Le manque de compétences de la main-d’œuvre américaine s’expliquerait, en partie, par un faible financement de la part du gouvernement fédéral
Un article de Brookings signale que la présence de nombreux postes vacants et bien payés sur le marché de l'emploi aux États-Unis s'expliquerait, en partie, par le manque de compétences des travailleurs américains. Dans une réflexion sur le développement de la main-d'œuvre aux États-Unis, Brookings relève quatre constats apparemment incontournables :
- Le développement de compétences professionnelles supplémentaires s'avère un incontournable, à un moment où l'on constate que près de la moitié des citoyens américains de plus de 25 ans n'ont toujours pas de diplôme d'études postsecondaires ou de formation. Selon Brookings, le revenu hebdomadaire et annuel à temps plein de ces travailleurs est, en moyenne, assez faible, de l'ordre d'environ 18 $ et 15 $ par heure respectivement. La situation est particulièrement pénible pour ceux qui travaillent dans le secteur des soins et services personnels, de l'entretien des bâtiments, des services alimentaires ou du soutien aux soins de santé, où le salaire médian est de 14 $ à 17 $ par heure.
- Le financement fédéral pour l'éducation et la formation de la main-d'œuvre aux États-Unis, distribué en vertu de la Loi sur l'innovation et les opportunités de la main-d'œuvre (WIOA), est très faible. Les programmes pour les adultes, les travailleurs déplacés, les jeunes et l'éducation de base des adultes – qui sont les programmes de base des titres I et II – n'auraient reçu que 4 milliards de dollars de financement fédéral par an. Étant donné que le produit intérieur brut des États-Unis est de 25 billions de dollars, ces niveaux sont extrêmement bas.
- Le faible financement entrave l'efficacité de la formation professionnelle. Brookings note que sur les 4 milliards de dollars accordés en vertu des titres I et II de la WIOA, seulement environ 0,5 milliard de dollars est réellement dépensé pour la formation d'environ 220 000 personnes par an, ce qui équivaut à un peu plus de 2 200 dollars par stagiaire des programmes ITA (Individual Training Accounts). Dans l'ensemble, il appert que les travailleurs ayant suivi des formations en lien avec la WIOA continuent d'avoir des revenus annuels relativement faibles – souvent de 25 000 $ par an ou moins –, bien que ceux-ci soient probablement un peu plus élevés qu'ils ne le seraient en l'absence de la formation et des services reçus.
- La fortification des partenariats sectoriels les plus efficaces semble une voie prometteuse pour améliorer l'efficacité des programmes de formation professionnelle. À l'heure actuelle, les organismes responsables de ces partenariats ne reçoivent aucun financement ni aucune assistance technique pour le faire. De plus, il faut promouvoir de nouvelles formes d'apprentissage, parmi lesquelles l'apprentissage en milieu de travail semble prometteur, bien qu'il faille faire plus de recherches pour le confirmer.
Un article de Brookings signale que la présence de nombreux postes vacants et bien payés sur le marché de l'emploi aux États-Unis s'expliquerait, en partie, par le manque de compétences des travailleurs américains. Dans une réflexion sur le développement de la main-d'œuvre aux États-Unis, Brookings relève quatre constats apparemment incontournables :
- Le développement de compétences professionnelles supplémentaires s'avère un incontournable, à un moment où l'on constate que près de la moitié des citoyens américains de plus de 25 ans n'ont toujours pas de diplôme d'études postsecondaires ou de formation. Selon Brookings, le revenu hebdomadaire et annuel à temps plein de ces travailleurs est, en moyenne, assez faible, de l'ordre d'environ 18 $ et 15 $ par heure respectivement. La situation est particulièrement pénible pour ceux qui travaillent dans le secteur des soins et services personnels, de l'entretien des bâtiments, des services alimentaires ou du soutien aux soins de santé, où le salaire médian est de 14 $ à 17 $ par heure.
- Le financement fédéral pour l'éducation et la formation de la main-d'œuvre aux États-Unis, distribué en vertu de la Loi sur l'innovation et les opportunités de la main-d'œuvre (WIOA), est très faible. Les programmes pour les adultes, les travailleurs déplacés, les jeunes et l'éducation de base des adultes – qui sont les programmes de base des titres I et II – n'auraient reçu que 4 milliards de dollars de financement fédéral par an. Étant donné que le produit intérieur brut des États-Unis est de 25 billions de dollars, ces niveaux sont extrêmement bas.
- Le faible financement entrave l'efficacité de la formation professionnelle. Brookings note que sur les 4 milliards de dollars accordés en vertu des titres I et II de la WIOA, seulement environ 0,5 milliard de dollars est réellement dépensé pour la formation d'environ 220 000 personnes par an, ce qui équivaut à un peu plus de 2 200 dollars par stagiaire des programmes ITA (Individual Training Accounts). Dans l'ensemble, il appert que les travailleurs ayant suivi des formations en lien avec la WIOA continuent d'avoir des revenus annuels relativement faibles – souvent de 25 000 $ par an ou moins –, bien que ceux-ci soient probablement un peu plus élevés qu'ils ne le seraient en l'absence de la formation et des services reçus.
- La fortification des partenariats sectoriels les plus efficaces semble une voie prometteuse pour améliorer l'efficacité des programmes de formation professionnelle. À l'heure actuelle, les organismes responsables de ces partenariats ne reçoivent aucun financement ni aucune assistance technique pour le faire. De plus, il faut promouvoir de nouvelles formes d'apprentissage, parmi lesquelles l'apprentissage en milieu de travail semble prometteur, bien qu'il faille faire plus de recherches pour le confirmer.