Le ralentissement du commerce mondial et la contraction des chaînes d’approvisionnement
En octobre de l’année passée, un article de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) commentait les effets du ralentissement des échanges, constaté au premier semestre de 2023, sur un grand nombre d’économies et un large éventail de biens. Il était question de certaines catégories de biens manufacturés comme le fer et l’acier, les équipements de bureau et de télécommunications, les textiles et les vêtements. Parmi les causes possibles, on ciblait la fragmentation des échanges en raison, peut-être, de tensions géopolitiques croissantes. Cependant, le resserrement des conditions financières n’était pas à exclure, alors que les pays du monde entier ont augmenté leurs taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation.
Quoi qu’il en soit, la contraction des chaînes d’approvisionnement mondiales semble avoir été un sujet central dans les analyses menées lors de la 13e Conférence ministérielle organisée par l’OMC cette année à Abou Dhabi. En effet, les effets de la fragmentation commerciale sur l’économie mondiale sont massifs et pourraient coûter à l’économie mondiale 7 % du PIB.
L’OMC souligne que, selon le New York Times, le Mexique serait devenu la première source d’importations officielle des États-Unis, dépassant la Chine pour la première fois en deux décennies. En effet, en 2023, les échanges commerciaux entre ces deux pays ont atteint 798 milliards de dollars, principalement en raison des initiatives de délocalisation. Il semble que les consommateurs et les entreprises américaines choisissent de façon croissante le Mexique, mais aussi l’Europe, la Corée du Sud, l’Inde, le Canada et le Vietnam pour se procurer des produits tels que des pièces automobiles, des jouets et des matières premières.
CISION parle d’une nouvelle ère de mondialisation où le commerce mondial est façonné par les risques géopolitiques. Dans ce contexte, on note qu’un tiers des entreprises ont recours à l’économie d’affinité (friendshoring) pour façonner leurs opérations commerciales et de chaînes d’approvisionnement, tandis que 32 % créent des chaînes d’approvisionnement parallèles ou un double approvisionnement. De plus, plus d’un quart des entreprises font le choix d’avoir moins de fournisseurs – soit une augmentation de 16 points de pourcentage par rapport à l’année précédente. Il semble que les entreprises évaluent les avantages de la consolidation par rapport à la diversification et du contrôle par rapport à la résilience.
Medium estime que, hormis la diversification et le rapprochement des chaînes d’approvisionnement, les entreprises devraient investir dans les technologies numériques et l’automatisation pour devenir plus flexibles et plus réactives aux changements de l’environnement commercial mondial. Un élément crucial est la capacité de l’intelligence artificielle et de l’automatisation intelligente d’améliorer la visibilité et l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement. Cela pourrait faciliter l’adaptation aux nouvelles barrières commerciales ou aux changements de politiques.
De même, il semble essentiel pour les entreprises d’adopter des cadres solides de gestion des risques, y compris le risque géopolitique. Cela implique une planification régulière de scénarios, des tests de résistance des chaînes d’approvisionnement contre d’éventuelles perturbations géopolitiques et l’élaboration de plans d’urgence.
En octobre de l’année passée, un article de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) commentait les effets du ralentissement des échanges, constaté au premier semestre de 2023, sur un grand nombre d’économies et un large éventail de biens. Il était question de certaines catégories de biens manufacturés comme le fer et l’acier, les équipements de bureau et de télécommunications, les textiles et les vêtements. Parmi les causes possibles, on ciblait la fragmentation des échanges en raison, peut-être, de tensions géopolitiques croissantes. Cependant, le resserrement des conditions financières n’était pas à exclure, alors que les pays du monde entier ont augmenté leurs taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation.
Quoi qu’il en soit, la contraction des chaînes d’approvisionnement mondiales semble avoir été un sujet central dans les analyses menées lors de la 13e Conférence ministérielle organisée par l’OMC cette année à Abou Dhabi. En effet, les effets de la fragmentation commerciale sur l’économie mondiale sont massifs et pourraient coûter à l’économie mondiale 7 % du PIB.
L’OMC souligne que, selon le New York Times, le Mexique serait devenu la première source d’importations officielle des États-Unis, dépassant la Chine pour la première fois en deux décennies. En effet, en 2023, les échanges commerciaux entre ces deux pays ont atteint 798 milliards de dollars, principalement en raison des initiatives de délocalisation. Il semble que les consommateurs et les entreprises américaines choisissent de façon croissante le Mexique, mais aussi l’Europe, la Corée du Sud, l’Inde, le Canada et le Vietnam pour se procurer des produits tels que des pièces automobiles, des jouets et des matières premières.
CISION parle d’une nouvelle ère de mondialisation où le commerce mondial est façonné par les risques géopolitiques. Dans ce contexte, on note qu’un tiers des entreprises ont recours à l’économie d’affinité (friendshoring) pour façonner leurs opérations commerciales et de chaînes d’approvisionnement, tandis que 32 % créent des chaînes d’approvisionnement parallèles ou un double approvisionnement. De plus, plus d’un quart des entreprises font le choix d’avoir moins de fournisseurs – soit une augmentation de 16 points de pourcentage par rapport à l’année précédente. Il semble que les entreprises évaluent les avantages de la consolidation par rapport à la diversification et du contrôle par rapport à la résilience.
Medium estime que, hormis la diversification et le rapprochement des chaînes d’approvisionnement, les entreprises devraient investir dans les technologies numériques et l’automatisation pour devenir plus flexibles et plus réactives aux changements de l’environnement commercial mondial. Un élément crucial est la capacité de l’intelligence artificielle et de l’automatisation intelligente d’améliorer la visibilité et l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement. Cela pourrait faciliter l’adaptation aux nouvelles barrières commerciales ou aux changements de politiques.
De même, il semble essentiel pour les entreprises d’adopter des cadres solides de gestion des risques, y compris le risque géopolitique. Cela implique une planification régulière de scénarios, des tests de résistance des chaînes d’approvisionnement contre d’éventuelles perturbations géopolitiques et l’élaboration de plans d’urgence.