L'énergie nucléaire fait un retour en force aux États-Unis
CarbonCredits met en relief les grandes réussites des États-Unis en matière d'énergie nucléaire en 2023 et le rôle qu'elles pourraient avoir dans l'atteinte de l'objectif de carboneutralité d'ici 2050. Dans le détail, cinq grandes réalisations permettraient de réussir de nouvelles percées en 2024.
- La certification du module d'alimentation de 50 mégawatts de NuScale Power par la Commission américaine de réglementation nucléaire (NRC). Il s'agit du premier petit réacteur modulaire (PRM) certifié par la NRC, mais du septième modèle de réacteur approuvé pour une utilisation dans le pays. Ce processus d'approbation est considéré comme un jalon qui servira de modèle pour d'autres PRM en cours de conception. De même, le NRC a récemment approuvé la construction du réacteur Hermes de Kairos Power dans le Tennessee, qui pourrait démarrer en 2026.
- La promotion de la production d'hydrogène propre par le département de l'Énergie (DOE) des États-Unis. Le DOE a soutenu l'installation d'un système d'électrolyse à basse température, qui facilite le refroidissement de la centrale nucléaire de Nine Mile Point. Cette centrale est exploitée par Constellation, qui a lancé la production d'hydrogène propre à New York. Ce projet – auquel s'ajoutent les centrales de Davis-Besse (Ohio) et de Prairie Island (Minnesota) – démontrerait que les centrales nucléaires peuvent contribuer à réduire les coûts et à accroître la production d'hydrogène propre.
- La production, pour la première fois depuis plus de 70 ans, de 20 kg d'uranium faiblement enrichi à haute teneur, ou HALEU, par Centrus Energy Corporation. Il s'agit d'une étape critique, dit-on, vers la création de combustibles pour de futurs réacteurs. Centrus prévoit d'augmenter sa production de HALEU à un rythme de 900 kilogrammes par an à partir de 2024. Le DOE a lancé sa première demande de propositions en vue de l'attribution de contrats pour la déconversion de l'hexafluorure d'uranium HALEU en formes chimiques adaptées à la création de combustibles pour les réacteurs avancés.
- L'Idaho National Laboratory (INL) a mis en place une série d'améliorations de son réacteur TREAT (Transient Reactor Test Facility), dont la conception d'une capsule spécialisée pour effectuer des essais transitoires sur les combustibles des réacteurs rapides. La mise à niveau et l'extension des capacités de test, qui sont le fruit d'un projet de collaboration entre les États-Unis et le Japon, permettront la réalisation de tests sur certains carburants dans le cadre du projet TREAT, des tests qui, il faut le noter, n'ont pas été menés depuis plus de deux décennies.
- La reconnaissance croissante du nucléaire sur la scène mondiale et la mise en place d'une plus grande coopération internationale. Lors de la COP28 à Dubaï, les États-Unis, aux côtés de nombreux pays alliés, se sont engagés à tripler la capacité nucléaire mondiale d'ici 2050 en plus de mobiliser plus de 4,2 milliards de dollars d'investissements gouvernementaux pour créer un marché commercial mondial du combustible nucléaire, indépendant de l'influence russe.
CarbonCredits met en relief les grandes réussites des États-Unis en matière d'énergie nucléaire en 2023 et le rôle qu'elles pourraient avoir dans l'atteinte de l'objectif de carboneutralité d'ici 2050. Dans le détail, cinq grandes réalisations permettraient de réussir de nouvelles percées en 2024.
- La certification du module d'alimentation de 50 mégawatts de NuScale Power par la Commission américaine de réglementation nucléaire (NRC). Il s'agit du premier petit réacteur modulaire (PRM) certifié par la NRC, mais du septième modèle de réacteur approuvé pour une utilisation dans le pays. Ce processus d'approbation est considéré comme un jalon qui servira de modèle pour d'autres PRM en cours de conception. De même, le NRC a récemment approuvé la construction du réacteur Hermes de Kairos Power dans le Tennessee, qui pourrait démarrer en 2026.
- La promotion de la production d'hydrogène propre par le département de l'Énergie (DOE) des États-Unis. Le DOE a soutenu l'installation d'un système d'électrolyse à basse température, qui facilite le refroidissement de la centrale nucléaire de Nine Mile Point. Cette centrale est exploitée par Constellation, qui a lancé la production d'hydrogène propre à New York. Ce projet – auquel s'ajoutent les centrales de Davis-Besse (Ohio) et de Prairie Island (Minnesota) – démontrerait que les centrales nucléaires peuvent contribuer à réduire les coûts et à accroître la production d'hydrogène propre.
- La production, pour la première fois depuis plus de 70 ans, de 20 kg d'uranium faiblement enrichi à haute teneur, ou HALEU, par Centrus Energy Corporation. Il s'agit d'une étape critique, dit-on, vers la création de combustibles pour de futurs réacteurs. Centrus prévoit d'augmenter sa production de HALEU à un rythme de 900 kilogrammes par an à partir de 2024. Le DOE a lancé sa première demande de propositions en vue de l'attribution de contrats pour la déconversion de l'hexafluorure d'uranium HALEU en formes chimiques adaptées à la création de combustibles pour les réacteurs avancés.
- L'Idaho National Laboratory (INL) a mis en place une série d'améliorations de son réacteur TREAT (Transient Reactor Test Facility), dont la conception d'une capsule spécialisée pour effectuer des essais transitoires sur les combustibles des réacteurs rapides. La mise à niveau et l'extension des capacités de test, qui sont le fruit d'un projet de collaboration entre les États-Unis et le Japon, permettront la réalisation de tests sur certains carburants dans le cadre du projet TREAT, des tests qui, il faut le noter, n'ont pas été menés depuis plus de deux décennies.
- La reconnaissance croissante du nucléaire sur la scène mondiale et la mise en place d'une plus grande coopération internationale. Lors de la COP28 à Dubaï, les États-Unis, aux côtés de nombreux pays alliés, se sont engagés à tripler la capacité nucléaire mondiale d'ici 2050 en plus de mobiliser plus de 4,2 milliards de dollars d'investissements gouvernementaux pour créer un marché commercial mondial du combustible nucléaire, indépendant de l'influence russe.