Le modèle offert par les plateformes coopératives est prometteur, mais il se heurte à des obstacles de taille
Un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) commente l’émergence des plateformes coopératives, une innovation qui fait référence à des sites Web ou des applications mobiles qui sont directement détenus et gérés par leurs membres, qui peuvent y vendre des biens ou des services.
Les plateformes coopératives sont apparues dans le but d’offrir une alternative aux contraintes des plateformes numériques commerciales conventionnelles. En effet, elles seraient censées aider à relever des défis relatifs au statut d’emploi, à la qualité de l’emploi et à l’asymétrie du pouvoir de négociation, et promouvoir de meilleures conditions de travail. Apparemment, leur nombre se serait accru considérablement ces dernières années.
Selon les estimations de l’Internet of Ownership Project, il existe plus de 500 plateformes coopératives actives dans différents secteurs tels que la culture, la restauration, le nettoyage, la livraison, les services à domicile, les soins, les transports et le tourisme. L’OCDE indique que, selon les estimations du Conseil européen, il y avait, en 2022, 28,3 millions de travailleurs de plateformes dans l’Union européenne, un chiffre devant atteindre 43 millions en 2025. Dans le même temps, globalement, le nombre de plateformes de travail numériques qui connectent les travailleurs et les entrepreneurs ayant des clients est passé de 142 en 2010 à plus de 777 en 2020.
Un exemple est Smart, en Belgique, une plateforme coopérative multipartite qui accompagne les membres poursuivant des projets entrepreneuriaux dans divers secteurs dans leurs tâches de gestion, administratives, fiscales et juridiques, et leur offre un emploi salarié. L’adhésion à la coopérative est obligatoire et entraîne une cotisation de 6,5 % sur le chiffre d’affaires des activités des adhérents pour aider à la mise en place des services au sein de la coopérative. Un financement supplémentaire provient du système de sécurité sociale belge.
Les plateformes coopératives montrent donc que des modèles différents sont possibles. Cependant, elles font face à plusieurs obstacles en raison de leur petit nombre et de leur mise à l’échelle limitée, ce à quoi s’ajoutent des défis juridiques, financiers et organisationnels, des facteurs qui freinent tous leur potentiel de création d’emplois et de génération de revenus.
Le plus grand défi de ces coopératives est sans doute l’obtention de financement pour démarrer et pérenniser les initiatives d’une plateforme, ce qui a une répercussion directe sur la création d’emplois et la rétention du personnel technologique. De plus, ces plateformes doivent composer avec une législation qui, dit-on, n’est pas toujours adaptée aux nouvelles réalités que les technologies numériques apportent au fonctionnement d’une coopérative.
Par exemple, on signale que dans certaines juridictions, les plateformes coopératives ne sont pas autorisées à tenir des assemblées générales en ligne, car la présence physique des membres est obligatoire pour voter. Il peut également y avoir des restrictions de nationalité ou des exigences de résidence pour l’adhésion à des coopératives ou pour les personnes souhaitant les diriger. Enfin, certaines juridictions interdisent l’apport au capital des membres investisseurs des coopératives.
Il est suggéré que les pouvoirs politiques facilitent l’accès au financement en plus d’assouplir certaines exigences d’établissement. Par exemple, on pourrait reconnaître les particularités des modalités de travail qui répondent aux besoins des plateformes coopératives et qui pourraient les aider à attirer des talents technologiques. Le rehaussement du profil de ces plateformes faciliterait des partenariats potentiels avec les secteurs privé et public.
Un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) commente l’émergence des plateformes coopératives, une innovation qui fait référence à des sites Web ou des applications mobiles qui sont directement détenus et gérés par leurs membres, qui peuvent y vendre des biens ou des services.
Les plateformes coopératives sont apparues dans le but d’offrir une alternative aux contraintes des plateformes numériques commerciales conventionnelles. En effet, elles seraient censées aider à relever des défis relatifs au statut d’emploi, à la qualité de l’emploi et à l’asymétrie du pouvoir de négociation, et promouvoir de meilleures conditions de travail. Apparemment, leur nombre se serait accru considérablement ces dernières années.
Selon les estimations de l’Internet of Ownership Project, il existe plus de 500 plateformes coopératives actives dans différents secteurs tels que la culture, la restauration, le nettoyage, la livraison, les services à domicile, les soins, les transports et le tourisme. L’OCDE indique que, selon les estimations du Conseil européen, il y avait, en 2022, 28,3 millions de travailleurs de plateformes dans l’Union européenne, un chiffre devant atteindre 43 millions en 2025. Dans le même temps, globalement, le nombre de plateformes de travail numériques qui connectent les travailleurs et les entrepreneurs ayant des clients est passé de 142 en 2010 à plus de 777 en 2020.
Un exemple est Smart, en Belgique, une plateforme coopérative multipartite qui accompagne les membres poursuivant des projets entrepreneuriaux dans divers secteurs dans leurs tâches de gestion, administratives, fiscales et juridiques, et leur offre un emploi salarié. L’adhésion à la coopérative est obligatoire et entraîne une cotisation de 6,5 % sur le chiffre d’affaires des activités des adhérents pour aider à la mise en place des services au sein de la coopérative. Un financement supplémentaire provient du système de sécurité sociale belge.
Les plateformes coopératives montrent donc que des modèles différents sont possibles. Cependant, elles font face à plusieurs obstacles en raison de leur petit nombre et de leur mise à l’échelle limitée, ce à quoi s’ajoutent des défis juridiques, financiers et organisationnels, des facteurs qui freinent tous leur potentiel de création d’emplois et de génération de revenus.
Le plus grand défi de ces coopératives est sans doute l’obtention de financement pour démarrer et pérenniser les initiatives d’une plateforme, ce qui a une répercussion directe sur la création d’emplois et la rétention du personnel technologique. De plus, ces plateformes doivent composer avec une législation qui, dit-on, n’est pas toujours adaptée aux nouvelles réalités que les technologies numériques apportent au fonctionnement d’une coopérative.
Par exemple, on signale que dans certaines juridictions, les plateformes coopératives ne sont pas autorisées à tenir des assemblées générales en ligne, car la présence physique des membres est obligatoire pour voter. Il peut également y avoir des restrictions de nationalité ou des exigences de résidence pour l’adhésion à des coopératives ou pour les personnes souhaitant les diriger. Enfin, certaines juridictions interdisent l’apport au capital des membres investisseurs des coopératives.
Il est suggéré que les pouvoirs politiques facilitent l’accès au financement en plus d’assouplir certaines exigences d’établissement. Par exemple, on pourrait reconnaître les particularités des modalités de travail qui répondent aux besoins des plateformes coopératives et qui pourraient les aider à attirer des talents technologiques. Le rehaussement du profil de ces plateformes faciliterait des partenariats potentiels avec les secteurs privé et public.