Le premier trimestre de 2023 a vu une baisse de 17 % de l'activité mondiale de fusions et acquisitions par rapport à 2022
Un article du Harvard Law School Forum on Corporate Governance note que l'année 2023 a vu une baisse de 17 % de l'activité mondiale de fusions et acquisitions par rapport à 2022. Que ce soit en raison de la hausse des taux d'intérêt, des craintes persistantes d'une récession mondiale, des préoccupations inflationnistes, de la volatilité des cours des actions, des perturbations du marché financier ou des conflits géopolitiques, entre autres facteurs, la valeur des transactions au premier trimestre de 2023 a été le plus faible de tous les premiers trimestres depuis 20 ans.
L'article mentionne que 2023 a été la première année depuis 2013 où le volume mondial des fusions et acquisitions n'a pas réussi à franchir le seuil des 3 000 milliards de dollars, alors qu'elle ne représentait que 50 % de la valeur maximale des transactions de 2021, soit 5 800 milliards de dollars. Bien que les transactions des agents américains aient représenté 44 % du volume mondial des fusions et acquisitions, elles n'ont atteint qu'environ 1,26 billion de dollars US en 2023, comparativement à 1,5 billion de dollars US en 2022.
Malgré ce ralentissement, il faut noter la conclusion d'un certain nombre de transactions transformatrices, dont plusieurs qui peuvent être considérées comme des mégatransactions. Par exemple, notons deux transactions dans le secteur de l'énergie, toutes deux annoncés au quatrième trimestre :
- l'accord de 53 milliards de dollars de Chevron pour l'acquisition de Hess;
- l'accord de 59 milliards de dollars d'Exxon Mobil pour l'acquisition de Pioneer Natural Resources.
Sont à mentionner également l'achat de Seagen par Pfizer pour 43 milliards de dollars, ainsi que l'accord de Cisco pour acquérir Splunk pour 28 milliards de dollars.
Cependant, l'article souligne que ces quatre transactions, qui ont franchi le seuil des 25 milliards de dollars, ne sont pas à la hauteur des six transactions de ce type annoncées en 2022 et de la dizaine qui ont eu lieu en 2021. De même, bien que 30 transactions de plus de 10 milliards de dollars aient été annoncées en 2023, c'est moins que les 32 ayant eu lieu en 2022 et les 52 effectuées en 2021. Enfin, tout comme en 2022, un grand nombre d'entreprises ont choisi le chemin des séparations, des exclusions et des scissions, avec près de 200 cessions et scissions de plus d'un milliard de dollars annoncées.
L'article estime qu'il y aurait des raisons d'être optimistes par rapport à une reprise de l'activité de fusions et acquisitions en 2024, notamment les prévisions de réduction des taux d'intérêt et d'un atterrissage en douceur de l'économie américaine. En fait, on s'attend déjà à une légère hausse du volume des transactions lorsque seront analysées les données du dernier trimestre de 2023.
Un article du Harvard Law School Forum on Corporate Governance note que l'année 2023 a vu une baisse de 17 % de l'activité mondiale de fusions et acquisitions par rapport à 2022. Que ce soit en raison de la hausse des taux d'intérêt, des craintes persistantes d'une récession mondiale, des préoccupations inflationnistes, de la volatilité des cours des actions, des perturbations du marché financier ou des conflits géopolitiques, entre autres facteurs, la valeur des transactions au premier trimestre de 2023 a été le plus faible de tous les premiers trimestres depuis 20 ans.
L'article mentionne que 2023 a été la première année depuis 2013 où le volume mondial des fusions et acquisitions n'a pas réussi à franchir le seuil des 3 000 milliards de dollars, alors qu'elle ne représentait que 50 % de la valeur maximale des transactions de 2021, soit 5 800 milliards de dollars. Bien que les transactions des agents américains aient représenté 44 % du volume mondial des fusions et acquisitions, elles n'ont atteint qu'environ 1,26 billion de dollars US en 2023, comparativement à 1,5 billion de dollars US en 2022.
Malgré ce ralentissement, il faut noter la conclusion d'un certain nombre de transactions transformatrices, dont plusieurs qui peuvent être considérées comme des mégatransactions. Par exemple, notons deux transactions dans le secteur de l'énergie, toutes deux annoncés au quatrième trimestre :
- l'accord de 53 milliards de dollars de Chevron pour l'acquisition de Hess;
- l'accord de 59 milliards de dollars d'Exxon Mobil pour l'acquisition de Pioneer Natural Resources.
Sont à mentionner également l'achat de Seagen par Pfizer pour 43 milliards de dollars, ainsi que l'accord de Cisco pour acquérir Splunk pour 28 milliards de dollars.
Cependant, l'article souligne que ces quatre transactions, qui ont franchi le seuil des 25 milliards de dollars, ne sont pas à la hauteur des six transactions de ce type annoncées en 2022 et de la dizaine qui ont eu lieu en 2021. De même, bien que 30 transactions de plus de 10 milliards de dollars aient été annoncées en 2023, c'est moins que les 32 ayant eu lieu en 2022 et les 52 effectuées en 2021. Enfin, tout comme en 2022, un grand nombre d'entreprises ont choisi le chemin des séparations, des exclusions et des scissions, avec près de 200 cessions et scissions de plus d'un milliard de dollars annoncées.
L'article estime qu'il y aurait des raisons d'être optimistes par rapport à une reprise de l'activité de fusions et acquisitions en 2024, notamment les prévisions de réduction des taux d'intérêt et d'un atterrissage en douceur de l'économie américaine. En fait, on s'attend déjà à une légère hausse du volume des transactions lorsque seront analysées les données du dernier trimestre de 2023.