Les critères ESG ne mesurent pas l’impact social d’une entreprise
Dans un texte d’opinion publié sur le site RealClear Policy, R. David McLean, professeur de finance à l’Université Georgetown, affirme que les partisans d’un investissement basé sur des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance, ou ESG, ont promis que cette démarche transformerait la façon dont la performance des entreprises est mesurée, au bénéfice de la société.
Pourtant, loin d’être révolutionnaires, les facteurs ESG ne sont que la manifestation la plus récente d’un vieux mythe selon lequel les entreprises créent de la richesse pour leurs propriétaires, mais n’ont guère de valeur pour la société.
Lorsqu’une entreprise réalise des bénéfices, ses partenaires commerciaux ou parties prenantes, notamment ses clients, ses employés et ses fournisseurs, en profitent également. Pourtant, ces gains sont ignorés par les critères ESG et les autres systèmes de notation qui prétendent mesurer l’impact des entreprises sur la société.
Les parties prenantes d’une entreprise choisissent librement de faire affaire ou non avec elle. Un client achète un produit si sa valeur pour lui dépasse son prix. Un employé travaille pour une entreprise parce que ce qu’il reçoit en échange dépasse ce que n’importe quel autre emploi disponible lui offrirait. Un fournisseur s’engage à vendre à l’entreprise ses biens ou services si le prix de vente génère un profit pour lui. Tous ces gains pour les parties prenantes reflètent le fait que les entreprises à but lucratif apportent des contributions positives à la société.
Une récente étude du National Bureau of Economic Research évalue l’impact social d’une entreprise en mesurant les avantages qui reviennent à ses actionnaires et à diverses parties prenantes. L’étude tient également compte des externalités négatives (les effets secondaires néfastes qu’une entreprise peut produire), notamment les émissions de CO2. Parmi les entreprises incluses dans l’étude, laquelle a eu l’impact social positif le plus important? Walmart.
Oui, Walmart a obtenu le score le plus élevé parce qu’il s’agit d’une grande entreprise, donc son activité touche de nombreuses personnes. Elle vend des produits à bas prix principalement aux consommateurs à faible revenu, qui ont déclaré qu’il leur serait difficile d’acheter les mêmes produits à des prix plus élevés.
Pourtant, Walmart n’a qu’une note moyenne en matière de critères ESG, selon Sustainalytics, une importante société de notation ESG. L’étude a révélé que cette discordance était courante et conclut : « Les notations ESG et d’impact social existantes n’ont essentiellement aucun lien avec les mesures économiquement fondées utilisées dans l’étude ».
Dans un texte d’opinion publié sur le site RealClear Policy, R. David McLean, professeur de finance à l’Université Georgetown, affirme que les partisans d’un investissement basé sur des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance, ou ESG, ont promis que cette démarche transformerait la façon dont la performance des entreprises est mesurée, au bénéfice de la société.
Pourtant, loin d’être révolutionnaires, les facteurs ESG ne sont que la manifestation la plus récente d’un vieux mythe selon lequel les entreprises créent de la richesse pour leurs propriétaires, mais n’ont guère de valeur pour la société.
Lorsqu’une entreprise réalise des bénéfices, ses partenaires commerciaux ou parties prenantes, notamment ses clients, ses employés et ses fournisseurs, en profitent également. Pourtant, ces gains sont ignorés par les critères ESG et les autres systèmes de notation qui prétendent mesurer l’impact des entreprises sur la société.
Les parties prenantes d’une entreprise choisissent librement de faire affaire ou non avec elle. Un client achète un produit si sa valeur pour lui dépasse son prix. Un employé travaille pour une entreprise parce que ce qu’il reçoit en échange dépasse ce que n’importe quel autre emploi disponible lui offrirait. Un fournisseur s’engage à vendre à l’entreprise ses biens ou services si le prix de vente génère un profit pour lui. Tous ces gains pour les parties prenantes reflètent le fait que les entreprises à but lucratif apportent des contributions positives à la société.
Une récente étude du National Bureau of Economic Research évalue l’impact social d’une entreprise en mesurant les avantages qui reviennent à ses actionnaires et à diverses parties prenantes. L’étude tient également compte des externalités négatives (les effets secondaires néfastes qu’une entreprise peut produire), notamment les émissions de CO2. Parmi les entreprises incluses dans l’étude, laquelle a eu l’impact social positif le plus important? Walmart.
Oui, Walmart a obtenu le score le plus élevé parce qu’il s’agit d’une grande entreprise, donc son activité touche de nombreuses personnes. Elle vend des produits à bas prix principalement aux consommateurs à faible revenu, qui ont déclaré qu’il leur serait difficile d’acheter les mêmes produits à des prix plus élevés.
Pourtant, Walmart n’a qu’une note moyenne en matière de critères ESG, selon Sustainalytics, une importante société de notation ESG. L’étude a révélé que cette discordance était courante et conclut : « Les notations ESG et d’impact social existantes n’ont essentiellement aucun lien avec les mesures économiquement fondées utilisées dans l’étude ».