Les emplois en STIM bien rémunérés deviennent plus accessibles pour ceux qui n’ont pas de diplôme
Les carrières dans les sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STIM) commandent souvent des salaires plus élevés, mais elles ne requièrent pas nécessairement des études supérieures, soutient un article du Globe and Mail. En effet, la montée en flèche de la demande associée à la montée en puissance des programmes de formation alternatifs – tels que l'éducation en ligne et les cours intensifs – crée plus d'occasions d'entrer dans le domaine pour les Canadiens sans formation postsecondaire formelle.
Selon une étude récente menée par IBM Canada, moins de 10 % des étudiants, chercheurs d'emploi et personnes en reconversion travaillent actuellement dans les STIM, bien qu'environ la moitié des membres de chaque groupe affirment avoir de l'intérêt pour une carrière dans ce secteur. De plus, 66 % n'ont pas l'impression d'avoir une éducation formelle suffisante pour faire la transition.
Le directeur général de la technologie pour IBM Canada déclare : « Puisqu'il y a une pénurie de compétences sur le marché, je vois un nombre croissant d'employeurs qui recherchent un ensemble de compétences, pas un diplôme postsecondaire. ».
Ce déficit de compétences a finalement inspiré IBM à mettre au point Skills Build, une plateforme de formation en ligne qui propose 1 000 cours en 19 langues sur des sujets allant des compétences hautement techniques aux compétences plus humaines. Le programme d'apprentissage en ligne gratuit et flexible permet à n'importe qui d'obtenir des « certificats numériques » et est offert en partenariat avec 90 organisations mondiales, dont cinq au Canada. IBM vise à former 30 millions de personnes sur la plateforme d'ici 2030.
Aujourd'hui, de nombreux postes dans le secteur technologique canadien ne mentionnent pas l'enseignement supérieur parmi les exigences. Selon une analyse de 1 000 postes vacants au Canada publiés sur LinkedIn par la plateforme d'apprentissage en ligne ELVTR, 98 % des postes de concepteur de réalité virtuelle et de réalité augmentée, 97 % des postes de concepteur de jeux, 91 % des postes de concepteur d'expérience utilisateur et d'interface utilisateur, et 80 % des postes de développeur mobile ne nécessitent pas de diplôme. De plus, le salaire de base moyen le plus bas pour ces postes est supérieur à 66 000 $, certains atteignant en moyenne plus de 85 000 $.
Selon le directeur général d'ELVTR, « Cela ne veut pas dire que l'éducation n'est pas importante – l'éducation est plus essentielle que jamais –, mais les façons dont les gens peuvent s'instruire ont radicalement changé. ». Il ajoute que le secteur de la technologie a largement mené la charge en s'éloignant des titres de compétences traditionnels lors de l'évaluation des candidats, grâce aux pénuries continues de compétences. Le principal obstacle est de décrocher ce premier emploi important dans un nouveau domaine. L'autre obstacle important est interne, car poursuivre un nouveau cheminement de carrière peut sembler intimidant.
Les carrières dans les sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STIM) commandent souvent des salaires plus élevés, mais elles ne requièrent pas nécessairement des études supérieures, soutient un article du Globe and Mail. En effet, la montée en flèche de la demande associée à la montée en puissance des programmes de formation alternatifs – tels que l'éducation en ligne et les cours intensifs – crée plus d'occasions d'entrer dans le domaine pour les Canadiens sans formation postsecondaire formelle.
Selon une étude récente menée par IBM Canada, moins de 10 % des étudiants, chercheurs d'emploi et personnes en reconversion travaillent actuellement dans les STIM, bien qu'environ la moitié des membres de chaque groupe affirment avoir de l'intérêt pour une carrière dans ce secteur. De plus, 66 % n'ont pas l'impression d'avoir une éducation formelle suffisante pour faire la transition.
Le directeur général de la technologie pour IBM Canada déclare : « Puisqu'il y a une pénurie de compétences sur le marché, je vois un nombre croissant d'employeurs qui recherchent un ensemble de compétences, pas un diplôme postsecondaire. ».
Ce déficit de compétences a finalement inspiré IBM à mettre au point Skills Build, une plateforme de formation en ligne qui propose 1 000 cours en 19 langues sur des sujets allant des compétences hautement techniques aux compétences plus humaines. Le programme d'apprentissage en ligne gratuit et flexible permet à n'importe qui d'obtenir des « certificats numériques » et est offert en partenariat avec 90 organisations mondiales, dont cinq au Canada. IBM vise à former 30 millions de personnes sur la plateforme d'ici 2030.
Aujourd'hui, de nombreux postes dans le secteur technologique canadien ne mentionnent pas l'enseignement supérieur parmi les exigences. Selon une analyse de 1 000 postes vacants au Canada publiés sur LinkedIn par la plateforme d'apprentissage en ligne ELVTR, 98 % des postes de concepteur de réalité virtuelle et de réalité augmentée, 97 % des postes de concepteur de jeux, 91 % des postes de concepteur d'expérience utilisateur et d'interface utilisateur, et 80 % des postes de développeur mobile ne nécessitent pas de diplôme. De plus, le salaire de base moyen le plus bas pour ces postes est supérieur à 66 000 $, certains atteignant en moyenne plus de 85 000 $.
Selon le directeur général d'ELVTR, « Cela ne veut pas dire que l'éducation n'est pas importante – l'éducation est plus essentielle que jamais –, mais les façons dont les gens peuvent s'instruire ont radicalement changé. ». Il ajoute que le secteur de la technologie a largement mené la charge en s'éloignant des titres de compétences traditionnels lors de l'évaluation des candidats, grâce aux pénuries continues de compétences. Le principal obstacle est de décrocher ce premier emploi important dans un nouveau domaine. L'autre obstacle important est interne, car poursuivre un nouveau cheminement de carrière peut sembler intimidant.