources humaines indiquent que les employeurs exigeant une présence en personne pour des tâches qui peuvent facilement être effectuées à distance influent sur la volonté de nombreux travailleurs de travailler sur place. En effet, les efforts visant le retour du travail au bureau pourraient être en partie la raison pour laquelle les travailleurs qualifiés canadiens cherchent des occasions d’emploi au-delà de la frontière – et que les entreprises américaines sont heureuses de les avoir.
Selon le cofondateur de JobArc, une entreprise basée à Kelowna qui a aidé des entreprises de France, d’Inde, du Royaume-Uni, du Mexique et des États-Unis à embaucher des Canadiens à distance, « Certains travailleurs nous disent qu’ils ont de l’intérêt à travailler à distance pour une entreprise américaine parce qu’ils sont mécontents que les entreprises canadiennes les renvoient au bureau ».
Officiellement appelées organisations professionnelles d’employeurs (PEO), des entreprises comme JobArc embauchent des employés et les affectent à fournir des services à des entreprises étrangères. En règle générale, elles facturent des frais pour faciliter le respect de la réglementation canadienne en matière de fiscalité, de normes du travail, de visas et d’avantages sociaux.
La croissance des PEO et d’autres stratégies de recrutement depuis l’étranger au Canada est un signe que l’embauche transfrontalière pourrait être là pour de bon. Il y a eu une légère augmentation du nombre d’entreprises basées aux États-Unis désirant connaître leurs obligations en matière de conformité lorsqu’il s’agit d’embaucher des Canadiens à distance, explique un responsable du bureau de Toronto du cabinet international de droit du travail et de l’emploi Ogletree Deakins.
Les entreprises étrangères disposent d’autres options que les PEO lorsqu’elles recherchent des travailleurs à distance au Canada. Elles peuvent également s’inscrire en tant qu’entreprises non résidentes ou embaucher des travailleurs en tant qu’entrepreneurs indépendants.
Selon un article du Globe and Mail, un contingent croissant d’entreprises mondiales tirent parti du travail à distance pour embaucher des talents canadiens. Elles se rendent également compte que l’appétit des Canadiens pour le travail à distance est vorace.
Selon l’enquête The State Of Remote Work menée par la société de recrutement Robert Half au Canada au début de 2023, 85 pour cent des travailleurs canadiens se disent intéressés par des postes hybrides ou entièrement à distance, mais seulement 23 pour cent des nouvelles offres d’emploi en janvier 2023 étaient annoncées comme étant à distance. Aux États-Unis, 28 pour cent des nouvelles offres d’emploi au cours de la même période étaient pour des postes à distance.
Cette enquête a également révélé qu’un quart des travailleurs accepteraient une réduction de salaire pour un travail entièrement à distance, et que 77 pour cent se sentent plus productifs lorsqu’ils travaillent à distance – une marque importante de satisfaction au travail. Entre-temps, une analyse récente suggère que la pénurie de main-d’œuvre dont on fait grand cas au Canada n’est pas due à un manque de candidats qualifiés, mais à une inadéquation fondamentale entre ce que les employeurs canadiens offrent et ce que veulent les candidats.
Il n’est donc peut-être pas surprenant que les tendances en matière de ressources humaines indiquent que les employeurs exigeant une présence en personne pour des tâches qui peuvent facilement être effectuées à distance influent sur la volonté de nombreux travailleurs de travailler sur place. En effet, les efforts visant le retour du travail au bureau pourraient être en partie la raison pour laquelle les travailleurs qualifiés canadiens cherchent des occasions d’emploi au-delà de la frontière – et que les entreprises américaines sont heureuses de les avoir.
Selon le cofondateur de JobArc, une entreprise basée à Kelowna qui a aidé des entreprises de France, d’Inde, du Royaume-Uni, du Mexique et des États-Unis à embaucher des Canadiens à distance, « Certains travailleurs nous disent qu’ils ont de l’intérêt à travailler à distance pour une entreprise américaine parce qu’ils sont mécontents que les entreprises canadiennes les renvoient au bureau ».
Officiellement appelées organisations professionnelles d’employeurs (PEO), des entreprises comme JobArc embauchent des employés et les affectent à fournir des services à des entreprises étrangères. En règle générale, elles facturent des frais pour faciliter le respect de la réglementation canadienne en matière de fiscalité, de normes du travail, de visas et d’avantages sociaux.
La croissance des PEO et d’autres stratégies de recrutement depuis l’étranger au Canada est un signe que l’embauche transfrontalière pourrait être là pour de bon. Il y a eu une légère augmentation du nombre d’entreprises basées aux États-Unis désirant connaître leurs obligations en matière de conformité lorsqu’il s’agit d’embaucher des Canadiens à distance, explique un responsable du bureau de Toronto du cabinet international de droit du travail et de l’emploi Ogletree Deakins.
Les entreprises étrangères disposent d’autres options que les PEO lorsqu’elles recherchent des travailleurs à distance au Canada. Elles peuvent également s’inscrire en tant qu’entreprises non résidentes ou embaucher des travailleurs en tant qu’entrepreneurs indépendants.