Le nord de l’État de New York peut-il devenir la prochaine Silicon Valley?
Selon un article du Guardian, Curtis Priem, cofondateur de Nvidia, a une vision de l’avenir de l’informatique quantique et pense que la région située le long de la vallée de l’Hudson est fertile pour le prochain boom technologique.
Priem a investi une part importante de sa fortune dans la construction de la Curtis Priem Quantum Constellation, un atelier destiné aux étudiants duRensselaer Polytechnic Institute (RPI) pour imaginer l’avenir de l’informatique quantique.
Priem parie que la région située le long de la vallée de l’Hudson, de Yorktown Heights, où se trouve le laboratoire quantique d’IBM, jusqu’à Troy, où se trouvent le RPI et le complexe NanoTech de Suny, et à l’ouest jusqu’à Syracuse, où Micron construit un complexe de fabrication géant de 100 milliards de dollars US, sera le futur foyer de la technologie informatique américaine.
Pour ce faire, il pense au-delà des préoccupations liées à l’intelligence artificielle et au succès des unités de traitement graphique H100 de Nvidia, qui soutiennent jusqu’à 90 % des systèmes d’intelligence artificielle générative.
En théorie, la technologie quantique sera capable de résoudre en quelques secondes des problèmes qui prendraient des décennies aux superordinateurs actuels. Elle permettra de percer des secrets sur le comportement des molécules, les codes génétiques, les prévisions météorologiques et – dernière inquiétude en date – de briser les systèmes de cryptage qui sous-tendent Internet.
Les défis techniques et financiers sont considérables. L’ordinateur quantique d’IBM construit par Rensselaer est si avancé qu’il doit être refroidi à une température proche du zéro absolu (-273,15 °C) pour fonctionner. Programmer un ordinateur quantique représente un véritable défi.
Cette évolution intervient alors que les États-Unis s’efforcent de faire progresser l’informatique et de rapatrier la fabrication de puces électroniques de Taïwan et de Chine pour des raisons de sécurité nationale. En 2022, le Congrès a approuvé le CHIPS and Science Act, doté de 280 milliards de dollars, pour ramener l’innovation aux États-Unis.
Priem ainsi que Martin Schmidt, ancien doyen du Massachusetts Institute of Technology (MIT) aujourd’hui président de Rensselaer, et Kathy Hochul, gouverneure de New York, estiment qu’une bonne partie de cet argent devrait être consacrée au nord de l’État de New York, une région qui possède quatre qualités essentielles : la terre, l’eau, l’électricité et une « ceinture des cerveaux ».
Selon Schmidt, il faut 40 ans pour qu’une région devienne un pôle technologique. Ce fut le cas pour le MIT après la découverte de l’ADN par James Watson et Francis Crick dans les années 1950, qui a ouvert le champ de la biologie moléculaire autour de Kendall Square. « La création d’écosystèmes crée un cercle vertueux », explique Schmidt.
« Les atouts de cette région (nord de l’État de New York) sont le prototypage, l’encapsulation et la fabrication de puces recourant au rayonnement ultraviolet extrême. La particularité de cette technologie est que tout le monde doit partager une usine de fabrication, car personne ne peut se permettre d’avoir sa propre installation. »
L’objectif de transformer le nord de l’État de New York en pôle technologique, dit-il, exige de regarder ce que font les autres régions. La Silicon Valley, qui a commencé autour de l’Université Stanford, n’a plus d’espace et se concentre de toute façon principalement sur les médias sociaux. San Francisco a des problèmes de qualité de vie. L’entreprise TSMC de Taïwan envisage l’Arizona, mais l’État manque d’eau. Un autre prétendant est le centre de l’Ohio, mais la formation de la main-d’œuvre y est lacunaire.
Selon un article du Guardian, Curtis Priem, cofondateur de Nvidia, a une vision de l’avenir de l’informatique quantique et pense que la région située le long de la vallée de l’Hudson est fertile pour le prochain boom technologique.
Priem a investi une part importante de sa fortune dans la construction de la Curtis Priem Quantum Constellation, un atelier destiné aux étudiants duRensselaer Polytechnic Institute (RPI) pour imaginer l’avenir de l’informatique quantique.
Priem parie que la région située le long de la vallée de l’Hudson, de Yorktown Heights, où se trouve le laboratoire quantique d’IBM, jusqu’à Troy, où se trouvent le RPI et le complexe NanoTech de Suny, et à l’ouest jusqu’à Syracuse, où Micron construit un complexe de fabrication géant de 100 milliards de dollars US, sera le futur foyer de la technologie informatique américaine.
Pour ce faire, il pense au-delà des préoccupations liées à l’intelligence artificielle et au succès des unités de traitement graphique H100 de Nvidia, qui soutiennent jusqu’à 90 % des systèmes d’intelligence artificielle générative.
En théorie, la technologie quantique sera capable de résoudre en quelques secondes des problèmes qui prendraient des décennies aux superordinateurs actuels. Elle permettra de percer des secrets sur le comportement des molécules, les codes génétiques, les prévisions météorologiques et – dernière inquiétude en date – de briser les systèmes de cryptage qui sous-tendent Internet.
Les défis techniques et financiers sont considérables. L’ordinateur quantique d’IBM construit par Rensselaer est si avancé qu’il doit être refroidi à une température proche du zéro absolu (-273,15 °C) pour fonctionner. Programmer un ordinateur quantique représente un véritable défi.
Cette évolution intervient alors que les États-Unis s’efforcent de faire progresser l’informatique et de rapatrier la fabrication de puces électroniques de Taïwan et de Chine pour des raisons de sécurité nationale. En 2022, le Congrès a approuvé le CHIPS and Science Act, doté de 280 milliards de dollars, pour ramener l’innovation aux États-Unis.
Priem ainsi que Martin Schmidt, ancien doyen du Massachusetts Institute of Technology (MIT) aujourd’hui président de Rensselaer, et Kathy Hochul, gouverneure de New York, estiment qu’une bonne partie de cet argent devrait être consacrée au nord de l’État de New York, une région qui possède quatre qualités essentielles : la terre, l’eau, l’électricité et une « ceinture des cerveaux ».
Selon Schmidt, il faut 40 ans pour qu’une région devienne un pôle technologique. Ce fut le cas pour le MIT après la découverte de l’ADN par James Watson et Francis Crick dans les années 1950, qui a ouvert le champ de la biologie moléculaire autour de Kendall Square. « La création d’écosystèmes crée un cercle vertueux », explique Schmidt.
« Les atouts de cette région (nord de l’État de New York) sont le prototypage, l’encapsulation et la fabrication de puces recourant au rayonnement ultraviolet extrême. La particularité de cette technologie est que tout le monde doit partager une usine de fabrication, car personne ne peut se permettre d’avoir sa propre installation. »
L’objectif de transformer le nord de l’État de New York en pôle technologique, dit-il, exige de regarder ce que font les autres régions. La Silicon Valley, qui a commencé autour de l’Université Stanford, n’a plus d’espace et se concentre de toute façon principalement sur les médias sociaux. San Francisco a des problèmes de qualité de vie. L’entreprise TSMC de Taïwan envisage l’Arizona, mais l’État manque d’eau. Un autre prétendant est le centre de l’Ohio, mais la formation de la main-d’œuvre y est lacunaire.