Le retour au bureau s’accélère aux États-Unis, mais pour les travailleurs, le télétravail offre toujours des avantages incontestables
Faisant référence aux données d’une enquête d’Owl Labs menée en juin auprès de 2 000 travailleurs, HRDive note que les deux tiers des employés sont désormais au bureau à temps plein, soit une augmentation considérable par rapport aux 41 % ayant répondu de la même manière en 2022. Il semble cependant que les travailleurs s’adaptent mal à cette tendance, ce qui serait la preuve, dit-on, que les employeurs ont récupéré un peu plus de pouvoir et sont en mesure de les faire revenir au bureau.
En fait, seulement une minorité des employés (22 %) auraient déclaré que le travail sur place était leur modalité de travail préférée. De plus, les données d’Owl Labs montreraient que la majorité des employés qui sont encore en télétravail ou dans des arrangements hybrides seraient mal à l’aise avec un changement de politique de retour au bureau à temps plein. Advenant ce cas, 31 % des travailleurs consultés disent qu’ils commenceraient à chercher un autre emploi, 22 % déclarent qu’ils seraient mécontents et 6 % déclarent qu’ils quitteraient leur emploi.
HRDive note que les tensions pourraient augmenter, au vu des résultats d’une enquête menée par Resume Builder au mois d’août selon laquelle 90 % des entreprises consultées prévoyaient instaurer des politiques de retour au bureau d’ici la fin 2024. Dans ce contexte, il est donc à prévoir que si jamais les travailleurs quittent leur emploi s’ils sont contraints de retourner au bureau, il pourrait bientôt y avoir une surabondance de demandeurs d’emploi pour une offre toujours plus réduite d’emplois à distance.
En revanche, HRDive remarque que les employeurs qui s’engageront à proposer des formules de travail hybrides pourraient réussir à attirer les meilleurs talents. Quoi qu’il en soit, l’enquête d’Owl Labs met en relief jusqu’à quel point les travailleurs apprécient la flexibilité du télétravail, un fait qui, par ailleurs, a été souligné à plusieurs reprises au cours des dernières années.
L’enquête d’Owl Labs révèle également qu’il y aurait un certain nombre d’incitations que les employeurs pourraient mettre en place pour faciliter le retour au bureau de leurs travailleurs. Il est question, par exemple, du paiement par l’entreprise des frais de déplacement (38 %), d’une plus grande intimité au bureau (34 %) et de subventions pour les garderies ou pour les soins de personnes âgées ou de solutions offertes sur place (28 %).
Fait intéressant, pour 33 % des employés, il serait important de savoir quand il y aurait d’autres personnes au bureau. Cela semble suggérer que pour un pourcentage significatif des gestionnaires et des employés, le bureau pourrait être mieux utilisé pour fortifier les relations sociales, la collaboration et la formation selon les besoins de l’employeur.
Faisant référence aux données d’une enquête d’Owl Labs menée en juin auprès de 2 000 travailleurs, HRDive note que les deux tiers des employés sont désormais au bureau à temps plein, soit une augmentation considérable par rapport aux 41 % ayant répondu de la même manière en 2022. Il semble cependant que les travailleurs s’adaptent mal à cette tendance, ce qui serait la preuve, dit-on, que les employeurs ont récupéré un peu plus de pouvoir et sont en mesure de les faire revenir au bureau.
En fait, seulement une minorité des employés (22 %) auraient déclaré que le travail sur place était leur modalité de travail préférée. De plus, les données d’Owl Labs montreraient que la majorité des employés qui sont encore en télétravail ou dans des arrangements hybrides seraient mal à l’aise avec un changement de politique de retour au bureau à temps plein. Advenant ce cas, 31 % des travailleurs consultés disent qu’ils commenceraient à chercher un autre emploi, 22 % déclarent qu’ils seraient mécontents et 6 % déclarent qu’ils quitteraient leur emploi.
HRDive note que les tensions pourraient augmenter, au vu des résultats d’une enquête menée par Resume Builder au mois d’août selon laquelle 90 % des entreprises consultées prévoyaient instaurer des politiques de retour au bureau d’ici la fin 2024. Dans ce contexte, il est donc à prévoir que si jamais les travailleurs quittent leur emploi s’ils sont contraints de retourner au bureau, il pourrait bientôt y avoir une surabondance de demandeurs d’emploi pour une offre toujours plus réduite d’emplois à distance.
En revanche, HRDive remarque que les employeurs qui s’engageront à proposer des formules de travail hybrides pourraient réussir à attirer les meilleurs talents. Quoi qu’il en soit, l’enquête d’Owl Labs met en relief jusqu’à quel point les travailleurs apprécient la flexibilité du télétravail, un fait qui, par ailleurs, a été souligné à plusieurs reprises au cours des dernières années.
L’enquête d’Owl Labs révèle également qu’il y aurait un certain nombre d’incitations que les employeurs pourraient mettre en place pour faciliter le retour au bureau de leurs travailleurs. Il est question, par exemple, du paiement par l’entreprise des frais de déplacement (38 %), d’une plus grande intimité au bureau (34 %) et de subventions pour les garderies ou pour les soins de personnes âgées ou de solutions offertes sur place (28 %).
Fait intéressant, pour 33 % des employés, il serait important de savoir quand il y aurait d’autres personnes au bureau. Cela semble suggérer que pour un pourcentage significatif des gestionnaires et des employés, le bureau pourrait être mieux utilisé pour fortifier les relations sociales, la collaboration et la formation selon les besoins de l’employeur.