Les « entreprises à propriété alternative » pour mieux concilier la rentabilité, la durabilité et l’équité
Un article de Pioneers Post commente la popularisation des « entreprises à propriété alternative », un modèle qui permettrait de mieux concilier les objectifs de rentabilité financière et d’innovation avec les impératifs de durabilité et d’équité au travail. Apparemment, les chefs d’entreprise se tournent de plus en plus vers ces nouveaux modèles de conception d’entreprise.
Selon l’article, il s’agit d’entreprises qui font le choix de transférer une partie importante de la valeur économique et du pouvoir de décision vers les parties prenantes non investisseuses qui sont touchées par leurs activités, par exemple les travailleurs, les producteurs, les consommateurs, les membres de la communauté, etc.
Certes, ces modèles ne sont pas vraiment nouveaux, car on parle depuis un certain temps de l’actionnariat salarié, avec ses multiples variantes, sans compter les coopératives et les modèles d’entreprises sociales. Cependant, ces modèles évoluent et proposent de nouvelles approches qui permettent de protéger la mission ou l’objectif d’une entreprise au cas où des investisseurs ou d’autres personnes voudraient la faire évoluer dans une voie non souhaitable.
Ces entreprises se caractériseraient par de meilleures performances financières, une rotation du personnel plus faible, des emplois de meilleure qualité et des salaires plus élevés. De plus, elles auraient la possibilité de créer de la richesse pour davantage de personnes tout en réduisant les inégalités entre les sexes et les différents groupes ethniques. L’article signale que les entreprises à propriété alternative ont été capables d’atteindre ces résultats de quatre façons différentes, mais complémentaires :
- En modifiant la propriété de l’entreprise. Par exemple, dans les entreprises d’énergie renouvelable détenues par la communauté, les investisseurs extérieurs ne peuvent pas détenir d’actions avec droit de vote, et les membres-propriétaires gouvernent collectivement l’entreprise et partagent les bénéfices.
- En séparant les droits économiques et de gouvernance en différentes catégories d’actions. Dans certaines entreprises, le contrôle des droits de gouvernance n’offre pas la possibilité de bénéficier des dividendes. En revanche, les parties prenantes – telles que les investisseurs, les travailleurs ou les organismes de bienfaisance – peuvent profiter de l’excédent financier sans avoir de droits de gouvernance. Cela garantit que la gouvernance de l’entreprise n’est pas exclusivement façonnée par le désir d’augmenter les dividendes, mais est plutôt axée sur la mission ou l’objectif social ou écologique de l’entreprise.
- En accordant des droits aux non-propriétaires. C’est le cas d’une fiducie qui peut détenir les actions d’une entreprise, mais peut en même temps déléguer formellement les droits de gouvernance aux employés. En outre, les travailleurs ou d’autres parties prenantes peuvent détenir un pourcentage des sièges au conseil d’administration ou obtenir une part des bénéfices, qu’ils détiennent ou non des actions.
- En choisissant une forme juridique qui limite les droits des investisseurs extérieurs. Aux États-Unis, par exemple, on trouve les sociétés à responsabilité limitée à faible profit, tandis qu’au Royaume-Uni, les sociétés d’intérêt communautaire permettent de poursuivre un objectif social sans négliger la recherche de bénéfices.
Un article de Pioneers Post commente la popularisation des « entreprises à propriété alternative », un modèle qui permettrait de mieux concilier les objectifs de rentabilité financière et d’innovation avec les impératifs de durabilité et d’équité au travail. Apparemment, les chefs d’entreprise se tournent de plus en plus vers ces nouveaux modèles de conception d’entreprise.
Selon l’article, il s’agit d’entreprises qui font le choix de transférer une partie importante de la valeur économique et du pouvoir de décision vers les parties prenantes non investisseuses qui sont touchées par leurs activités, par exemple les travailleurs, les producteurs, les consommateurs, les membres de la communauté, etc.
Certes, ces modèles ne sont pas vraiment nouveaux, car on parle depuis un certain temps de l’actionnariat salarié, avec ses multiples variantes, sans compter les coopératives et les modèles d’entreprises sociales. Cependant, ces modèles évoluent et proposent de nouvelles approches qui permettent de protéger la mission ou l’objectif d’une entreprise au cas où des investisseurs ou d’autres personnes voudraient la faire évoluer dans une voie non souhaitable.
Ces entreprises se caractériseraient par de meilleures performances financières, une rotation du personnel plus faible, des emplois de meilleure qualité et des salaires plus élevés. De plus, elles auraient la possibilité de créer de la richesse pour davantage de personnes tout en réduisant les inégalités entre les sexes et les différents groupes ethniques. L’article signale que les entreprises à propriété alternative ont été capables d’atteindre ces résultats de quatre façons différentes, mais complémentaires :
- En modifiant la propriété de l’entreprise. Par exemple, dans les entreprises d’énergie renouvelable détenues par la communauté, les investisseurs extérieurs ne peuvent pas détenir d’actions avec droit de vote, et les membres-propriétaires gouvernent collectivement l’entreprise et partagent les bénéfices.
- En séparant les droits économiques et de gouvernance en différentes catégories d’actions. Dans certaines entreprises, le contrôle des droits de gouvernance n’offre pas la possibilité de bénéficier des dividendes. En revanche, les parties prenantes – telles que les investisseurs, les travailleurs ou les organismes de bienfaisance – peuvent profiter de l’excédent financier sans avoir de droits de gouvernance. Cela garantit que la gouvernance de l’entreprise n’est pas exclusivement façonnée par le désir d’augmenter les dividendes, mais est plutôt axée sur la mission ou l’objectif social ou écologique de l’entreprise.
- En accordant des droits aux non-propriétaires. C’est le cas d’une fiducie qui peut détenir les actions d’une entreprise, mais peut en même temps déléguer formellement les droits de gouvernance aux employés. En outre, les travailleurs ou d’autres parties prenantes peuvent détenir un pourcentage des sièges au conseil d’administration ou obtenir une part des bénéfices, qu’ils détiennent ou non des actions.
- En choisissant une forme juridique qui limite les droits des investisseurs extérieurs. Aux États-Unis, par exemple, on trouve les sociétés à responsabilité limitée à faible profit, tandis qu’au Royaume-Uni, les sociétés d’intérêt communautaire permettent de poursuivre un objectif social sans négliger la recherche de bénéfices.