L’édition génétique pourrait atténuer les effets de la grippe aviaire et même présager une chaîne alimentaire génétiquement modifiée
Selon FastCompany, il y aurait des preuves préliminaires selon lesquelles la science de l’édition génétique CRISPR, que l’on qualifie de révolutionnaire, pourrait offrir une solution aux ravages provoqués par l’épidémie actuelle de grippe aviaire aux États-Unis.
En effet, cette maladie aurait tué plus de 59 millions de poulets dans 47 États américains, et se serait propagée à d’autres animaux avec un risque théorique pour les êtres humains. De surcroît, les effets sur la chaîne d’approvisionnement alimentaire nationale sont aussi sévères, les prix des œufs ayant monté en flèche plus tôt cette année.
Dans ce contexte, FastCompany met en relief une étude préliminaire publiée dans la revue Nature selon laquelle l’édition génétique CRISPR pourrait donner naissance à des poulets qui pourraient résister à certaines souches de grippe avec des modifications génétiques ciblées. Dans un article de 2022, FastCompany nous rappelle que le concept de l’édition génétique CRISPR est encore assez récent : ce n’est qu’en 2012 que l’on a proposé le découpage du code génétique pour combattre les maladies et transformer les formes de vie.
Il est à noter cependant que la dernière étude CRISPR comporte quelques réserves, notamment en ce qui concerne la sensibilité accrue des volailles (comme des humains) aux infections coriaces. Ainsi donc, une exposition prolongée à un virus pourrait déjouer les défenses génétiquement modifiées, permettant ainsi au virus de muter davantage. Toutefois, la crise de la grippe aviaire, ses répercussions alimentaires et le potentiel du CRISPR ramènent à l’avant-plan le débat sur la pertinence d’une chaîne alimentaire génétiquement modifiée.
FastCompany souligne ainsi que les conséquences potentielles des OGM, et de la modification génétique en général, restent un sujet très épineux. Par exemple, de nombreux scientifiques et agriculteurs auraient exprimé leurs inquiétudes relativement aux effets sur la santé et les écosystèmes si jamais des animaux génétiquement modifiés se croisaient avec du bétail sauvage. Cela explique les appels aux industries à faire preuve de prudence dans l’utilisation de cette biotechnologie.
De plus, l’opinion du public, quoique partagée, révèle tout de même une grande méfiance à ce sujet. Selon un rapport Pew de 2020, 48 % du public dans 20 grands pays – dont les États-Unis, le Canada, le Brésil, l’Inde, l’Australie et la Russie – pense que la consommation d’aliments génétiquement modifiés est dangereuse. En revanche, seulement 13 % des répondants la considèrent comme sécuritaire, tandis que 37 % déclarent ne pas en savoir suffisamment sur la modification génétique des aliments pour avoir une opinion.
FastCompany signale cependant que la manipulation génétique dans l’agriculture et l’élevage n’est pas une nouvelle tactique de préservation. En fait, les précédents remontent aux années 1960, lorsque les travaux du lauréat du prix Nobel Norman Borlaua ont favorisé de nouvelles cultures de blé durables. En fait, 26 % de la population mondiale en 2019, soit près de 2 milliards de personnes réparties dans 29 grands pays, auraient tiré profit d’une alimentation renforcée par la biotechnologie.
Selon FastCompany, il y aurait des preuves préliminaires selon lesquelles la science de l’édition génétique CRISPR, que l’on qualifie de révolutionnaire, pourrait offrir une solution aux ravages provoqués par l’épidémie actuelle de grippe aviaire aux États-Unis.
En effet, cette maladie aurait tué plus de 59 millions de poulets dans 47 États américains, et se serait propagée à d’autres animaux avec un risque théorique pour les êtres humains. De surcroît, les effets sur la chaîne d’approvisionnement alimentaire nationale sont aussi sévères, les prix des œufs ayant monté en flèche plus tôt cette année.
Dans ce contexte, FastCompany met en relief une étude préliminaire publiée dans la revue Nature selon laquelle l’édition génétique CRISPR pourrait donner naissance à des poulets qui pourraient résister à certaines souches de grippe avec des modifications génétiques ciblées. Dans un article de 2022, FastCompany nous rappelle que le concept de l’édition génétique CRISPR est encore assez récent : ce n’est qu’en 2012 que l’on a proposé le découpage du code génétique pour combattre les maladies et transformer les formes de vie.
Il est à noter cependant que la dernière étude CRISPR comporte quelques réserves, notamment en ce qui concerne la sensibilité accrue des volailles (comme des humains) aux infections coriaces. Ainsi donc, une exposition prolongée à un virus pourrait déjouer les défenses génétiquement modifiées, permettant ainsi au virus de muter davantage. Toutefois, la crise de la grippe aviaire, ses répercussions alimentaires et le potentiel du CRISPR ramènent à l’avant-plan le débat sur la pertinence d’une chaîne alimentaire génétiquement modifiée.
FastCompany souligne ainsi que les conséquences potentielles des OGM, et de la modification génétique en général, restent un sujet très épineux. Par exemple, de nombreux scientifiques et agriculteurs auraient exprimé leurs inquiétudes relativement aux effets sur la santé et les écosystèmes si jamais des animaux génétiquement modifiés se croisaient avec du bétail sauvage. Cela explique les appels aux industries à faire preuve de prudence dans l’utilisation de cette biotechnologie.
De plus, l’opinion du public, quoique partagée, révèle tout de même une grande méfiance à ce sujet. Selon un rapport Pew de 2020, 48 % du public dans 20 grands pays – dont les États-Unis, le Canada, le Brésil, l’Inde, l’Australie et la Russie – pense que la consommation d’aliments génétiquement modifiés est dangereuse. En revanche, seulement 13 % des répondants la considèrent comme sécuritaire, tandis que 37 % déclarent ne pas en savoir suffisamment sur la modification génétique des aliments pour avoir une opinion.
FastCompany signale cependant que la manipulation génétique dans l’agriculture et l’élevage n’est pas une nouvelle tactique de préservation. En fait, les précédents remontent aux années 1960, lorsque les travaux du lauréat du prix Nobel Norman Borlaua ont favorisé de nouvelles cultures de blé durables. En fait, 26 % de la population mondiale en 2019, soit près de 2 milliards de personnes réparties dans 29 grands pays, auraient tiré profit d’une alimentation renforcée par la biotechnologie.