Les conditions météorologiques extrêmes et la désinformation nuisent à l'ordre mondial
Selon le Rapport sur les risques mondiaux 2024 du Forum économique mondial (FEM), dont le site fDi Intelligence a fait une synthèse, les conditions météorologiques extrêmes sont considérées comme la plus grande menace pour l'économie mondiale en 2024, tandis que la désinformation constitue une menace majeure pour l'ordre mondial dans les années à venir.
Le rapport présente les résultats de l'Enquête annuelle sur les risques, dans laquelle le FEM examine les réponses de plus de 1 400 experts en risques mondiaux, décideurs politiques et chefs d'entreprise. Il propose une analyse des risques mondiaux sur des horizons de un, deux et dix ans.
Le changement climatique s'avère le plus grand risque pour la prochaine décennie. Les deux tiers des personnes interrogées dans le cadre de l'Enquête mondiale sur la perception des risques 2023-2024 estiment que les « conditions météorologiques extrêmes » constituent le risque le plus important en 2024.
Cependant, la compréhension des risques environnementaux diffère selon les générations et entre les secteurs privé et public, souligne le rapport. Selon l'enquête, les répondants plus jeunes estiment davantage que ces risques sont plus préoccupants à court terme que les répondants plus âgés. En outre, l'étude révèle que ceux qui travaillent dans le secteur privé sont plus susceptibles de penser que les risques environnementaux « se matérialiseront sur une période plus longue » que leurs homologues du gouvernement ou du tiers secteur.
« Cette dissonance […] parmi les décideurs clés implique un alignement et une prise de décision sous-optimaux », indique le rapport, ce qui augmenterait à son tour le risque de « passer à côté de moments clés d'intervention ».
Parallèlement, le risque de mésinformation et de désinformation est devenu la principale préoccupation sur une période de deux ans. « Ne nécessitant plus un ensemble de compétences spécialisées, les interfaces faciles à utiliser pour les modèles d'intelligence artificielle à grande échelle ont déjà permis une explosion des informations falsifiées et des contenus dits "synthétiques" », indique le rapport.
Malgré les efforts des gouvernements et des régulateurs, « il existe un risque que certains gouvernements agissent trop lentement, confrontés à un compromis entre la prévention de la désinformation et la protection de la liberté d'expression, tandis que les gouvernements répressifs pourraient utiliser un contrôle réglementaire renforcé pour éroder les droits de la personne », ajoute le rapport.
Le rapport note également que, comme cette année s'annonce comme la plus grande année électorale de tous les temps, « le recours généralisé à la mésinformation, à la désinformation et aux outils permettant de les diffuser pourrait saper la légitimité des gouvernements nouvellement élus ».
Tout comme la désinformation, les « conflits armés interétatiques » sont apparus comme un risque majeur à court terme dans l'esprit de beaucoup, alors que le monde se trouve aux prises avec des guerres en Europe et au Moyen-Orient.
Ailleurs, les inquiétudes concernant l'inflation devraient devenir moins importantes qu'elles ne le sont actuellement. Le rapport place l'inflation au septième rang des risques les plus importants pour les deux prochaines années, mais celle-ci chute au trente-deuxième rang pour la prochaine décennie.
Selon le Rapport sur les risques mondiaux 2024 du Forum économique mondial (FEM), dont le site fDi Intelligence a fait une synthèse, les conditions météorologiques extrêmes sont considérées comme la plus grande menace pour l'économie mondiale en 2024, tandis que la désinformation constitue une menace majeure pour l'ordre mondial dans les années à venir.
Le rapport présente les résultats de l'Enquête annuelle sur les risques, dans laquelle le FEM examine les réponses de plus de 1 400 experts en risques mondiaux, décideurs politiques et chefs d'entreprise. Il propose une analyse des risques mondiaux sur des horizons de un, deux et dix ans.
Le changement climatique s'avère le plus grand risque pour la prochaine décennie. Les deux tiers des personnes interrogées dans le cadre de l'Enquête mondiale sur la perception des risques 2023-2024 estiment que les « conditions météorologiques extrêmes » constituent le risque le plus important en 2024.
Cependant, la compréhension des risques environnementaux diffère selon les générations et entre les secteurs privé et public, souligne le rapport. Selon l'enquête, les répondants plus jeunes estiment davantage que ces risques sont plus préoccupants à court terme que les répondants plus âgés. En outre, l'étude révèle que ceux qui travaillent dans le secteur privé sont plus susceptibles de penser que les risques environnementaux « se matérialiseront sur une période plus longue » que leurs homologues du gouvernement ou du tiers secteur.
« Cette dissonance […] parmi les décideurs clés implique un alignement et une prise de décision sous-optimaux », indique le rapport, ce qui augmenterait à son tour le risque de « passer à côté de moments clés d'intervention ».
Parallèlement, le risque de mésinformation et de désinformation est devenu la principale préoccupation sur une période de deux ans. « Ne nécessitant plus un ensemble de compétences spécialisées, les interfaces faciles à utiliser pour les modèles d'intelligence artificielle à grande échelle ont déjà permis une explosion des informations falsifiées et des contenus dits "synthétiques" », indique le rapport.
Malgré les efforts des gouvernements et des régulateurs, « il existe un risque que certains gouvernements agissent trop lentement, confrontés à un compromis entre la prévention de la désinformation et la protection de la liberté d'expression, tandis que les gouvernements répressifs pourraient utiliser un contrôle réglementaire renforcé pour éroder les droits de la personne », ajoute le rapport.
Le rapport note également que, comme cette année s'annonce comme la plus grande année électorale de tous les temps, « le recours généralisé à la mésinformation, à la désinformation et aux outils permettant de les diffuser pourrait saper la légitimité des gouvernements nouvellement élus ».
Tout comme la désinformation, les « conflits armés interétatiques » sont apparus comme un risque majeur à court terme dans l'esprit de beaucoup, alors que le monde se trouve aux prises avec des guerres en Europe et au Moyen-Orient.
Ailleurs, les inquiétudes concernant l'inflation devraient devenir moins importantes qu'elles ne le sont actuellement. Le rapport place l'inflation au septième rang des risques les plus importants pour les deux prochaines années, mais celle-ci chute au trente-deuxième rang pour la prochaine décennie.