Le soutien à la productivité du secteur de la construction n’est plus facultatif
Un article de McKinsey demande pourquoi le secteur de la construction doit accroître sa productivité – et pourquoi il ne l’a pas encore fait.
Lorsqu’il s’agit de créer un avenir plus durable, le secteur de la construction a un rôle important à jouer. En plus de répondre aux besoins économiques et sociétaux essentiels, le secteur peut contribuer à atteindre les objectifs de carboneutralité d’ici 2050 en développant et en exécutant les projets nécessaires, notamment en ce qui concerne les énergies renouvelables, les activités à faible émission de carbone, les infrastructures, l’isolation des bâtiments, etc.
Le secteur de la construction pourrait ainsi être au bord d’une expansion remarquable : à prix constants, les dépenses mondiales de construction devraient passer de 13 000 milliards de dollars US en 2023 à 22 000 milliards de dollars en 2040. Le secteur devra doubler son taux de croissance afin de respecter les projections pour 2040.
La demande est claire, mais la manière dont le secteur de la construction y répondra ne l’est pas. Le secteur manque de travailleurs qualifiés, et la productivité économique du travail (la valeur ajoutée économique par heure travaillée) stagne depuis des décennies à l’échelle mondiale, malgré les progrès technologiques et les améliorations apportées par les entreprises individuelles. Tout déficit de production entraînerait des goulets d’étranglement importants dans les ambitions économiques, sociales et environnementales au niveau national et entraverait la capacité des pays à répondre aux besoins critiques d’une population croissante ou à atteindre des objectifs sociétaux, tels que des logements abordables et la carboneutralité.
S’appuyant sur le rapport McKinsey de 2017 sur la productivité de la construction, cet article vise à souligner l’urgence croissante de combler l’écart de productivité du secteur. Premier d’une série d’articles, celui-ci se concentre sur les tendances historiques de la productivité dans la construction, les raisons pour lesquelles les efforts récents pour améliorer la productivité n’ont pas été efficaces et les implications plus larges de cette tendance. Les articles ultérieurs aborderont plus en détail plusieurs approches permettant au secteur d’améliorer la productivité.
L’amélioration de la productivité n’est pas seulement un impératif pour la société, mais aussi une occasion pour les entreprises individuelles d’ajouter de la valeur et d’obtenir un avantage concurrentiel. Des marges de projet plus élevées offrent aux entreprises la possibilité d’améliorer la compétitivité des prix ou d’augmenter les flux de trésorerie. De plus, une meilleure gestion de la productivité permet une exécution plus prévisible des projets, ce qui renforce la crédibilité et diminue les problèmes de livraison.
Pour augmenter la productivité, les dirigeants du secteur de la construction peuvent d’abord s’assurer que des mesures fondamentales et permanentes sont en place pour préparer les équipes à la réussite, notamment une dotation en personnel adéquate, des processus de planification et de conception robustes, des transferts de responsabilités moins nombreux et de meilleure qualité, et des apprentis compétents.
En ce qui concerne l’amélioration progressive de la productivité qui sera nécessaire pour répondre aux exigences de la société, les entreprises doivent aller au-delà des mesures fondamentales. Les articles suivants de cette série exploreront en profondeur les approches plus transformatrices que les propriétaires et les partenaires de livraison pourraient adopter, notamment les suivantes :
- Adopter le pilotage de projet 2.0;
- Entretenir un écosystème de fournisseurs sur l’ensemble des projets;
- Améliorer les compétences du personnel du projet;
- Transposer à une échelle plus grande des portefeuilles de projets;
- Appliquer la technologie de manière à avoir une incidence directe sur la productivité.
Un article de McKinsey demande pourquoi le secteur de la construction doit accroître sa productivité – et pourquoi il ne l’a pas encore fait.
Lorsqu’il s’agit de créer un avenir plus durable, le secteur de la construction a un rôle important à jouer. En plus de répondre aux besoins économiques et sociétaux essentiels, le secteur peut contribuer à atteindre les objectifs de carboneutralité d’ici 2050 en développant et en exécutant les projets nécessaires, notamment en ce qui concerne les énergies renouvelables, les activités à faible émission de carbone, les infrastructures, l’isolation des bâtiments, etc.
Le secteur de la construction pourrait ainsi être au bord d’une expansion remarquable : à prix constants, les dépenses mondiales de construction devraient passer de 13 000 milliards de dollars US en 2023 à 22 000 milliards de dollars en 2040. Le secteur devra doubler son taux de croissance afin de respecter les projections pour 2040.
La demande est claire, mais la manière dont le secteur de la construction y répondra ne l’est pas. Le secteur manque de travailleurs qualifiés, et la productivité économique du travail (la valeur ajoutée économique par heure travaillée) stagne depuis des décennies à l’échelle mondiale, malgré les progrès technologiques et les améliorations apportées par les entreprises individuelles. Tout déficit de production entraînerait des goulets d’étranglement importants dans les ambitions économiques, sociales et environnementales au niveau national et entraverait la capacité des pays à répondre aux besoins critiques d’une population croissante ou à atteindre des objectifs sociétaux, tels que des logements abordables et la carboneutralité.
S’appuyant sur le rapport McKinsey de 2017 sur la productivité de la construction, cet article vise à souligner l’urgence croissante de combler l’écart de productivité du secteur. Premier d’une série d’articles, celui-ci se concentre sur les tendances historiques de la productivité dans la construction, les raisons pour lesquelles les efforts récents pour améliorer la productivité n’ont pas été efficaces et les implications plus larges de cette tendance. Les articles ultérieurs aborderont plus en détail plusieurs approches permettant au secteur d’améliorer la productivité.
L’amélioration de la productivité n’est pas seulement un impératif pour la société, mais aussi une occasion pour les entreprises individuelles d’ajouter de la valeur et d’obtenir un avantage concurrentiel. Des marges de projet plus élevées offrent aux entreprises la possibilité d’améliorer la compétitivité des prix ou d’augmenter les flux de trésorerie. De plus, une meilleure gestion de la productivité permet une exécution plus prévisible des projets, ce qui renforce la crédibilité et diminue les problèmes de livraison.
Pour augmenter la productivité, les dirigeants du secteur de la construction peuvent d’abord s’assurer que des mesures fondamentales et permanentes sont en place pour préparer les équipes à la réussite, notamment une dotation en personnel adéquate, des processus de planification et de conception robustes, des transferts de responsabilités moins nombreux et de meilleure qualité, et des apprentis compétents.
En ce qui concerne l’amélioration progressive de la productivité qui sera nécessaire pour répondre aux exigences de la société, les entreprises doivent aller au-delà des mesures fondamentales. Les articles suivants de cette série exploreront en profondeur les approches plus transformatrices que les propriétaires et les partenaires de livraison pourraient adopter, notamment les suivantes :
- Adopter le pilotage de projet 2.0;
- Entretenir un écosystème de fournisseurs sur l’ensemble des projets;
- Améliorer les compétences du personnel du projet;
- Transposer à une échelle plus grande des portefeuilles de projets;
- Appliquer la technologie de manière à avoir une incidence directe sur la productivité.