Les effets sur la productivité et l’encadrement façonnent l’adoption de l’IA
Commentant l’adoption de l’intelligence artificielle (IA), un article de PYMNTS souligne les questionnements de la Réserve fédérale des États-Unis concernant l’ampleur de l’augmentation de la productivité attribuable à l’IA. En effet, selon Lisa Cook, la gouverneure de cette organisation, le décalage entre les innovations en matière d’IA et les gains de productivité actuels est la preuve que les attentes d’une augmentation immédiate de la productivité en vertu de l’IA doivent être tempérées. Aux dires de Cook, « les gains de productivité récents ont été modestes malgré des changements plutôt impressionnants dans les technologies de l’information ».
De plus, les bénéfices économiques tangibles associés à l’adoption de l’IA générative restent difficiles à saisir, malgré des investissements massifs dans un marché qui devrait atteindre, dit-on, 1 300 milliards de dollars d’ici 2033. Apparemment, la productivité américaine n’aurait augmenté que de 2,7 % au deuxième trimestre par rapport à la même période l’année dernière, a déclaré Cook.
Néanmoins, la gouverneure est optimiste quant au potentiel à long terme de l’IA à mesure que son utilisation « se répand dans toute l’économie, suscite l’innovation en aval et continue de s’améliorer au fil du temps ». Ainsi donc, l’adoption de cette technologie de la part des entreprises et la capacité des employés à l’utiliser devraient créer les conditions pour une plus grande productivité et, à terme, une augmentation des salaires.
Selon l’article, les réticences de Lisa Cook contrasteraient avec le dynamisme de l’Union européenne, qui travaille déjà à la rédaction des lignes directrices pour encadrer l’utilisation de cette technologie. En effet, la Commission européenne a fait appel à 13 experts indépendants pour diriger l’élaboration d’un code de bonnes pratiques pour l’IA à usage général.
Selon une communication d’Inside Global Tech, ce travail s’appuie sur un processus de consultation, démarré le 30 juillet, qui offre aux parties prenantes la possibilité de s’exprimer sur les sujets qui seront couverts par le code 2024. La Commission a l’intention de finaliser le code d’ici avril 2025, soit 9 mois à compter de l’entrée en vigueur de la loi sur l’IA, le 1er août 2024.
Il y aurait trois sujets principaux :
- La transparence et le droit d’auteur : cela concerne la documentation et les politiques que les fournisseurs de modèles d’IA à usage général doivent mettre en place pour se conformer à la législation européenne sur le droit d’auteur.
- Les modèles d’IA à usage général à risque systémique : cela fait référence aux politiques et aux procédures qui permettront de classer, d’identifier, d’évaluer, d’atténuer et de régir en interne les risques systémiques associés à certains modèles d’IA à usage général.
- L’examen et le suivi du code de déontologie relatif à l’IA à usage général : cela concerne la manière dont le Bureau de l’IA encouragera et facilitera l’examen et l’adaptation du code après sa mise en œuvre initiale.
Commentant l’adoption de l’intelligence artificielle (IA), un article de PYMNTS souligne les questionnements de la Réserve fédérale des États-Unis concernant l’ampleur de l’augmentation de la productivité attribuable à l’IA. En effet, selon Lisa Cook, la gouverneure de cette organisation, le décalage entre les innovations en matière d’IA et les gains de productivité actuels est la preuve que les attentes d’une augmentation immédiate de la productivité en vertu de l’IA doivent être tempérées. Aux dires de Cook, « les gains de productivité récents ont été modestes malgré des changements plutôt impressionnants dans les technologies de l’information ».
De plus, les bénéfices économiques tangibles associés à l’adoption de l’IA générative restent difficiles à saisir, malgré des investissements massifs dans un marché qui devrait atteindre, dit-on, 1 300 milliards de dollars d’ici 2033. Apparemment, la productivité américaine n’aurait augmenté que de 2,7 % au deuxième trimestre par rapport à la même période l’année dernière, a déclaré Cook.
Néanmoins, la gouverneure est optimiste quant au potentiel à long terme de l’IA à mesure que son utilisation « se répand dans toute l’économie, suscite l’innovation en aval et continue de s’améliorer au fil du temps ». Ainsi donc, l’adoption de cette technologie de la part des entreprises et la capacité des employés à l’utiliser devraient créer les conditions pour une plus grande productivité et, à terme, une augmentation des salaires.
Selon l’article, les réticences de Lisa Cook contrasteraient avec le dynamisme de l’Union européenne, qui travaille déjà à la rédaction des lignes directrices pour encadrer l’utilisation de cette technologie. En effet, la Commission européenne a fait appel à 13 experts indépendants pour diriger l’élaboration d’un code de bonnes pratiques pour l’IA à usage général.
Selon une communication d’Inside Global Tech, ce travail s’appuie sur un processus de consultation, démarré le 30 juillet, qui offre aux parties prenantes la possibilité de s’exprimer sur les sujets qui seront couverts par le code 2024. La Commission a l’intention de finaliser le code d’ici avril 2025, soit 9 mois à compter de l’entrée en vigueur de la loi sur l’IA, le 1er août 2024.
Il y aurait trois sujets principaux :
- La transparence et le droit d’auteur : cela concerne la documentation et les politiques que les fournisseurs de modèles d’IA à usage général doivent mettre en place pour se conformer à la législation européenne sur le droit d’auteur.
- Les modèles d’IA à usage général à risque systémique : cela fait référence aux politiques et aux procédures qui permettront de classer, d’identifier, d’évaluer, d’atténuer et de régir en interne les risques systémiques associés à certains modèles d’IA à usage général.
- L’examen et le suivi du code de déontologie relatif à l’IA à usage général : cela concerne la manière dont le Bureau de l’IA encouragera et facilitera l’examen et l’adaptation du code après sa mise en œuvre initiale.