Les avantages de la numérisation des processus commerciaux et les obstacles transfrontaliers à leur adoption
La numérisation du commerce consiste en l’amélioration ou l’activation des processus en tirant parti des technologies numériques et des données numérisées. Dans le contexte du commerce international, cela implique la numérisation des flux d’informations liés au commerce. La numérisation permettra l’échange de données, de documents et d’autorisations électroniques liés au commerce entre les parties de la chaîne de valeur.
La numérisation du commerce suscite l’intérêt des décideurs comme moyen de réduire les coûts de transaction, de stimuler le commerce, de faire baisser les prix et de générer de la croissance économique. Le gouvernement britannique a reconnu ce potentiel avec d’importantes initiatives politiques dans le cadre de sa stratégie frontalière 2025. Il s’agit notamment du projet de loi sur les documents commerciaux électroniques et du développement d’un guichet unique pour le commerce, ainsi que des engagements négociés dans les accords de libre-échange et les accords commerciaux numériques soutenant le développement de systèmes commerciaux numériques avec les partenaires commerciaux.
Dans ce contexte, le ministère des Affaires et du Commerce a chargé le Trade Policy Hub de la London School of Economics de développer davantage la base de preuves à propos de trois types de technologies pertinentes :
- Les systèmes commerciaux numériques, notamment :
- les documents d’administration commerciale numérisés et sans papier requis par les autorités gouvernementales;
- les documents commerciaux numérisés et dématérialisés à l’appui des transactions commerciales;
- les systèmes de guichet unique avancés et autres plateformes facilitant l’échange de documents commerciaux numériques.
- Les facilitateurs existants de transactions électroniques avec un potentiel de déploiement plus important, notamment les contrats électroniques, l’authentification électronique, etc.
- La chaîne de blocs et l’IA, en tant que technologies ayant le potentiel de développer et d’améliorer davantage les systèmes de commerce numérique à l’avenir.
Plus précisément, ce projet vise à quantifier les avantages associés à chacune de ces technologies et à identifier les éventuels obstacles à leur mise en œuvre. Après un examen approfondi de la littérature existante et la réalisation de diverses analyses économétriques, les réductions des coûts commerciaux associés à chaque technologie sont dérivées comme intrants pour une modélisation. Des simulations sont ensuite réalisées pour estimer leurs effets potentiels sur l’économie au sens large.
Les gains immédiats sont évidents, les exportations bilatérales du Royaume-Uni devant augmenter de 3,9 % dans l’agriculture et de 6,8 % dans les biens non agricoles par rapport à une base de référence de numérisation existante.
Une grande partie de ces échanges est créée par la facilitation accélérée des échanges, qui réduit les coûts des échanges bilatéraux. L’adoption de toutes les technologies combinées pourrait donc conduire à une augmentation du PIB britannique pouvant atteindre 1,3 %. Cette augmentation peut être largement attribuée au changement technologique, avec également des gains d’efficacité allocative évidents. En d’autres termes, en accélérant le processus commercial et en réduisant les coûts de main-d’œuvre et de capital associés, ces technologies auront un effet à la baisse sur les prix à la production. À l’inverse, l’adoption universelle des contrats électroniques dans le commerce des services n’est associée à aucun changement perceptible de l’indice des prix des dépenses de consommation privée au Royaume-Uni.
Enfin, plusieurs obstacles nationaux et transfrontaliers à la mise en œuvre ont été identifiés. Il s’agit notamment des problèmes d’interopérabilité et de l’adoption de lois types dans les lois nationales. Cependant, dans presque tous les cas, les experts ont cité les investissements initiaux et les coûts de transition parmi les principaux obstacles. Les obstacles à l’adoption de ces technologies par le secteur privé ne doivent pas être sous-estimés.
La numérisation du commerce consiste en l’amélioration ou l’activation des processus en tirant parti des technologies numériques et des données numérisées. Dans le contexte du commerce international, cela implique la numérisation des flux d’informations liés au commerce. La numérisation permettra l’échange de données, de documents et d’autorisations électroniques liés au commerce entre les parties de la chaîne de valeur.
La numérisation du commerce suscite l’intérêt des décideurs comme moyen de réduire les coûts de transaction, de stimuler le commerce, de faire baisser les prix et de générer de la croissance économique. Le gouvernement britannique a reconnu ce potentiel avec d’importantes initiatives politiques dans le cadre de sa stratégie frontalière 2025. Il s’agit notamment du projet de loi sur les documents commerciaux électroniques et du développement d’un guichet unique pour le commerce, ainsi que des engagements négociés dans les accords de libre-échange et les accords commerciaux numériques soutenant le développement de systèmes commerciaux numériques avec les partenaires commerciaux.
Dans ce contexte, le ministère des Affaires et du Commerce a chargé le Trade Policy Hub de la London School of Economics de développer davantage la base de preuves à propos de trois types de technologies pertinentes :
- Les systèmes commerciaux numériques, notamment :
- les documents d’administration commerciale numérisés et sans papier requis par les autorités gouvernementales;
- les documents commerciaux numérisés et dématérialisés à l’appui des transactions commerciales;
- les systèmes de guichet unique avancés et autres plateformes facilitant l’échange de documents commerciaux numériques.
- Les facilitateurs existants de transactions électroniques avec un potentiel de déploiement plus important, notamment les contrats électroniques, l’authentification électronique, etc.
- La chaîne de blocs et l’IA, en tant que technologies ayant le potentiel de développer et d’améliorer davantage les systèmes de commerce numérique à l’avenir.
Plus précisément, ce projet vise à quantifier les avantages associés à chacune de ces technologies et à identifier les éventuels obstacles à leur mise en œuvre. Après un examen approfondi de la littérature existante et la réalisation de diverses analyses économétriques, les réductions des coûts commerciaux associés à chaque technologie sont dérivées comme intrants pour une modélisation. Des simulations sont ensuite réalisées pour estimer leurs effets potentiels sur l’économie au sens large.
Les gains immédiats sont évidents, les exportations bilatérales du Royaume-Uni devant augmenter de 3,9 % dans l’agriculture et de 6,8 % dans les biens non agricoles par rapport à une base de référence de numérisation existante.
Une grande partie de ces échanges est créée par la facilitation accélérée des échanges, qui réduit les coûts des échanges bilatéraux. L’adoption de toutes les technologies combinées pourrait donc conduire à une augmentation du PIB britannique pouvant atteindre 1,3 %. Cette augmentation peut être largement attribuée au changement technologique, avec également des gains d’efficacité allocative évidents. En d’autres termes, en accélérant le processus commercial et en réduisant les coûts de main-d’œuvre et de capital associés, ces technologies auront un effet à la baisse sur les prix à la production. À l’inverse, l’adoption universelle des contrats électroniques dans le commerce des services n’est associée à aucun changement perceptible de l’indice des prix des dépenses de consommation privée au Royaume-Uni.
Enfin, plusieurs obstacles nationaux et transfrontaliers à la mise en œuvre ont été identifiés. Il s’agit notamment des problèmes d’interopérabilité et de l’adoption de lois types dans les lois nationales. Cependant, dans presque tous les cas, les experts ont cité les investissements initiaux et les coûts de transition parmi les principaux obstacles. Les obstacles à l’adoption de ces technologies par le secteur privé ne doivent pas être sous-estimés.