Le moratoire sur les énergies renouvelables risque de nuire au climat d’investissement de l’Alberta
Le 3 août dernier, le gouvernement de l’Alberta a annoncé une pause de sept mois dans les approbations de projets d’énergie renouvelable de plus de 1 mégawatt – y compris l’énergie éolienne, solaire et géothermique, mais à l’exclusion de la microgénération.
Dans un texte d’opinion publié sur le site de l’Institut C.D. Howe, le professeur Kent Fellows de l’École de politiques publiques de l’Université de Calgary, également chercheur en résidence à l’Institut C.D. Howe, affirme que la décision prise par le gouvernement de l’Alberta de suspendre l’approbation de nouveaux investissements dans l’électricité renouvelable envoie un signal fort : les fondamentaux du libre marché qui sous-tendent l’approche de la province en matière d’électricité ne sont plus aussi solides que ce que les dernières décennies pourraient laisser croire.
Depuis 27 ans, les forces du marché gouvernaient les décisions en matière d’investissement et de production d’électricité en Alberta. D’ailleurs, le plus grand parc solaire de l’Alberta, le projet Travers de 700 millions de dollars, a été construit sans argent public et sans contrat de marché public. Il a été conclu par un accord privé avec le géant de la vente au détail en ligne Amazon. Toute personne pensant pouvoir réaliser un profit pouvait postuler pour se raccorder au réseau et vendre de l’électricité.
La structure du marché de l’Alberta est spécifiquement conçue pour éviter les biais en faveur ou à l’encontre d’une technologie particulière (nonobstant les autres politiques fédérales existantes et futures). Les producteurs qui peuvent s’engager dans des contrats à terme sont autorisés à prévendre de l’électricité à certains acheteurs industriels. En d’autres mots, il serait difficile de trouver un meilleur exemple de modèle emblématique d’une approche de libre marché en matière de production d’électricité.
La pause dans l’approbation de projets de production d’énergies renouvelables – effectuée sans préavis ni consultation avec l’industrie des énergies renouvelables – est exactement ce que le libre marché n’aime pas, car elle introduit un signal de risque et d’incertitude réglementaires. Cela crée une barrière à l’entrée complète, bien que temporaire, pour un type particulier d’investissement, ce qui coûtera de l’argent aux investisseurs.
Alors que le gouvernement de l’Alberta affirme que 15 projets seront touchés par le moratoire de sept mois, une étude publiée par l’Institut Pembina, un groupe de réflexion sur l’énergie propre, montre plutôt que ce sont 118 projets d’énergie renouvelable qui en sont actuellement à divers stades de développement en Alberta. Les promoteurs comprennent des sociétés établies d’énergie renouvelable, des municipalités, des sociétés de combustibles fossiles et des Premières Nations, représentant au moins 33 milliards de dollars d’investissement et 24 000 emplois.
La différence d’évaluation entre la liste du gouvernement et celle de Pembina se résume à la question de savoir quels dossiers des régulateurs sont inclus, note un article du Globe and Mail. La province n’a examiné que les projets demandant l’approbation finale de l’Alberta Utilities Commission, alors que l’analyse de Pembina comprend tous les projets en cours avec l’Alberta Electric System Operator.
Le 3 août dernier, le gouvernement de l’Alberta a annoncé une pause de sept mois dans les approbations de projets d’énergie renouvelable de plus de 1 mégawatt – y compris l’énergie éolienne, solaire et géothermique, mais à l’exclusion de la microgénération.
Dans un texte d’opinion publié sur le site de l’Institut C.D. Howe, le professeur Kent Fellows de l’École de politiques publiques de l’Université de Calgary, également chercheur en résidence à l’Institut C.D. Howe, affirme que la décision prise par le gouvernement de l’Alberta de suspendre l’approbation de nouveaux investissements dans l’électricité renouvelable envoie un signal fort : les fondamentaux du libre marché qui sous-tendent l’approche de la province en matière d’électricité ne sont plus aussi solides que ce que les dernières décennies pourraient laisser croire.
Depuis 27 ans, les forces du marché gouvernaient les décisions en matière d’investissement et de production d’électricité en Alberta. D’ailleurs, le plus grand parc solaire de l’Alberta, le projet Travers de 700 millions de dollars, a été construit sans argent public et sans contrat de marché public. Il a été conclu par un accord privé avec le géant de la vente au détail en ligne Amazon. Toute personne pensant pouvoir réaliser un profit pouvait postuler pour se raccorder au réseau et vendre de l’électricité.
La structure du marché de l’Alberta est spécifiquement conçue pour éviter les biais en faveur ou à l’encontre d’une technologie particulière (nonobstant les autres politiques fédérales existantes et futures). Les producteurs qui peuvent s’engager dans des contrats à terme sont autorisés à prévendre de l’électricité à certains acheteurs industriels. En d’autres mots, il serait difficile de trouver un meilleur exemple de modèle emblématique d’une approche de libre marché en matière de production d’électricité.
La pause dans l’approbation de projets de production d’énergies renouvelables – effectuée sans préavis ni consultation avec l’industrie des énergies renouvelables – est exactement ce que le libre marché n’aime pas, car elle introduit un signal de risque et d’incertitude réglementaires. Cela crée une barrière à l’entrée complète, bien que temporaire, pour un type particulier d’investissement, ce qui coûtera de l’argent aux investisseurs.
Alors que le gouvernement de l’Alberta affirme que 15 projets seront touchés par le moratoire de sept mois, une étude publiée par l’Institut Pembina, un groupe de réflexion sur l’énergie propre, montre plutôt que ce sont 118 projets d’énergie renouvelable qui en sont actuellement à divers stades de développement en Alberta. Les promoteurs comprennent des sociétés établies d’énergie renouvelable, des municipalités, des sociétés de combustibles fossiles et des Premières Nations, représentant au moins 33 milliards de dollars d’investissement et 24 000 emplois.
La différence d’évaluation entre la liste du gouvernement et celle de Pembina se résume à la question de savoir quels dossiers des régulateurs sont inclus, note un article du Globe and Mail. La province n’a examiné que les projets demandant l’approbation finale de l’Alberta Utilities Commission, alors que l’analyse de Pembina comprend tous les projets en cours avec l’Alberta Electric System Operator.