L’économie sociale et le développement économique régional en Espagne
D'après un rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques, l'Espagne fut l'un des premiers pays de l'Union européenne à adopter une loi nationale sur l'économie sociale, en 2011. Une stratégie nationale fut ensuite élaborée en 2015 et mise à jour en 2017. La stratégie suppose que l'économie sociale peut apporter une contribution essentielle à la résilience de l'économie espagnole ainsi qu'une croissance durable et inclusive. Dans le pays, les communautés autonomes jouent un rôle important, ce qui leur donne une compétence pour modifier et compléter les lois. De ce fait, elles sont très actives dans la vie législative. Elles ont permis entre autres l'adoption de seize lois régionales sur les coopératives, en plus de la loi nationale sur les coopératives adoptée en 1999. Ces dernières ont également créé leur propre département qui traite de l'économie sociale.
L'économie sociale emploie 1,3 million de personnes en Espagne, soit 7,7 % des travailleurs. Toutefois, la crise financière de 2008 a lourdement affecté le pays et entraîné des réductions dans les dépenses publiques. Certaines régions, notamment les îles Baléares, Murcie, la Galice et la Navarre, utilisent la loi sur l'économie sociale pour promulguer l'entrepreneuriat social et l'innovation sociale afin de faciliter l'accès à l'emploi. L'accent est mis sur la création d'emploi, car l'Espagne a le deuxième taux de chômage le plus élevé de l'Union européenne (13,7 % en décembre 2019). À Murcie et en Galice, où les taux de chômage sont respectivement de 14 % et 11 %, des objectifs quantitatifs clairs sont mentionnés dans les stratégies régionales (création de 3 500 emplois par an avec un objectif de 80 % d'emplois permanents). Les programmes sont principalement financés par le Fonds social européen.
Le modèle espagnol est caractérisé par l'implication de plusieurs parties prenantes, notamment les autorités régionales, les universités, les associations et le secteur privé. En outre, la Confédération espagnole des entreprises de l'économie sociale intervient en mobilisant divers acteurs nationaux et régionaux et contribue à la formation d'organisations faîtières régionales. De plus, des groupes de travail sur l'économie sociale qui impliquent tous les ministères et les réseaux régionaux sont mis en place pour assurer la participation de tous à la définition des stratégies.
D'après un rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques, l'Espagne fut l'un des premiers pays de l'Union européenne à adopter une loi nationale sur l'économie sociale, en 2011. Une stratégie nationale fut ensuite élaborée en 2015 et mise à jour en 2017. La stratégie suppose que l'économie sociale peut apporter une contribution essentielle à la résilience de l'économie espagnole ainsi qu'une croissance durable et inclusive. Dans le pays, les communautés autonomes jouent un rôle important, ce qui leur donne une compétence pour modifier et compléter les lois. De ce fait, elles sont très actives dans la vie législative. Elles ont permis entre autres l'adoption de seize lois régionales sur les coopératives, en plus de la loi nationale sur les coopératives adoptée en 1999. Ces dernières ont également créé leur propre département qui traite de l'économie sociale.
L'économie sociale emploie 1,3 million de personnes en Espagne, soit 7,7 % des travailleurs. Toutefois, la crise financière de 2008 a lourdement affecté le pays et entraîné des réductions dans les dépenses publiques. Certaines régions, notamment les îles Baléares, Murcie, la Galice et la Navarre, utilisent la loi sur l'économie sociale pour promulguer l'entrepreneuriat social et l'innovation sociale afin de faciliter l'accès à l'emploi. L'accent est mis sur la création d'emploi, car l'Espagne a le deuxième taux de chômage le plus élevé de l'Union européenne (13,7 % en décembre 2019). À Murcie et en Galice, où les taux de chômage sont respectivement de 14 % et 11 %, des objectifs quantitatifs clairs sont mentionnés dans les stratégies régionales (création de 3 500 emplois par an avec un objectif de 80 % d'emplois permanents). Les programmes sont principalement financés par le Fonds social européen.
Le modèle espagnol est caractérisé par l'implication de plusieurs parties prenantes, notamment les autorités régionales, les universités, les associations et le secteur privé. En outre, la Confédération espagnole des entreprises de l'économie sociale intervient en mobilisant divers acteurs nationaux et régionaux et contribue à la formation d'organisations faîtières régionales. De plus, des groupes de travail sur l'économie sociale qui impliquent tous les ministères et les réseaux régionaux sont mis en place pour assurer la participation de tous à la définition des stratégies.