Les analyses et prédictions sur l'IA générative et son impact sur les entreprises se multiplient
ZDNet analyse les multiples analyses et prédictions que suscitent l'avènement de l'intelligence artificielle (IA) générative et ses répercussions sur le fonctionnement des entreprises. Par exemple, certaines recherches soulignent des éléments de méfiance en ce qui concerne la sécurité des données, l'éthique et les préjugés.
Puisque les entreprises se tournent résolument vers cette technologie dans le but d'accroître leur efficacité tout en améliorant l'engagement des clients, 81 % pensent que les résultats de l'IA générative doivent être validés par un humain. D'ailleurs, seulement 37 % des clients estiment que les résultats de l'IA sont aussi précis que ceux d'un employé. Apparemment, pour estomper la peur qu'éveille l'introduction de cette technologie, il faudrait rendre l'IA plus transparente afin de recalibrer la manière dont les entreprises l'adoptent.
Parallèlement, le rapport de l'enquête State of IT 2023 de Salesforce – menée auprès de 4 300 décideurs et dirigeants informatiques – révèle que la plupart des répondants (86 %) pensent que l'IA générative jouera un rôle de premier plan dans leur organisation dans le court terme, car elle est à la base de l'efficacité et de l'innovation. Par exemple, selon le cabinet d'études Valoir, l'IA a le potentiel d'automatiser 40 % de la journée de travail moyenne.
Gartner, de son côté, propose un calendrier d'adoption de l'IA selon lequel vers 2024, 40 % des applications d'entreprise intégreront une IA conversationnelle, contre moins de 5 % en 2020. De plus, plus de 55 % de toutes les analyses de données effectuées par les réseaux de neurones profonds seront effectuées au point de capture dans un système périphérique d'ici 2025, contre moins de 10 % en 2021. D'ici 2027, on prédit que près de 15 % des nouvelles applications seront générées automatiquement par l'IA sans intervention humaine.
Parmi les prévisions stratégiques de Gartner, il est à souligner que d'ici 2027, 25 % des entreprises du classement Fortune 500 recruteront activement des talents neurodivergents (personnes autistes, ayant un TDAH ou dyslexiques, par exemple) afin d'améliorer leurs performances commerciales. De même, d'ici 2028, il est prévu que le nombre de robots intelligents dans des postes de première ligne dans les secteurs de la fabrication, du commerce de détail et de la logistique dépassera celui des humains en raison de la pénurie de main-d'œuvre.
International Data Corporation (IDC) souligne les particularités d'une technologie qui est adoptée rapidement, compte sur un large soutien de la part des gestionnaires et propose des résultats d'affaires clairement définis. Puisque de surcroît il y aurait des spécificités technologiques liées au secteur d'application, à la fonction d'affaires et à la productivité, IDC suggère aux gestionnaires de définir une stratégie qui soit capable de mettre l'accent sur l'utilisation responsable de l'IA et une architecture intelligente capable d'assurer, entre autres, la protection des données. De même, il faut privilégier les efforts de requalification et de formation pour créer les compétences dont manquent actuellement les organisations.
ZDNet analyse les multiples analyses et prédictions que suscitent l'avènement de l'intelligence artificielle (IA) générative et ses répercussions sur le fonctionnement des entreprises. Par exemple, certaines recherches soulignent des éléments de méfiance en ce qui concerne la sécurité des données, l'éthique et les préjugés.
Puisque les entreprises se tournent résolument vers cette technologie dans le but d'accroître leur efficacité tout en améliorant l'engagement des clients, 81 % pensent que les résultats de l'IA générative doivent être validés par un humain. D'ailleurs, seulement 37 % des clients estiment que les résultats de l'IA sont aussi précis que ceux d'un employé. Apparemment, pour estomper la peur qu'éveille l'introduction de cette technologie, il faudrait rendre l'IA plus transparente afin de recalibrer la manière dont les entreprises l'adoptent.
Parallèlement, le rapport de l'enquête State of IT 2023 de Salesforce – menée auprès de 4 300 décideurs et dirigeants informatiques – révèle que la plupart des répondants (86 %) pensent que l'IA générative jouera un rôle de premier plan dans leur organisation dans le court terme, car elle est à la base de l'efficacité et de l'innovation. Par exemple, selon le cabinet d'études Valoir, l'IA a le potentiel d'automatiser 40 % de la journée de travail moyenne.
Gartner, de son côté, propose un calendrier d'adoption de l'IA selon lequel vers 2024, 40 % des applications d'entreprise intégreront une IA conversationnelle, contre moins de 5 % en 2020. De plus, plus de 55 % de toutes les analyses de données effectuées par les réseaux de neurones profonds seront effectuées au point de capture dans un système périphérique d'ici 2025, contre moins de 10 % en 2021. D'ici 2027, on prédit que près de 15 % des nouvelles applications seront générées automatiquement par l'IA sans intervention humaine.
Parmi les prévisions stratégiques de Gartner, il est à souligner que d'ici 2027, 25 % des entreprises du classement Fortune 500 recruteront activement des talents neurodivergents (personnes autistes, ayant un TDAH ou dyslexiques, par exemple) afin d'améliorer leurs performances commerciales. De même, d'ici 2028, il est prévu que le nombre de robots intelligents dans des postes de première ligne dans les secteurs de la fabrication, du commerce de détail et de la logistique dépassera celui des humains en raison de la pénurie de main-d'œuvre.
International Data Corporation (IDC) souligne les particularités d'une technologie qui est adoptée rapidement, compte sur un large soutien de la part des gestionnaires et propose des résultats d'affaires clairement définis. Puisque de surcroît il y aurait des spécificités technologiques liées au secteur d'application, à la fonction d'affaires et à la productivité, IDC suggère aux gestionnaires de définir une stratégie qui soit capable de mettre l'accent sur l'utilisation responsable de l'IA et une architecture intelligente capable d'assurer, entre autres, la protection des données. De même, il faut privilégier les efforts de requalification et de formation pour créer les compétences dont manquent actuellement les organisations.