Le mystère des liens entre les villes et la croissance économique
Selon un article publié sur le site du Fonds monétaire international, étant donné le rôle essentiel que jouent les villes dans la connexion du monde, il est presque impossible de penser à l’expansion du commerce et à la croissance économique sans penser également à elles.
Le lien entre les villes et la mondialisation est ancien. Aujourd’hui encore, l’urbanisation est synonyme de développement économique. Une étude a montré que les zones où les liaisons aériennes vers les villes prospères sont moins nombreuses connaissent une activité économique moindre. Ce n’est pas seulement parce que les compagnies aériennes ne volent pas vers les zones moins développées; l’effet fonctionne également dans l’autre sens. Lorsque la distance entre les villes dépasse 9 600 km, les réglementations sur les déplacements sont plus strictes, ce qui augmente le coût des vols et en réduit le nombre. Bien entendu, les connexions et les échanges entre les villes chutent considérablement au-delà de 9 600 km.
Dans le classement de 2023 des 50 plus importantes plaques tournantes aéroportuaires mondiales du site OAG, un fournisseur de données, Toronto (YYZ) se positionnait au 12e rang en 2023 (comparativement au 6e rang en 2019), Vancouver (YVR) au 38e rang (comparativement au 27e rang en 2019) et Montréal (YUL) au 50e rang (comparativement au 41e rang en 2019).
Selon un autre article, publié sur le site de fDi Intelligence, les aéroports sont indissociables du commerce et des investissements mondiaux. Ils permettent le transport aérien de marchandises et rendent les sites plus attractifs pour les investissements directs étrangers (IDE). Les villes dotées d’aéroports internationaux offrent aux entreprises un meilleur accès aux marchés mondiaux et en font donc des lieux propices à l’implantation de nouvelles filiales et entreprises.
L’une des inquiétudes récentes concernant les villes est que les échanges virtuels rendront les interactions en présentiel beaucoup moins pertinentes. Or, c’est faux. Si les interactions virtuelles remplacent certaines interactions en présentiel, elles conduisent également à davantage de relations, dont beaucoup nécessitent des échanges en présentiel. Et les échanges virtuels rendent les interactions économiques plus complexes, ce qui plaide également en faveur des rencontres en personne. Plus le sujet est complexe, plus les gens préfèrent se rencontrer et discuter en personne.
Trois risques importants menacent le monde urbain : la guerre, les épidémies et les changements climatiques. Trois guerres majeures – en Ukraine, au Moyen-Orient et au Soudan – ont un impact direct et indirect sur la vie urbaine. Des villes sont physiquement détruites dans ces conflits, et il faudra de nombreuses années pour les reconstruire ou les relocaliser. D’autres villes sont également indirectement touchées. Par exemple, le nombre de visiteurs étrangers à Moscou a chuté de 43 % entre 2019 et 2023. Le nombre de visiteurs étrangers en Israël a chuté d’un pourcentage encore plus important après le début de la guerre au Moyen-Orient.
Selon un article publié sur le site du Fonds monétaire international, étant donné le rôle essentiel que jouent les villes dans la connexion du monde, il est presque impossible de penser à l’expansion du commerce et à la croissance économique sans penser également à elles.
Le lien entre les villes et la mondialisation est ancien. Aujourd’hui encore, l’urbanisation est synonyme de développement économique. Une étude a montré que les zones où les liaisons aériennes vers les villes prospères sont moins nombreuses connaissent une activité économique moindre. Ce n’est pas seulement parce que les compagnies aériennes ne volent pas vers les zones moins développées; l’effet fonctionne également dans l’autre sens. Lorsque la distance entre les villes dépasse 9 600 km, les réglementations sur les déplacements sont plus strictes, ce qui augmente le coût des vols et en réduit le nombre. Bien entendu, les connexions et les échanges entre les villes chutent considérablement au-delà de 9 600 km.
Dans le classement de 2023 des 50 plus importantes plaques tournantes aéroportuaires mondiales du site OAG, un fournisseur de données, Toronto (YYZ) se positionnait au 12e rang en 2023 (comparativement au 6e rang en 2019), Vancouver (YVR) au 38e rang (comparativement au 27e rang en 2019) et Montréal (YUL) au 50e rang (comparativement au 41e rang en 2019).
Selon un autre article, publié sur le site de fDi Intelligence, les aéroports sont indissociables du commerce et des investissements mondiaux. Ils permettent le transport aérien de marchandises et rendent les sites plus attractifs pour les investissements directs étrangers (IDE). Les villes dotées d’aéroports internationaux offrent aux entreprises un meilleur accès aux marchés mondiaux et en font donc des lieux propices à l’implantation de nouvelles filiales et entreprises.
L’une des inquiétudes récentes concernant les villes est que les échanges virtuels rendront les interactions en présentiel beaucoup moins pertinentes. Or, c’est faux. Si les interactions virtuelles remplacent certaines interactions en présentiel, elles conduisent également à davantage de relations, dont beaucoup nécessitent des échanges en présentiel. Et les échanges virtuels rendent les interactions économiques plus complexes, ce qui plaide également en faveur des rencontres en personne. Plus le sujet est complexe, plus les gens préfèrent se rencontrer et discuter en personne.
Trois risques importants menacent le monde urbain : la guerre, les épidémies et les changements climatiques. Trois guerres majeures – en Ukraine, au Moyen-Orient et au Soudan – ont un impact direct et indirect sur la vie urbaine. Des villes sont physiquement détruites dans ces conflits, et il faudra de nombreuses années pour les reconstruire ou les relocaliser. D’autres villes sont également indirectement touchées. Par exemple, le nombre de visiteurs étrangers à Moscou a chuté de 43 % entre 2019 et 2023. Le nombre de visiteurs étrangers en Israël a chuté d’un pourcentage encore plus important après le début de la guerre au Moyen-Orient.