Le titre sur l’énergie du Farm Bill (2023) des États-Unis pourrait être un puissant levier pour propulser le carburant d’aviation durable
GreenBiz commente le rôle que pourrait jouer le Farm Bill (2023) dans le décollage de l’industrie du carburant d’aviation durable (SAF), qui est vu comme une option de rechange écologique au carburéacteur pétrolier très polluant qu’utilisent les aéronefs actuellement.
Le SAF est fabriqué à partir de biomasse renouvelable et de déchets et libérerait beaucoup moins de gaz à effet de serre que les options actuelles de carburéacteur. Cependant, malgré ces atouts, GreenBiz indique que le SAF peine à atteindre la viabilité commerciale. On signale, par exemple, qu’alors que l’aviation contribue à environ 2,5 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES), le SAF représentait moins de 0,2 % du carburéacteur total utilisé en 2022.
Pour atténuer ces contraintes, GreenBiz mentionne la mise en place de certaines initiatives législatives comme la Loi sur la réduction de l’inflation (IRA), qui propose des incitations pour attirer les investisseurs. Par exemple, le crédit d’impôt pour carburant d’aviation durable offre aux entreprises 1,25 $ par gallon pour les carburants qui réduisent les émissions d’au moins 50 % par rapport au carburéacteur, et jusqu’à 0,50 $ de plus par gallon pour des réductions encore plus importantes. Est à noter également la subvention AFLEAT (Alternative Fuel and Low-Emission Aviation Technology), par laquelle l’IRA alloue 297 millions de dollars sur cinq ans au financement de projets liés à la production, au transport ou au stockage de SAF.
Malgré leur potentiel, il semble qu’à elles seules, ces initiatives ne réussiront pas à populariser le SAF. C’est dans ce contexte que l’on souligne le rôle que pourrait jouer le Farm Bill 2023. Même si cette législation se concentre sur l’agriculture et la gestion des terres, elle peut en effet affecter une panoplie d’autres entreprises comme les sociétés de boissons et de fabrication qui dépendent de la production agricole. C’est dans ce contexte que les législateurs évaluent le potentiel du SAF.
Dans le même ordre d’idées, Third Way signale que depuis 2002, le titre sur l’énergie du Farm Bill propose des programmes conçus pour soutenir des projets énergétiques liés à l’agriculture et au déploiement de carburants de transport moins polluants. C’est cependant l’article 9003 du Farm Bill qui pourrait s’avérer le facteur décisif. En effet, celui-ci met en place un programme qui fournit des garanties de prêt pouvant atteindre 250 millions de dollars pour aider au développement, à la construction et à la modernisation de bioraffineries commerciales pour les biocarburants avancés, les produits chimiques renouvelables et les installations de fabrication de produits d’origine biologique.
À l’origine, l’article 9003 avait pour objectif d’aider les producteurs à intégrer progressivement des carburants renouvelables dans les transports terrestres. On pense que la modernisation de ce programme pourrait contribuer à ce que des industries émergentes comme celle du carburant d’aviation durable (SAF) puissent finalement décoller.
GreenBiz commente le rôle que pourrait jouer le Farm Bill (2023) dans le décollage de l’industrie du carburant d’aviation durable (SAF), qui est vu comme une option de rechange écologique au carburéacteur pétrolier très polluant qu’utilisent les aéronefs actuellement.
Le SAF est fabriqué à partir de biomasse renouvelable et de déchets et libérerait beaucoup moins de gaz à effet de serre que les options actuelles de carburéacteur. Cependant, malgré ces atouts, GreenBiz indique que le SAF peine à atteindre la viabilité commerciale. On signale, par exemple, qu’alors que l’aviation contribue à environ 2,5 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES), le SAF représentait moins de 0,2 % du carburéacteur total utilisé en 2022.
Pour atténuer ces contraintes, GreenBiz mentionne la mise en place de certaines initiatives législatives comme la Loi sur la réduction de l’inflation (IRA), qui propose des incitations pour attirer les investisseurs. Par exemple, le crédit d’impôt pour carburant d’aviation durable offre aux entreprises 1,25 $ par gallon pour les carburants qui réduisent les émissions d’au moins 50 % par rapport au carburéacteur, et jusqu’à 0,50 $ de plus par gallon pour des réductions encore plus importantes. Est à noter également la subvention AFLEAT (Alternative Fuel and Low-Emission Aviation Technology), par laquelle l’IRA alloue 297 millions de dollars sur cinq ans au financement de projets liés à la production, au transport ou au stockage de SAF.
Malgré leur potentiel, il semble qu’à elles seules, ces initiatives ne réussiront pas à populariser le SAF. C’est dans ce contexte que l’on souligne le rôle que pourrait jouer le Farm Bill 2023. Même si cette législation se concentre sur l’agriculture et la gestion des terres, elle peut en effet affecter une panoplie d’autres entreprises comme les sociétés de boissons et de fabrication qui dépendent de la production agricole. C’est dans ce contexte que les législateurs évaluent le potentiel du SAF.
Dans le même ordre d’idées, Third Way signale que depuis 2002, le titre sur l’énergie du Farm Bill propose des programmes conçus pour soutenir des projets énergétiques liés à l’agriculture et au déploiement de carburants de transport moins polluants. C’est cependant l’article 9003 du Farm Bill qui pourrait s’avérer le facteur décisif. En effet, celui-ci met en place un programme qui fournit des garanties de prêt pouvant atteindre 250 millions de dollars pour aider au développement, à la construction et à la modernisation de bioraffineries commerciales pour les biocarburants avancés, les produits chimiques renouvelables et les installations de fabrication de produits d’origine biologique.
À l’origine, l’article 9003 avait pour objectif d’aider les producteurs à intégrer progressivement des carburants renouvelables dans les transports terrestres. On pense que la modernisation de ce programme pourrait contribuer à ce que des industries émergentes comme celle du carburant d’aviation durable (SAF) puissent finalement décoller.