Les entreprises doivent-elles changer leur stratégie de travail hybride?
Un article publié par la Harvard Business Review rapporte que les entreprises ont du mal à convaincre les employés de retourner au bureau à temps plein. De ce fait, le débat sur le nombre de jours acceptable où les employés devraient travailler en présentiel est toujours d’actualité. D’un autre côté, de nombreuses entreprises sont aux prises avec des loyers exorbitants pour des bureaux désertés par les employés, et la difficulté de repenser la culture de collaboration de manière virtuelle. Par ailleurs, ces dernières subissent également des pressions des gouvernements, qui veulent restaurer la dynamique des quartiers d’affaires. On conseille donc aux entreprises d’essayer de comprendre le travail effectué par leurs équipes, leurs façons de travailler et la manière dont elles interagissent. Cette tâche devrait être confiée aux gestionnaires de première ligne. En outre, il faut prendre en compte l’effet de l’intelligence artificielle (IA) générative, dans la mesure où elle modifiera ces facteurs en cas d’adoption. Force est de reconnaître que la tendance à utiliser la présence physique pour évaluer la performance est désuète.
Pour mettre en place une stratégie de retour au bureau qui répond aux besoins des employés, il faut se concentrer sur quatre facteurs.
- Les besoins du travail. Il est important de comprendre la nature du travail et les préférences des personnes qui effectuent ces tâches. On estime qu’à l’heure où l’IA générative devient un atout, il est important de déterminer quels types de travail sont les mieux effectués dans les différents contextes. Une étude a démontré que 65 % des employés préféraient effectuer les travaux ciblés à distance. De plus, une partie de ce travail peut être améliorée grâce à l’IA générative. Pour certains employés, la combinaison de tâches peut changer au fur et à mesure que le travail évolue ou que l’IA générative est impliquée. Par conséquent, le modèle de travail évolue en fonction de la nature des nouvelles tâches.
- Les besoins des personnes. Il semblerait qu’il y a un écart entre les besoins des employés en fonction du genre. En effet, les employées sont 1,5 fois plus susceptibles que leurs homologues masculins de privilégier la flexibilité, et ce n’est pas seulement une question de maternité. Une étude a démontré que 90 % des employés qui s’identifiaient comme des femmes, des aidants naturels, des membres de la communauté LGBTQ+ ou comme ayant un handicap considéraient les options de travail flexibles comme un facteur important au moment de décider de rester à leur poste ou de quitter leur emploi. Le profil cognitif a également un impact sur les préférences. Il existe en effet des profils cognitifs diversifiés dans les entreprises. On peut en conclure que les employés ont des besoins émotionnels et fonctionnels qui sont très importants dans la prise de décisions concernant leur carrière. Les entreprises doivent donc créer des environnements de travail qui répondent à ces besoins.
- La manière dont le travail est effectué. Il faut penser que le bureau est un outil de travail, tout comme les technologies utilisées. Cette ligne de pensée permettra de déterminer son utilisation et de décider si les gens doivent être physiquement présents pour bien effectuer leur travail. Les employés veulent avoir leur mot à dire sur les politiques et les modèles de travail. Par ailleurs, les espaces de travail doivent prendre en compte le modèle choisi et la manière de communiquer.
- Un nouveau muscle managérial. Les gestionnaires doivent faciliter les discussions avec leurs équipes et les aligner sur le lieu, le moment et la manière dont le travail est effectué. Ils doivent aussi développer leur capacité à créer des liens et une culture, ainsi qu’à développer, inspirer, encadrer et accompagner des équipes réparties partout dans le monde et en mode hybride tout en prenant en compte leurs besoins émotionnels et fonctionnels.
Un article publié par la Harvard Business Review rapporte que les entreprises ont du mal à convaincre les employés de retourner au bureau à temps plein. De ce fait, le débat sur le nombre de jours acceptable où les employés devraient travailler en présentiel est toujours d’actualité. D’un autre côté, de nombreuses entreprises sont aux prises avec des loyers exorbitants pour des bureaux désertés par les employés, et la difficulté de repenser la culture de collaboration de manière virtuelle. Par ailleurs, ces dernières subissent également des pressions des gouvernements, qui veulent restaurer la dynamique des quartiers d’affaires. On conseille donc aux entreprises d’essayer de comprendre le travail effectué par leurs équipes, leurs façons de travailler et la manière dont elles interagissent. Cette tâche devrait être confiée aux gestionnaires de première ligne. En outre, il faut prendre en compte l’effet de l’intelligence artificielle (IA) générative, dans la mesure où elle modifiera ces facteurs en cas d’adoption. Force est de reconnaître que la tendance à utiliser la présence physique pour évaluer la performance est désuète.
Pour mettre en place une stratégie de retour au bureau qui répond aux besoins des employés, il faut se concentrer sur quatre facteurs.
- Les besoins du travail. Il est important de comprendre la nature du travail et les préférences des personnes qui effectuent ces tâches. On estime qu’à l’heure où l’IA générative devient un atout, il est important de déterminer quels types de travail sont les mieux effectués dans les différents contextes. Une étude a démontré que 65 % des employés préféraient effectuer les travaux ciblés à distance. De plus, une partie de ce travail peut être améliorée grâce à l’IA générative. Pour certains employés, la combinaison de tâches peut changer au fur et à mesure que le travail évolue ou que l’IA générative est impliquée. Par conséquent, le modèle de travail évolue en fonction de la nature des nouvelles tâches.
- Les besoins des personnes. Il semblerait qu’il y a un écart entre les besoins des employés en fonction du genre. En effet, les employées sont 1,5 fois plus susceptibles que leurs homologues masculins de privilégier la flexibilité, et ce n’est pas seulement une question de maternité. Une étude a démontré que 90 % des employés qui s’identifiaient comme des femmes, des aidants naturels, des membres de la communauté LGBTQ+ ou comme ayant un handicap considéraient les options de travail flexibles comme un facteur important au moment de décider de rester à leur poste ou de quitter leur emploi. Le profil cognitif a également un impact sur les préférences. Il existe en effet des profils cognitifs diversifiés dans les entreprises. On peut en conclure que les employés ont des besoins émotionnels et fonctionnels qui sont très importants dans la prise de décisions concernant leur carrière. Les entreprises doivent donc créer des environnements de travail qui répondent à ces besoins.
- La manière dont le travail est effectué. Il faut penser que le bureau est un outil de travail, tout comme les technologies utilisées. Cette ligne de pensée permettra de déterminer son utilisation et de décider si les gens doivent être physiquement présents pour bien effectuer leur travail. Les employés veulent avoir leur mot à dire sur les politiques et les modèles de travail. Par ailleurs, les espaces de travail doivent prendre en compte le modèle choisi et la manière de communiquer.
- Un nouveau muscle managérial. Les gestionnaires doivent faciliter les discussions avec leurs équipes et les aligner sur le lieu, le moment et la manière dont le travail est effectué. Ils doivent aussi développer leur capacité à créer des liens et une culture, ainsi qu’à développer, inspirer, encadrer et accompagner des équipes réparties partout dans le monde et en mode hybride tout en prenant en compte leurs besoins émotionnels et fonctionnels.