Les entreprises doivent se préparer à faire face à de nouvelles exigences en 2023, alors que les critères ESG ont la faveur des investisseurs et des clients
Selon le Harvard Law School Forum on Corporate Governance, les critères dits ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) devraient rester forts en 2023, alors que l’on constate l’intérêt des investisseurs, des employés et d’autres parties prenantes à obtenir des informations sur le changement climatique et la diversité. Il est donc prévisible que les entreprises américaines, britanniques et européennes devront répondre à de nouveaux mandats et propositions ESG des gouvernements.
Par exemple, l’organisme fédéral de réglementation et de contrôle des marchés financiers aux États-Unis (la Securities and Exchange Commission, SEC) aurait plusieurs propositions ESG en attente. Celles-ci comprennent la divulgation de sujets liés au climat et à la cybersécurité ainsi que des mesures relatives à la divulgation de pratiques de gestion du capital humain et à la diversité des conseils d’administration. De plus, les entreprises devront évaluer leurs méthodes de collecte et d’analyse des informations pertinentes si jamais ces propositions de règles sont finalement implantées.
Parallèlement, les investisseurs et les sociétés de conseil encouragent les entreprises à divulguer volontairement des informations relatives aux sujets ESG auprès de la SEC. Puisque ces divulgations volontaires peuvent exposer les entreprises à une responsabilité potentielle, elles sont encouragées à les traiter avec la même rigueur qu’elles appliquent aux divulgations obligatoires.
En outre, les grandes entreprises cotées en bourse et d’autres grandes entreprises agissant dans l’Union européenne (UE) devront se conformer à la nouvelle directive relative aux rapports de durabilité des entreprises (CSRD) qui entrera en vigueur le 1er janvier 2024. Cette réglementation s’appliquera à toute grande entreprise, européenne et non européenne, dont le chiffre d’affaires net dans l’UE est supérieur à 150 millions d’euros.
D’ailleurs, les critères ESG seraient devenus très politisés. En effet, à un moment où l’environnement commercial est complexe en raison de la hausse des taux d’intérêt et où les perspectives économiques sont incertaines, certains se demandent si les entreprises devraient moins se soucier des critères ESG. On doit donc prévoir des divergences, dit-on, entre les parties prenantes et les régulateurs aux États-Unis, en Europe et ailleurs en 2023 comparativement au consensus perçu au cours des deux dernières années.
En même temps, étant donné que le bien-être des actionnaires est une donnée critique pour les entreprises américaines, on constate que si les critères ESG peuvent imposer des coûts à court terme, ils peuvent s’avérer avantageux pour les actionnaires sur le long terme. Ces avantages découleraient d’une capacité accrue à attirer et à retenir une main-d’œuvre qualifiée, ou à gérer et atténuer l’exposition d’une entreprise aux risques liés à la transition climatique ou aux risques d’une culture du travail toxique.
Selon le Harvard Law School Forum on Corporate Governance, les critères dits ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) devraient rester forts en 2023, alors que l’on constate l’intérêt des investisseurs, des employés et d’autres parties prenantes à obtenir des informations sur le changement climatique et la diversité. Il est donc prévisible que les entreprises américaines, britanniques et européennes devront répondre à de nouveaux mandats et propositions ESG des gouvernements.
Par exemple, l’organisme fédéral de réglementation et de contrôle des marchés financiers aux États-Unis (la Securities and Exchange Commission, SEC) aurait plusieurs propositions ESG en attente. Celles-ci comprennent la divulgation de sujets liés au climat et à la cybersécurité ainsi que des mesures relatives à la divulgation de pratiques de gestion du capital humain et à la diversité des conseils d’administration. De plus, les entreprises devront évaluer leurs méthodes de collecte et d’analyse des informations pertinentes si jamais ces propositions de règles sont finalement implantées.
Parallèlement, les investisseurs et les sociétés de conseil encouragent les entreprises à divulguer volontairement des informations relatives aux sujets ESG auprès de la SEC. Puisque ces divulgations volontaires peuvent exposer les entreprises à une responsabilité potentielle, elles sont encouragées à les traiter avec la même rigueur qu’elles appliquent aux divulgations obligatoires.
En outre, les grandes entreprises cotées en bourse et d’autres grandes entreprises agissant dans l’Union européenne (UE) devront se conformer à la nouvelle directive relative aux rapports de durabilité des entreprises (CSRD) qui entrera en vigueur le 1er janvier 2024. Cette réglementation s’appliquera à toute grande entreprise, européenne et non européenne, dont le chiffre d’affaires net dans l’UE est supérieur à 150 millions d’euros.
D’ailleurs, les critères ESG seraient devenus très politisés. En effet, à un moment où l’environnement commercial est complexe en raison de la hausse des taux d’intérêt et où les perspectives économiques sont incertaines, certains se demandent si les entreprises devraient moins se soucier des critères ESG. On doit donc prévoir des divergences, dit-on, entre les parties prenantes et les régulateurs aux États-Unis, en Europe et ailleurs en 2023 comparativement au consensus perçu au cours des deux dernières années.
En même temps, étant donné que le bien-être des actionnaires est une donnée critique pour les entreprises américaines, on constate que si les critères ESG peuvent imposer des coûts à court terme, ils peuvent s’avérer avantageux pour les actionnaires sur le long terme. Ces avantages découleraient d’une capacité accrue à attirer et à retenir une main-d’œuvre qualifiée, ou à gérer et atténuer l’exposition d’une entreprise aux risques liés à la transition climatique ou aux risques d’une culture du travail toxique.