Les avantages et les inquiétudes : l’impact de l’IA sur les entreprises sociales britanniques
Selon un article de Pionner Post, près de la moitié des entreprises sociales britanniques déclarent utiliser la technologie de l’intelligence artificielle (IA) d’une manière ou d’une autre. Ce sont les conclusions d’un rapport récent sur une enquête auprès d’un échantillon de 136 entreprises sociales, auxquelles il a été demandé pour la première fois de rendre compte de leur utilisation de l’IA.
Selon le Social Enterprise Barometer, publié par Social Enterprise UK (SEUK), les outils d’IA que les entreprises sociales interrogées utilisent le plus fréquemment sont la génération de texte à l’aide de grands modèles de langage (17 %), la création de contenu visuel et le traitement de données via l’apprentissage automatique (chacun utilisé par 10 % de l’échantillon). Aux dires de Dean Hochlaf, le responsable de la recherche et des politiques chez SEUK, « les entreprises sociales se tournent vers l’innovation, investissent dans l’innovation et dans l’avenir ».
L’article précise qu’avec l’adoption généralisée de l’IA, les entreprises sociales investissent dans l’avenir, car cette technologie leur permettrait de maximiser l’efficacité dans un contexte économique contraignant. Dean Hochlaf explique qu’après la reprise constatée suite au choc de la pandémie de COVID-19, la performance financière des entreprises sociales serait en légère baisse.
En effet, il semble que 50 % des entreprises sociales interrogées ont augmenté leur chiffre d’affaires au cours de l’année écoulée, contre 65 % en 2023. De plus, selon le rapport, la part des entreprises sociales déclarant une perte a augmenté de quatre points de pourcentage pour atteindre 30 % depuis l’année dernière.
Puisque la résolution des problèmes sociaux systémiques exige que les entreprises sociales puissent travailler au maximum de leurs capacités, les nouvelles technologies leur permettraient d’améliorer leur productivité et de réinvestir davantage de profits dans leurs missions sociales.
Le taux d’adoption de l’IA des entreprises sociales est encore plus frappant si on le compare avec les chiffres des entreprises britanniques en général. Même si l’on met en garde sur le risque des comparaisons hâtives, étant donné la faible taille de l’échantillon, on note que, selon les données de l’Office for National Statistics, 85 % des entreprises britanniques ont déclaré ne pas utiliser la technologie de l’IA. Ce pourcentage est de seulement 49 % pour les entreprises sociales, selon l’étude de SEUK.
Il y aurait cependant des inquiétudes quant aux répercussions de longue portée de l’IA sur les entreprises sociales, par exemple, en ce qui concerne le marché de l’emploi ou la concentration du pouvoir entre les mains de grandes entreprises. C’est pourquoi, selon Dean Hochlaf, l’IA pourrait entraîner des perturbations sociales et, de ce fait, ces technologies devraient rester « disponibles, accessibles et abordables ».
Selon un article de Pionner Post, près de la moitié des entreprises sociales britanniques déclarent utiliser la technologie de l’intelligence artificielle (IA) d’une manière ou d’une autre. Ce sont les conclusions d’un rapport récent sur une enquête auprès d’un échantillon de 136 entreprises sociales, auxquelles il a été demandé pour la première fois de rendre compte de leur utilisation de l’IA.
Selon le Social Enterprise Barometer, publié par Social Enterprise UK (SEUK), les outils d’IA que les entreprises sociales interrogées utilisent le plus fréquemment sont la génération de texte à l’aide de grands modèles de langage (17 %), la création de contenu visuel et le traitement de données via l’apprentissage automatique (chacun utilisé par 10 % de l’échantillon). Aux dires de Dean Hochlaf, le responsable de la recherche et des politiques chez SEUK, « les entreprises sociales se tournent vers l’innovation, investissent dans l’innovation et dans l’avenir ».
L’article précise qu’avec l’adoption généralisée de l’IA, les entreprises sociales investissent dans l’avenir, car cette technologie leur permettrait de maximiser l’efficacité dans un contexte économique contraignant. Dean Hochlaf explique qu’après la reprise constatée suite au choc de la pandémie de COVID-19, la performance financière des entreprises sociales serait en légère baisse.
En effet, il semble que 50 % des entreprises sociales interrogées ont augmenté leur chiffre d’affaires au cours de l’année écoulée, contre 65 % en 2023. De plus, selon le rapport, la part des entreprises sociales déclarant une perte a augmenté de quatre points de pourcentage pour atteindre 30 % depuis l’année dernière.
Puisque la résolution des problèmes sociaux systémiques exige que les entreprises sociales puissent travailler au maximum de leurs capacités, les nouvelles technologies leur permettraient d’améliorer leur productivité et de réinvestir davantage de profits dans leurs missions sociales.
Le taux d’adoption de l’IA des entreprises sociales est encore plus frappant si on le compare avec les chiffres des entreprises britanniques en général. Même si l’on met en garde sur le risque des comparaisons hâtives, étant donné la faible taille de l’échantillon, on note que, selon les données de l’Office for National Statistics, 85 % des entreprises britanniques ont déclaré ne pas utiliser la technologie de l’IA. Ce pourcentage est de seulement 49 % pour les entreprises sociales, selon l’étude de SEUK.
Il y aurait cependant des inquiétudes quant aux répercussions de longue portée de l’IA sur les entreprises sociales, par exemple, en ce qui concerne le marché de l’emploi ou la concentration du pouvoir entre les mains de grandes entreprises. C’est pourquoi, selon Dean Hochlaf, l’IA pourrait entraîner des perturbations sociales et, de ce fait, ces technologies devraient rester « disponibles, accessibles et abordables ».