Le prix du riz est en hausse
Après la flambée des prix du blé suite à la guerre en Ukraine, c’est au tour du prix du riz, deuxième pilier de l’alimentation mondiale, de s’envoler. Un article publié par Bloomberg rapporte que le prix de la tonne de riz en Asie a atteint son plus haut niveau depuis 2008. En effet, le prix du riz blanc brisé à 5 % de Thaïlande s’élevait à 648 dollars la tonne au cours du mois d’août de l’année 2023. On estime que cela équivaut à une augmentation de prix de près de 50 % au cours de la dernière année. Le riz est un aliment vital dans le régime alimentaire de milliards de personnes, principalement en Asie et en Afrique. Par conséquent, une hausse des prix aura pour effets d’exacerber les pressions inflationnistes et d’accroître la facture des importateurs, ce qui pourrait causer une crise alimentaire à court et moyen terme.
Cette situation est principalement due aux conditions météorologiques en Thaïlande. En effet, on assiste à un manque d’eau, car les précipitations dans les zones productrices sont inférieures de 40 % aux niveaux normaux. De ce fait, les autorités thaïlandaises encouragent les producteurs à se tourner vers des cultures qui nécessitent moins d’eau dans le but d’économiser l’eau pour les ménages. Il faudrait s’attendre dans ce cas à une production plus faible. En outre, la menace d’El Niño pour l’année 2023 annonce une période de sécheresse. Selon Radio-Canada, « l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) estimait que les probabilités d’un El Niño d’août à octobre 2023 s’élevaient à 66 % ». Le phénomène El Niño est généralement associé à la sécheresse, aux fortes pluies et aux inondations.
Par ailleurs, l’Inde a décidé au courant du mois de juillet de l’année 2023 d’interdire l’exportation de riz blanc non basmati pour protéger l’approvisionnement intérieur, ce qui a provoqué des achats de panique dans plusieurs pays. Cette situation exacerbe les inquiétudes quant à une pénurie mondiale, d’autant plus que les marchés alimentaires mondiaux sont tendus à cause de la réduction de l’approvisionnement en céréales en raison de la guerre en Ukraine.
Après la flambée des prix du blé suite à la guerre en Ukraine, c’est au tour du prix du riz, deuxième pilier de l’alimentation mondiale, de s’envoler. Un article publié par Bloomberg rapporte que le prix de la tonne de riz en Asie a atteint son plus haut niveau depuis 2008. En effet, le prix du riz blanc brisé à 5 % de Thaïlande s’élevait à 648 dollars la tonne au cours du mois d’août de l’année 2023. On estime que cela équivaut à une augmentation de prix de près de 50 % au cours de la dernière année. Le riz est un aliment vital dans le régime alimentaire de milliards de personnes, principalement en Asie et en Afrique. Par conséquent, une hausse des prix aura pour effets d’exacerber les pressions inflationnistes et d’accroître la facture des importateurs, ce qui pourrait causer une crise alimentaire à court et moyen terme.
Cette situation est principalement due aux conditions météorologiques en Thaïlande. En effet, on assiste à un manque d’eau, car les précipitations dans les zones productrices sont inférieures de 40 % aux niveaux normaux. De ce fait, les autorités thaïlandaises encouragent les producteurs à se tourner vers des cultures qui nécessitent moins d’eau dans le but d’économiser l’eau pour les ménages. Il faudrait s’attendre dans ce cas à une production plus faible. En outre, la menace d’El Niño pour l’année 2023 annonce une période de sécheresse. Selon Radio-Canada, « l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) estimait que les probabilités d’un El Niño d’août à octobre 2023 s’élevaient à 66 % ». Le phénomène El Niño est généralement associé à la sécheresse, aux fortes pluies et aux inondations.
Par ailleurs, l’Inde a décidé au courant du mois de juillet de l’année 2023 d’interdire l’exportation de riz blanc non basmati pour protéger l’approvisionnement intérieur, ce qui a provoqué des achats de panique dans plusieurs pays. Cette situation exacerbe les inquiétudes quant à une pénurie mondiale, d’autant plus que les marchés alimentaires mondiaux sont tendus à cause de la réduction de l’approvisionnement en céréales en raison de la guerre en Ukraine.