Le potentiel économique de l’IA générative : la prochaine frontière de la productivité
L’intelligence artificielle (IA) peut jouer un rôle crucial en aidant les dirigeants d’entreprise à prendre des décisions stratégiques, mais aussi immédiates et fondées sur des données, et donc à agir efficacement.
Le dernier rapport de McKinsey indique ce qui pourrait être la prochaine frontière de la productivité. Le rapport a étudié 16 fonctions commerciales, examinant 63 cas d’utilisation dans lesquels la technologie peut relever des défis commerciaux particuliers de manière à produire un ou plusieurs résultats mesurables.
Voici quelques-unes des principales prévisions contenues dans le rapport :
- Selon les dernières estimations de McKinsey, l’IA générative pourrait ajouter l’équivalent de 2,6 à 4,4 billions de dollars américains par an de revenu dans les 63 cas d’utilisation analysés. À titre de comparaison, le PIB total de la France était de 2,958 billions de dollars en 2021. Cela augmenterait l’impact de l’ensemble du marché de l’intelligence artificielle de 15 à 40 %.
- Environ 75 % de cette valeur se situe dans quatre domaines : les opérations clients, le marketing et les ventes, l’ingénierie logicielle et la recherche et développement.
- L’IA générative aura cependant un impact significatif sur tous les secteurs d’activité. Le secteur bancaire, la haute technologie et les sciences de la vie sont parmi les industries qui pourraient voir l’impact le plus important.
- L’IA générative a le potentiel de changer l’anatomie du travail, en augmentant les capacités des travailleurs par l’automatisation de certaines de leurs activités. L’IA générative actuelle a le potentiel d’automatiser les activités professionnelles qui absorbent de 60 à 70 % du temps des employés aujourd’hui. L’accélération du potentiel d’automatisation technique est largement due à la capacité de l’IA générative à comprendre le langage naturel, ce qui est nécessaire pour les activités professionnelles qui représentent 25 % du temps de travail total.
- Le rythme de la transformation de la main-d’œuvre est susceptible de s’accélérer, compte tenu de l’augmentation du potentiel d’automatisation. La moitié des activités professionnelles actuelles pourraient être automatisées entre 2030 et 2060, avec un point médian en 2045, soit environ dix ans plus tôt que dans les estimations précédentes de McKinsey.
- L’IA générative peut accroître considérablement la productivité du travail dans l’ensemble de l’économie, mais cela nécessitera des investissements pour soutenir les travailleurs lorsqu’ils changent d’activité ou d’emploi. L’IA générative pourrait permettre une croissance de la productivité du travail de 0,1 à 0,6 % par an jusqu’en 2040, en fonction du taux d’adoption de la technologie et du redéploiement du temps de travail vers d’autres activités.
- L’ère de l’IA générative ne fait que commencer. L’enthousiasme pour cette technologie est palpable et les premiers projets pilotes sont convaincants. Mais il faudra du temps pour que les avantages de la technologie se concrétisent pleinement, et les dirigeants ont encore des défis considérables à relever. Il s’agit notamment de gérer les risques inhérents à l’IA générative, de déterminer les nouvelles compétences et capacités dont la main-d’œuvre aura besoin et de repenser les processus opérationnels tels que le développement de nouvelles compétences.
L’intelligence artificielle (IA) peut jouer un rôle crucial en aidant les dirigeants d’entreprise à prendre des décisions stratégiques, mais aussi immédiates et fondées sur des données, et donc à agir efficacement.
Le dernier rapport de McKinsey indique ce qui pourrait être la prochaine frontière de la productivité. Le rapport a étudié 16 fonctions commerciales, examinant 63 cas d’utilisation dans lesquels la technologie peut relever des défis commerciaux particuliers de manière à produire un ou plusieurs résultats mesurables.
Voici quelques-unes des principales prévisions contenues dans le rapport :
- Selon les dernières estimations de McKinsey, l’IA générative pourrait ajouter l’équivalent de 2,6 à 4,4 billions de dollars américains par an de revenu dans les 63 cas d’utilisation analysés. À titre de comparaison, le PIB total de la France était de 2,958 billions de dollars en 2021. Cela augmenterait l’impact de l’ensemble du marché de l’intelligence artificielle de 15 à 40 %.
- Environ 75 % de cette valeur se situe dans quatre domaines : les opérations clients, le marketing et les ventes, l’ingénierie logicielle et la recherche et développement.
- L’IA générative aura cependant un impact significatif sur tous les secteurs d’activité. Le secteur bancaire, la haute technologie et les sciences de la vie sont parmi les industries qui pourraient voir l’impact le plus important.
- L’IA générative a le potentiel de changer l’anatomie du travail, en augmentant les capacités des travailleurs par l’automatisation de certaines de leurs activités. L’IA générative actuelle a le potentiel d’automatiser les activités professionnelles qui absorbent de 60 à 70 % du temps des employés aujourd’hui. L’accélération du potentiel d’automatisation technique est largement due à la capacité de l’IA générative à comprendre le langage naturel, ce qui est nécessaire pour les activités professionnelles qui représentent 25 % du temps de travail total.
- Le rythme de la transformation de la main-d’œuvre est susceptible de s’accélérer, compte tenu de l’augmentation du potentiel d’automatisation. La moitié des activités professionnelles actuelles pourraient être automatisées entre 2030 et 2060, avec un point médian en 2045, soit environ dix ans plus tôt que dans les estimations précédentes de McKinsey.
- L’IA générative peut accroître considérablement la productivité du travail dans l’ensemble de l’économie, mais cela nécessitera des investissements pour soutenir les travailleurs lorsqu’ils changent d’activité ou d’emploi. L’IA générative pourrait permettre une croissance de la productivité du travail de 0,1 à 0,6 % par an jusqu’en 2040, en fonction du taux d’adoption de la technologie et du redéploiement du temps de travail vers d’autres activités.
- L’ère de l’IA générative ne fait que commencer. L’enthousiasme pour cette technologie est palpable et les premiers projets pilotes sont convaincants. Mais il faudra du temps pour que les avantages de la technologie se concrétisent pleinement, et les dirigeants ont encore des défis considérables à relever. Il s’agit notamment de gérer les risques inhérents à l’IA générative, de déterminer les nouvelles compétences et capacités dont la main-d’œuvre aura besoin et de repenser les processus opérationnels tels que le développement de nouvelles compétences.