Les engagements dans l’industrie américaine dépassent 200 milliards de dollars US depuis la loi IRA et la CHIPS Act
Selon une recherche du Financial Times, la politique industrielle du président Biden commence à porter ses fruits. La Loi sur la réduction de l’inflation (IRA) et la CHIPS & Science Act, adoptées en août dernier, comprennent ensemble plus de 400 milliards de dollars US de crédits d’impôt, de subventions et de prêts destinés à favoriser une industrie nationale des semi-conducteurs et une base de fabrication de technologies propres. La législation visait à contrer la domination de la Chine dans des secteurs stratégiques tels que les véhicules électriques et à rapatrier des emplois de l’étranger.
Le Financial Times a identifié plus de 75 annonces de projets de fabrication à grande échelle aux États-Unis depuis l’adoption de ces deux politiques industrielles. En date du 14 avril, ils promettaient de créer au moins 82 000 emplois. Bien qu’ils ne découlent pas tous directement de l’adoption de ces projets de loi, ils seront probablement admissibles aux crédits d’impôt.
Le montant des investissements correspond presque au double des engagements de dépenses en capital pris dans les mêmes secteurs en 2021, et à près de 20 fois le montant de 2019. Les semi-conducteurs, les véhicules électriques et les batteries ont capté l’essentiel des investissements. Le Financial Times a identifié 21 investissements liés aux semi-conducteurs et plus de trois douzaines de projets visant à dynamiser la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques aux États-Unis.
Plus de 75 % de tous les investissements sont dirigés vers les districts du Congrès tenus par les républicains, où ils créeront 58 000 emplois. La flambée des promesses de dépenses dans les zones républicaines survient malgré les votes du parti contre ces deux lois au Congrès. Certains membres du parti restent critiques à l’égard de la législation.
Environ un tiers de tous les investissements annoncés depuis août impliquent un investisseur étranger, avec près de deux douzaines de projets provenant d’entreprises basées au Japon, en Corée du Sud et à Taïwan. Cela inclut le projet de 5,5 milliards de dollars de LG Energy Solution en Arizona, annoncé en mars, qui constitue le plus gros investissement dans les batteries jamais réalisé aux États-Unis.
Les analystes affirment que ces investissements des alliés asiatiques des États-Unis sont également des tentatives de diversification pour s’affranchir de leur dépendance vis-à-vis des chaînes d’approvisionnement chinoises. Toutefois, les investisseurs chinois se disputent également une participation dans la chaîne d’approvisionnement américaine. Alors que les deux lois contiennent des clauses anti-Chine, le gouvernement américain n’a pas encore statué sur la mesure dans laquelle les entreprises chinoises peuvent participer à la construction d’installations américaines.
La concurrence est féroce entre les États pour remporter les plus grands projets de fabrication. Le plus grand ensemble d’incitatifs divulgués jusqu’ici est le montant de 5,5 milliards de dollars accordé à Micron pour la construction d’une usine de semi-conducteurs de 20 milliards de dollars à Clay, dans l’État de New York.
Selon une recherche du Financial Times, la politique industrielle du président Biden commence à porter ses fruits. La Loi sur la réduction de l’inflation (IRA) et la CHIPS & Science Act, adoptées en août dernier, comprennent ensemble plus de 400 milliards de dollars US de crédits d’impôt, de subventions et de prêts destinés à favoriser une industrie nationale des semi-conducteurs et une base de fabrication de technologies propres. La législation visait à contrer la domination de la Chine dans des secteurs stratégiques tels que les véhicules électriques et à rapatrier des emplois de l’étranger.
Le Financial Times a identifié plus de 75 annonces de projets de fabrication à grande échelle aux États-Unis depuis l’adoption de ces deux politiques industrielles. En date du 14 avril, ils promettaient de créer au moins 82 000 emplois. Bien qu’ils ne découlent pas tous directement de l’adoption de ces projets de loi, ils seront probablement admissibles aux crédits d’impôt.
Le montant des investissements correspond presque au double des engagements de dépenses en capital pris dans les mêmes secteurs en 2021, et à près de 20 fois le montant de 2019. Les semi-conducteurs, les véhicules électriques et les batteries ont capté l’essentiel des investissements. Le Financial Times a identifié 21 investissements liés aux semi-conducteurs et plus de trois douzaines de projets visant à dynamiser la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques aux États-Unis.
Plus de 75 % de tous les investissements sont dirigés vers les districts du Congrès tenus par les républicains, où ils créeront 58 000 emplois. La flambée des promesses de dépenses dans les zones républicaines survient malgré les votes du parti contre ces deux lois au Congrès. Certains membres du parti restent critiques à l’égard de la législation.
Environ un tiers de tous les investissements annoncés depuis août impliquent un investisseur étranger, avec près de deux douzaines de projets provenant d’entreprises basées au Japon, en Corée du Sud et à Taïwan. Cela inclut le projet de 5,5 milliards de dollars de LG Energy Solution en Arizona, annoncé en mars, qui constitue le plus gros investissement dans les batteries jamais réalisé aux États-Unis.
Les analystes affirment que ces investissements des alliés asiatiques des États-Unis sont également des tentatives de diversification pour s’affranchir de leur dépendance vis-à-vis des chaînes d’approvisionnement chinoises. Toutefois, les investisseurs chinois se disputent également une participation dans la chaîne d’approvisionnement américaine. Alors que les deux lois contiennent des clauses anti-Chine, le gouvernement américain n’a pas encore statué sur la mesure dans laquelle les entreprises chinoises peuvent participer à la construction d’installations américaines.
La concurrence est féroce entre les États pour remporter les plus grands projets de fabrication. Le plus grand ensemble d’incitatifs divulgués jusqu’ici est le montant de 5,5 milliards de dollars accordé à Micron pour la construction d’une usine de semi-conducteurs de 20 milliards de dollars à Clay, dans l’État de New York.