Les attentes logistiques en Amérique du Nord seraient prometteuses pour 2024, selon un rapport d’Averitt
MH&L commente les conclusions du rapport State of the North American Supply Chainpublié par Averitt, une entreprise spécialiste dans la prestation de services de chaîne d’approvisionnement. L’enquête, effectuée auprès de 1 400 expéditeurs de divers secteurs, a révélé que dans l’ensemble, les attentes logistiques en Amérique du Nord seraient prometteuses pour 2024. La plupart des répondants (67 %) ont affirmé qu’ils prévoyaient une augmentation du fret en 2024 comparativement à 2023. Cela représente un gain de quatre points de pourcentage par rapport à l’enquête de l’année passée.
Le rapport note que, malgré la résilience dont a fait preuve l’économie des États-Unis en 2023, les effets de la diminution rapide du volume des expéditions se font encore sentir dans le secteur du transport de marchandises. Un exemple est la faillite du géant du camionnage Yellow Corporation, qui a fermé ses portes en août 2023 après des années de difficultés économiques. C’est pourquoi, selon MH&L, les acteurs de ce secteur de l’économie se demandent quand reprendra la croissance traditionnelle et durable, après le dégonflement de la bulle post pandémique.
En outre, 26 % des répondants ont signalé qu’ils étaient presque certains d’utiliser des services de fret aérien en 2024. Cela représente une augmentation de trois points de pourcentage par rapport à l’année précédente. En plus de ces derniers, 20 % des expéditeurs se seraient également montrés intéressés par ce mode de transport. L’intérêt pour les services de fret ferroviaires (ou intermodaux) suit une tendance semblable. 20 % des expéditeurs seraient portés à les utiliser en 2024, contre 17 % en 2023. Ce taux permettrait de revenir à un niveau jamais vu depuis 2019, soit l’année ayant précédé la pandémie.
La remontée de l’intérêt pour le fret ferroviaire pourrait être associée à un processus de rationalisation qui survient à un moment où de plus en plus d’entreprises délocalisent leurs activités au Mexique. En effet, la fusion de Canadien Pacifique et de Kansas City Southern a fait émerger le CPKC, qui est devenu le premier réseau ferroviaire transnational du continent. Il s’agirait de la première grande fusion ferroviaire depuis plus de deux décennies, assurant le fonctionnement d’un réseau transfrontalier s’étendant à travers le Canada, les États-Unis et le Mexique.
Enfin, les ports de la côte ouest semblent attirer l’intérêt des expéditeurs (4 points de pourcentage de plus par rapport aux attentes pour 2023). Par contre, pour les ports de la côte est, le pourcentage est passé de 48 % en 2023 à 46 % en 2024. Enfin, pour les ports de la côte du Golfe, l’enquête a enregistré un gain de 3 points de pourcentage pour 2024 (25 %) par rapport à 2023 (22 %).
MH&L commente les conclusions du rapport State of the North American Supply Chainpublié par Averitt, une entreprise spécialiste dans la prestation de services de chaîne d’approvisionnement. L’enquête, effectuée auprès de 1 400 expéditeurs de divers secteurs, a révélé que dans l’ensemble, les attentes logistiques en Amérique du Nord seraient prometteuses pour 2024. La plupart des répondants (67 %) ont affirmé qu’ils prévoyaient une augmentation du fret en 2024 comparativement à 2023. Cela représente un gain de quatre points de pourcentage par rapport à l’enquête de l’année passée.
Le rapport note que, malgré la résilience dont a fait preuve l’économie des États-Unis en 2023, les effets de la diminution rapide du volume des expéditions se font encore sentir dans le secteur du transport de marchandises. Un exemple est la faillite du géant du camionnage Yellow Corporation, qui a fermé ses portes en août 2023 après des années de difficultés économiques. C’est pourquoi, selon MH&L, les acteurs de ce secteur de l’économie se demandent quand reprendra la croissance traditionnelle et durable, après le dégonflement de la bulle post pandémique.
En outre, 26 % des répondants ont signalé qu’ils étaient presque certains d’utiliser des services de fret aérien en 2024. Cela représente une augmentation de trois points de pourcentage par rapport à l’année précédente. En plus de ces derniers, 20 % des expéditeurs se seraient également montrés intéressés par ce mode de transport. L’intérêt pour les services de fret ferroviaires (ou intermodaux) suit une tendance semblable. 20 % des expéditeurs seraient portés à les utiliser en 2024, contre 17 % en 2023. Ce taux permettrait de revenir à un niveau jamais vu depuis 2019, soit l’année ayant précédé la pandémie.
La remontée de l’intérêt pour le fret ferroviaire pourrait être associée à un processus de rationalisation qui survient à un moment où de plus en plus d’entreprises délocalisent leurs activités au Mexique. En effet, la fusion de Canadien Pacifique et de Kansas City Southern a fait émerger le CPKC, qui est devenu le premier réseau ferroviaire transnational du continent. Il s’agirait de la première grande fusion ferroviaire depuis plus de deux décennies, assurant le fonctionnement d’un réseau transfrontalier s’étendant à travers le Canada, les États-Unis et le Mexique.
Enfin, les ports de la côte ouest semblent attirer l’intérêt des expéditeurs (4 points de pourcentage de plus par rapport aux attentes pour 2023). Par contre, pour les ports de la côte est, le pourcentage est passé de 48 % en 2023 à 46 % en 2024. Enfin, pour les ports de la côte du Golfe, l’enquête a enregistré un gain de 3 points de pourcentage pour 2024 (25 %) par rapport à 2023 (22 %).