Les contraintes de la chaîne d’approvisionnement de l’industrie de l’aviation ont été une aubaine pour les spécialistes de l’entretien d’aéronefs
Le Financial Times indique que les difficultés qu’éprouvent les compagnies aériennes à composer avec la reprise de la demande après la pandémie ont été une aubaine pour l’industrie de la réparation et de l’entretien des aéronefs. En effet, la pénurie d’avions neufs causée par des problèmes de chaîne d’approvisionnement et une hausse des coûts de main-d’œuvre s’est traduite par une charge de travail accrue pour une industrie qui est cruciale pour le maintien des aéronefs en bon état de fonctionnement pour une période prolongée.
Dans le détail, le Financial Times explique que la pénurie de main-d’œuvre et de matières premières a entravé les projets des grands constructeurs, comme Airbus et Boeing, qui devaient répondre à la demande pour de nouveaux aéronefs. De surcroît, la chaîne d’approvisionnement s’est vue très tendue en raison de problèmes constatés sur certains moteurs.
Sans surprise, cela s’est traduit par le renforcement de l’industrie du marché de l’entretien, qui, aux dires des experts, reste très fort. Par exemple, Kevin Michaels, directeur du cabinet de conseil AeroDynamic Advisory, basé au Michigan, signale que les dépenses d’entretien – qui historiquement représentent entre 8 et 10 pour cent de la structure de coûts d’une compagnie aérienne – grimperaient à 110 milliards de dollars par an, soit environ 14 pour cent du chiffre d’affaires total. Il s’agirait d’un montant inédit.
Alors que la majeure partie de la crise de la chaîne d’approvisionnement était autrefois concentrée, selon Kevin Michaels, sur l’aspect manufacturier, de nos jours, on serait témoins d’une crise qui touche l’ensemble du marché secondaire en matière d’entretien, de réparation et de remise en état. C’est ainsi que les compagnies aériennes, déjà aux prises avec des coûts de carburant et de main-d’œuvre plus élevés, ont dû allouer des ressources supplémentaires pour l’entretien.
Le Financial Times mentionne qu’ensemble, Delta Air Lines, United Airlines et American Airlines ont dépensé 2,2 milliards de dollars en maintenance au troisième trimestre. Il s’agit d’une augmentation de 45 % par rapport à la même période en 2019. Les dépenses de ces trois entreprises sur 12 mois dépassent de 38 % leur niveau de 2019.
D’ailleurs, un facteur à considérer est la hausse des prix de l’entretien, qui est provoquée à son tour par les goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement et la pénurie de main-d’œuvre. Apparemment, selon les experts, les fournisseurs de services d’entretien et de remise en état pourraient imposer des augmentations allant de 15 à 20 % d’une année sur l’autre.
Le marché de l’entretien et de la remise en état est dominé par les équipementiers Airbus et Boeing ainsi que par les motoristes Rolls-Royce, Safran, Pratt & Whitney et General Electric. Ces entreprises fournissent toutes des services d’entretien et vendent des pièces de rechange. En fait, il semble que les bénéfices des constructeurs de moteurs découlent de l’entretien de leurs moteurs, plutôt que de la vente initiale, grâce à la disponibilité d’un vaste réseau d’ateliers de réparation distribués un peu partout sur la planète.
Le Financial Times indique que les difficultés qu’éprouvent les compagnies aériennes à composer avec la reprise de la demande après la pandémie ont été une aubaine pour l’industrie de la réparation et de l’entretien des aéronefs. En effet, la pénurie d’avions neufs causée par des problèmes de chaîne d’approvisionnement et une hausse des coûts de main-d’œuvre s’est traduite par une charge de travail accrue pour une industrie qui est cruciale pour le maintien des aéronefs en bon état de fonctionnement pour une période prolongée.
Dans le détail, le Financial Times explique que la pénurie de main-d’œuvre et de matières premières a entravé les projets des grands constructeurs, comme Airbus et Boeing, qui devaient répondre à la demande pour de nouveaux aéronefs. De surcroît, la chaîne d’approvisionnement s’est vue très tendue en raison de problèmes constatés sur certains moteurs.
Sans surprise, cela s’est traduit par le renforcement de l’industrie du marché de l’entretien, qui, aux dires des experts, reste très fort. Par exemple, Kevin Michaels, directeur du cabinet de conseil AeroDynamic Advisory, basé au Michigan, signale que les dépenses d’entretien – qui historiquement représentent entre 8 et 10 pour cent de la structure de coûts d’une compagnie aérienne – grimperaient à 110 milliards de dollars par an, soit environ 14 pour cent du chiffre d’affaires total. Il s’agirait d’un montant inédit.
Alors que la majeure partie de la crise de la chaîne d’approvisionnement était autrefois concentrée, selon Kevin Michaels, sur l’aspect manufacturier, de nos jours, on serait témoins d’une crise qui touche l’ensemble du marché secondaire en matière d’entretien, de réparation et de remise en état. C’est ainsi que les compagnies aériennes, déjà aux prises avec des coûts de carburant et de main-d’œuvre plus élevés, ont dû allouer des ressources supplémentaires pour l’entretien.
Le Financial Times mentionne qu’ensemble, Delta Air Lines, United Airlines et American Airlines ont dépensé 2,2 milliards de dollars en maintenance au troisième trimestre. Il s’agit d’une augmentation de 45 % par rapport à la même période en 2019. Les dépenses de ces trois entreprises sur 12 mois dépassent de 38 % leur niveau de 2019.
D’ailleurs, un facteur à considérer est la hausse des prix de l’entretien, qui est provoquée à son tour par les goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement et la pénurie de main-d’œuvre. Apparemment, selon les experts, les fournisseurs de services d’entretien et de remise en état pourraient imposer des augmentations allant de 15 à 20 % d’une année sur l’autre.
Le marché de l’entretien et de la remise en état est dominé par les équipementiers Airbus et Boeing ainsi que par les motoristes Rolls-Royce, Safran, Pratt & Whitney et General Electric. Ces entreprises fournissent toutes des services d’entretien et vendent des pièces de rechange. En fait, il semble que les bénéfices des constructeurs de moteurs découlent de l’entretien de leurs moteurs, plutôt que de la vente initiale, grâce à la disponibilité d’un vaste réseau d’ateliers de réparation distribués un peu partout sur la planète.