Le rôle des actifs intangibles dans la croissance économique
Le 46e numéro de l’Observateur international de la productivité du Centre d’étude des niveaux de vie à Ottawa contient cinq articles. Trois portent sur les performances internationales en matière de productivité, avec un accent particulier sur le rôle du capital immatériel. Deux articles supplémentaires traitent des raisons de la récente baisse du PIB par habitant au Canada et de la relation entre la productivité et la qualité de la gestion.
Selon les éditeurs, les sources de la croissance dans les économies modernes ont radicalement changé au cours des dernières décennies. Cela est particulièrement vrai pour la composition du capital productif.
Depuis les années 1990, la part du capital immatériel, mesurée au sens large en incluant, par exemple, le capital organisationnel, le marketing, l’image de marque et la formation commerciale, a dépassé celle du capital corporel, en particulier dans les économies avancées.
Un nouveau courant de recherche sur les actifs incorporels et la productivité a émergé, soulignant la contribution accrue du capital immatériel à la croissance de la production et de la productivité par rapport au capital corporel.
Dans l’article qui traite des raisons de la récente baisse du PIB par habitant au Canada, l’auteur constate que le PIB réel par habitant a chuté depuis le milieu de 2022 au Canada, une situation normalement observée uniquement en période de récession. Cependant, la croissance de la production réelle a été positive en 2022 et en 2023. Dans cet article, l’auteur aborde cette situation paradoxale en décomposant en détail le PIB par habitant en six composantes. Il identifie la très forte augmentation, en 2022 et 2023, de la population des résidents non permanents (RNP), entraînée par l’augmentation du nombre de travailleurs étrangers temporaires et d’étudiants internationaux, comme le facteur clé de cette baisse du PIB réel par habitant.
Cette évolution a découragé les investissements des entreprises, réduisant ainsi la croissance de la productivité du travail. Les faibles niveaux de salaires et de productivité des RNP ont également entravé la productivité globale et la croissance des revenus.
Le 46e numéro de l’Observateur international de la productivité du Centre d’étude des niveaux de vie à Ottawa contient cinq articles. Trois portent sur les performances internationales en matière de productivité, avec un accent particulier sur le rôle du capital immatériel. Deux articles supplémentaires traitent des raisons de la récente baisse du PIB par habitant au Canada et de la relation entre la productivité et la qualité de la gestion.
Selon les éditeurs, les sources de la croissance dans les économies modernes ont radicalement changé au cours des dernières décennies. Cela est particulièrement vrai pour la composition du capital productif.
Depuis les années 1990, la part du capital immatériel, mesurée au sens large en incluant, par exemple, le capital organisationnel, le marketing, l’image de marque et la formation commerciale, a dépassé celle du capital corporel, en particulier dans les économies avancées.
Un nouveau courant de recherche sur les actifs incorporels et la productivité a émergé, soulignant la contribution accrue du capital immatériel à la croissance de la production et de la productivité par rapport au capital corporel.
Dans l’article qui traite des raisons de la récente baisse du PIB par habitant au Canada, l’auteur constate que le PIB réel par habitant a chuté depuis le milieu de 2022 au Canada, une situation normalement observée uniquement en période de récession. Cependant, la croissance de la production réelle a été positive en 2022 et en 2023. Dans cet article, l’auteur aborde cette situation paradoxale en décomposant en détail le PIB par habitant en six composantes. Il identifie la très forte augmentation, en 2022 et 2023, de la population des résidents non permanents (RNP), entraînée par l’augmentation du nombre de travailleurs étrangers temporaires et d’étudiants internationaux, comme le facteur clé de cette baisse du PIB réel par habitant.
Cette évolution a découragé les investissements des entreprises, réduisant ainsi la croissance de la productivité du travail. Les faibles niveaux de salaires et de productivité des RNP ont également entravé la productivité globale et la croissance des revenus.