Le poste de directeur du développement durable devient incontournable dans un environnement réglementaire très complexe
Fortune souligne que le secteur privé est sous pression croissante pour réduire ses émissions de carbone, à un moment où les experts signalent que les engagements gouvernementaux ne suffiront pas à atteindre l’objectif de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 degré Celsius. En outre, la moitié des plus grandes entreprises mondiales n’ont pas de directeur ou directrice du développement durable.
Le rôle des titulaires de cette nouvelle fonction est critique, car ils doivent trouver le juste équilibre entre ambition et pragmatisme, et donc cibler les objectifs climatiques qui soutiennent la croissance des entreprises. Plus précisément, un directeur du développement durable doit être capable d’établir des stratégies pour intégrer les priorités climatiques dans les objectifs d’affaires, d’aligner l’objectif et le profit et de gérer la multitude de nouvelles réglementations et normes examinant de près les actions et les revendications climatiques. Cependant, malgré leur importance, les recherches de Fortune révèlent que les directeurs du développement durable – ou les titulaires de postes équivalents – n’existeraient pas dans plus de la moitié des plus grandes entreprises au monde.
Les conséquences sont négatives, car, selon une étude effectuée par Climate Impact Partners, les entreprises sans directeur du développement durable ont vu leurs émissions augmenter de 3 % au cours de l’année écoulée, tandis que celles qui ont pourvu ce poste ont vu celles-ci diminuer légèrement. Conséquemment, il est à prévoir que ce nouveau poste devrait avoir un impact décisif au fil du temps.
D’ailleurs, Fortune met en relief les effets positifs pour les affaires découlant d’un comportement sensible aux enjeux environnementaux. Parmi les plus grandes entreprises du monde, celles qui ont réduit leurs émissions déclarées entre 2021 et 2022 ont réalisé en moyenne près d’un milliard de dollars de bénéfices de plus que leurs pairs.
La nomination d’un directeur du développement durable est d’autant plus pertinente au vu de l’émergence de nouvelles normes et orientations, comme la directive européenne sur les allégations vertes et l’initiative volontaire pour l’intégrité des marchés du carbone (Voluntary Carbon Markets Integrity Initiative, VCMI). Fortune note que la dernière version des règles de la VCMI fournit des conseils sur l’utilisation crédible des crédits et des réclamations carbone de haute qualité. L’objectif est de renforcer l’intégrité de bout en bout, de l’offre (fourniture de crédits carbone) à la demande (achat de crédits carbone).
De plus, l’annonce de nouvelles réglementations souligne encore une fois le rôle d’un directeur du développement durable en tant que responsable de la conformité. Par exemple, à partir de l’année prochaine, la Californie exigera que les entreprises rendent compte de leur engagement dans le marché volontaire du carbone. Bientôt, l’Union européenne lui emboîtera le pas avec sa réglementation en matière de divulgation, tout comme la Securities and Exchange Commission des États-Unis avec sa très attendue règle environnementale, sociale et de gouvernance.
Fortune souligne que le secteur privé est sous pression croissante pour réduire ses émissions de carbone, à un moment où les experts signalent que les engagements gouvernementaux ne suffiront pas à atteindre l’objectif de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 degré Celsius. En outre, la moitié des plus grandes entreprises mondiales n’ont pas de directeur ou directrice du développement durable.
Le rôle des titulaires de cette nouvelle fonction est critique, car ils doivent trouver le juste équilibre entre ambition et pragmatisme, et donc cibler les objectifs climatiques qui soutiennent la croissance des entreprises. Plus précisément, un directeur du développement durable doit être capable d’établir des stratégies pour intégrer les priorités climatiques dans les objectifs d’affaires, d’aligner l’objectif et le profit et de gérer la multitude de nouvelles réglementations et normes examinant de près les actions et les revendications climatiques. Cependant, malgré leur importance, les recherches de Fortune révèlent que les directeurs du développement durable – ou les titulaires de postes équivalents – n’existeraient pas dans plus de la moitié des plus grandes entreprises au monde.
Les conséquences sont négatives, car, selon une étude effectuée par Climate Impact Partners, les entreprises sans directeur du développement durable ont vu leurs émissions augmenter de 3 % au cours de l’année écoulée, tandis que celles qui ont pourvu ce poste ont vu celles-ci diminuer légèrement. Conséquemment, il est à prévoir que ce nouveau poste devrait avoir un impact décisif au fil du temps.
D’ailleurs, Fortune met en relief les effets positifs pour les affaires découlant d’un comportement sensible aux enjeux environnementaux. Parmi les plus grandes entreprises du monde, celles qui ont réduit leurs émissions déclarées entre 2021 et 2022 ont réalisé en moyenne près d’un milliard de dollars de bénéfices de plus que leurs pairs.
La nomination d’un directeur du développement durable est d’autant plus pertinente au vu de l’émergence de nouvelles normes et orientations, comme la directive européenne sur les allégations vertes et l’initiative volontaire pour l’intégrité des marchés du carbone (Voluntary Carbon Markets Integrity Initiative, VCMI). Fortune note que la dernière version des règles de la VCMI fournit des conseils sur l’utilisation crédible des crédits et des réclamations carbone de haute qualité. L’objectif est de renforcer l’intégrité de bout en bout, de l’offre (fourniture de crédits carbone) à la demande (achat de crédits carbone).
De plus, l’annonce de nouvelles réglementations souligne encore une fois le rôle d’un directeur du développement durable en tant que responsable de la conformité. Par exemple, à partir de l’année prochaine, la Californie exigera que les entreprises rendent compte de leur engagement dans le marché volontaire du carbone. Bientôt, l’Union européenne lui emboîtera le pas avec sa réglementation en matière de divulgation, tout comme la Securities and Exchange Commission des États-Unis avec sa très attendue règle environnementale, sociale et de gouvernance.