Les échanges de services sont-ils devenus plus restrictifs dans les pays de l’OCDE?
Les services demeurent un puissant moteur de croissance économique, représentant plus de 5 000 milliards de dollars américains d’exportations des pays membres de l’OCDE.
La quantification des régimes de services par pays et au fil du temps par l’OCDE vise à éclairer les décisions des décideurs politiques, des régulateurs et des exportateurs ainsi qu’à informer les universitaires. Voici les messages clés de cette édition 2024 de l’Indice de restriction des échanges de services (IRES) de l’OCDE :
- L’accès au marché et les obstacles réglementaires continuent d’entraver le commerce des services. Les nouvelles données de l’IRES de l’OCDE montrent que les obstacles au commerce des services restent à des niveaux élevés et, dans certains pays, continuent d’augmenter. Ces restrictions sont asymétriques selon les pays et les secteurs, ce qui crée des conditions de concurrence inégales à l’échelle mondiale.
- Dans tous les secteurs des services, le rythme et l’ampleur des réformes ont été modérés en 2024 par rapport à 2023. Cela suggère un ralentissement des efforts mondiaux visant à assouplir les obstacles réglementaires au commerce des services. Des augmentations des niveaux de restriction sont identifiées dans les 22 secteurs de services couverts.
- Le Japon, le Royaume-Uni et les Pays-Bas sont les pays les plus performants en 2024, avec les marchés les plus ouverts pour les services. L’Espagne, la Tchéquie, la Lettonie, le Portugal, l’Allemagne, le Chili et la Lituanie complètent le classement. À l’inverse, 31 des 51 économies de l’IRES maintiennent des restrictions supérieures à la moyenne de l’OCDE.
- Le Portugal, la Grèce et l’Inde sont les principaux pays réformateurs en 2023-2024, ayant mis en œuvre le plus haut degré de réformes de libéralisation.
- Les changements réglementaires concernant les conditions d’investissements étrangers dans les services et la circulation temporaire des fournisseurs de services sont fréquents en 2024. Plusieurs pays, comme les Pays-Bas, Singapour ou la Suède, ont adopté de nouveaux mécanismes de filtrage des investissements directs étrangers couvrant également les secteurs des services. Plusieurs pays européens ont également révisé les procédures de filtrage existantes pour améliorer la transparence et la clarté du processus.
- L’indice de restriction des échanges de services numériques de l’OCDE (IRES numérique) montre que les restrictions relatives au commerce numérique se sont accrues au fil du temps et continuent d’être très divergentes selon les pays.
- Les données de l’OCDE de la dernière décennie révèlent que les obstacles mondiaux au commerce des services restent élevés. La réduction de ces obstacles peut améliorer l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement, stimuler l’accès aux intrants étrangers et promouvoir l’innovation. La mise en œuvre de réformes ambitieuses du commerce des services pourrait potentiellement conduire à des économies de coûts commerciaux allant jusqu’à 1 000 milliards de dollars américains par an.
- L’IRES 2024 du Canada est supérieur à la moyenne de l’OCDE, mais relativement faible par rapport à tous les pays de l’échantillon. L’indice est resté inchangé par rapport à 2023. Le transport ferroviaire de marchandises est le secteur le plus ouvert au Canada, tandis que les services de messagerie sont les plus restreints, par rapport à la moyenne sectorielle. Malgré l’environnement globalement favorable au commerce des services, des restrictions subsistent dans certaines mesures à l’échelle de l’économie telles que le filtrage des investissements étrangers et les restrictions à la circulation des personnes.
Des marchés de services ouverts et bien réglementés sont essentiels pour faciliter la croissance économique, créer de nouvelles occasions d’emploi et promouvoir l’innovation. La rationalisation des réglementations, la réduction des obstacles inutiles et l’amélioration de la transparence peuvent ouvrir de nouvelles perspectives pour les entreprises et les consommateurs.
Les services demeurent un puissant moteur de croissance économique, représentant plus de 5 000 milliards de dollars américains d’exportations des pays membres de l’OCDE.
La quantification des régimes de services par pays et au fil du temps par l’OCDE vise à éclairer les décisions des décideurs politiques, des régulateurs et des exportateurs ainsi qu’à informer les universitaires. Voici les messages clés de cette édition 2024 de l’Indice de restriction des échanges de services (IRES) de l’OCDE :
- L’accès au marché et les obstacles réglementaires continuent d’entraver le commerce des services. Les nouvelles données de l’IRES de l’OCDE montrent que les obstacles au commerce des services restent à des niveaux élevés et, dans certains pays, continuent d’augmenter. Ces restrictions sont asymétriques selon les pays et les secteurs, ce qui crée des conditions de concurrence inégales à l’échelle mondiale.
- Dans tous les secteurs des services, le rythme et l’ampleur des réformes ont été modérés en 2024 par rapport à 2023. Cela suggère un ralentissement des efforts mondiaux visant à assouplir les obstacles réglementaires au commerce des services. Des augmentations des niveaux de restriction sont identifiées dans les 22 secteurs de services couverts.
- Le Japon, le Royaume-Uni et les Pays-Bas sont les pays les plus performants en 2024, avec les marchés les plus ouverts pour les services. L’Espagne, la Tchéquie, la Lettonie, le Portugal, l’Allemagne, le Chili et la Lituanie complètent le classement. À l’inverse, 31 des 51 économies de l’IRES maintiennent des restrictions supérieures à la moyenne de l’OCDE.
- Le Portugal, la Grèce et l’Inde sont les principaux pays réformateurs en 2023-2024, ayant mis en œuvre le plus haut degré de réformes de libéralisation.
- Les changements réglementaires concernant les conditions d’investissements étrangers dans les services et la circulation temporaire des fournisseurs de services sont fréquents en 2024. Plusieurs pays, comme les Pays-Bas, Singapour ou la Suède, ont adopté de nouveaux mécanismes de filtrage des investissements directs étrangers couvrant également les secteurs des services. Plusieurs pays européens ont également révisé les procédures de filtrage existantes pour améliorer la transparence et la clarté du processus.
- L’indice de restriction des échanges de services numériques de l’OCDE (IRES numérique) montre que les restrictions relatives au commerce numérique se sont accrues au fil du temps et continuent d’être très divergentes selon les pays.
- Les données de l’OCDE de la dernière décennie révèlent que les obstacles mondiaux au commerce des services restent élevés. La réduction de ces obstacles peut améliorer l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement, stimuler l’accès aux intrants étrangers et promouvoir l’innovation. La mise en œuvre de réformes ambitieuses du commerce des services pourrait potentiellement conduire à des économies de coûts commerciaux allant jusqu’à 1 000 milliards de dollars américains par an.
- L’IRES 2024 du Canada est supérieur à la moyenne de l’OCDE, mais relativement faible par rapport à tous les pays de l’échantillon. L’indice est resté inchangé par rapport à 2023. Le transport ferroviaire de marchandises est le secteur le plus ouvert au Canada, tandis que les services de messagerie sont les plus restreints, par rapport à la moyenne sectorielle. Malgré l’environnement globalement favorable au commerce des services, des restrictions subsistent dans certaines mesures à l’échelle de l’économie telles que le filtrage des investissements étrangers et les restrictions à la circulation des personnes.
Des marchés de services ouverts et bien réglementés sont essentiels pour faciliter la croissance économique, créer de nouvelles occasions d’emploi et promouvoir l’innovation. La rationalisation des réglementations, la réduction des obstacles inutiles et l’amélioration de la transparence peuvent ouvrir de nouvelles perspectives pour les entreprises et les consommateurs.