Le management algorithmique peut transformer les organisations, mais les gestionnaires doivent savoir comment gérer les risques
Un article de MITSloan souligne que grâce aux technologies numériques, il serait possible d’automatiser des tâches aussi complexes que la supervision des employés et l’évaluation des candidats à un emploi. Nous serions témoins de l’émergence du management algorithmique, une approche qui est, dit-on, porteuse de promesses transformatrices pour les organisations. Pour en tirer le maximum, les gestionnaires devront cependant maîtriser tout un nouvel ensemble de compétences et d’attitudes algorithmiques afin de gérer les risques.
En effet, la délégation des fonctions de gestion aux algorithmes d’une organisation représenterait un élément clé de la transformation numérique propulsée par l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises. Apparemment, les systèmes algorithmiques pourraient coordonner et organiser le travail à une échelle sans précédent. Par exemple, la gestion algorithmique permettrait d’accélérer, à faible coût, le tri de candidats potentiels pour de nouveaux postes, en plus de faciliter le suivi de la performance des employés et leur productivité.
Cependant, MITSloan signale qu’il serait risqué de se concentrer seulement sur l’efficacité des opérations. En effet, on signale que ces technologies disruptives pourraient avoir des répercussions négatives sur le bien-être des employés, ce qui soulève des enjeux éthiques qu’on ne peut pas négliger.
Les outils intelligents utilisés, par exemple, dans l’embauche des nouveaux employés, ont été critiqués en raison des biais pouvant défavoriser divers groupes de personnes. D’autres soulignent que les algorithmes pourraient inciter les employeurs à faire travailler excessivement leurs employés, ce qui entraînerait des risques de blessures. Dans certains cas, la mise en place de certaines technologies de surveillance, comme les capteurs, permettrait aux employeurs d’obtenir des gains de productivité à court terme au détriment du moral des travailleurs.
Bref, les technologies algorithmiques pourraient ternir la réputation d’une entreprise et encourager un roulement excessif des employés. Dans ce contexte, l’article de MITSloan propose un modèle de gestion algorithmique qui est capable d’équilibrer les processus de rationalisation avec la satisfaction des besoins et des intérêts des différentes parties prenantes : les gestionnaires, les travailleurs et les actionnaires. L’objectif est de créer une division symbiotique du travail entre les gestionnaires humains et algorithmiques.
MITSloan fait le constat qu’aux niveaux élémentaires de gestion, les systèmes d’IA sont susceptibles de fournir des moyens pour une meilleure coordination des tâches (désagrégation, distribution, agrégation et évaluation des tâches). En revanche, les gestionnaires humains pourraient assurer une surveillance plus flexible des travailleurs dans l’exécution de leurs tâches. Aux niveaux supérieurs de gestion, les systèmes d’IA peuvent analyser et offrir des informations sur les environnements internes et externes de l’organisation, tandis que les gestionnaires peuvent apporter une perspective stratégique et holistique à la prise de décision.
Un article de MITSloan souligne que grâce aux technologies numériques, il serait possible d’automatiser des tâches aussi complexes que la supervision des employés et l’évaluation des candidats à un emploi. Nous serions témoins de l’émergence du management algorithmique, une approche qui est, dit-on, porteuse de promesses transformatrices pour les organisations. Pour en tirer le maximum, les gestionnaires devront cependant maîtriser tout un nouvel ensemble de compétences et d’attitudes algorithmiques afin de gérer les risques.
En effet, la délégation des fonctions de gestion aux algorithmes d’une organisation représenterait un élément clé de la transformation numérique propulsée par l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises. Apparemment, les systèmes algorithmiques pourraient coordonner et organiser le travail à une échelle sans précédent. Par exemple, la gestion algorithmique permettrait d’accélérer, à faible coût, le tri de candidats potentiels pour de nouveaux postes, en plus de faciliter le suivi de la performance des employés et leur productivité.
Cependant, MITSloan signale qu’il serait risqué de se concentrer seulement sur l’efficacité des opérations. En effet, on signale que ces technologies disruptives pourraient avoir des répercussions négatives sur le bien-être des employés, ce qui soulève des enjeux éthiques qu’on ne peut pas négliger.
Les outils intelligents utilisés, par exemple, dans l’embauche des nouveaux employés, ont été critiqués en raison des biais pouvant défavoriser divers groupes de personnes. D’autres soulignent que les algorithmes pourraient inciter les employeurs à faire travailler excessivement leurs employés, ce qui entraînerait des risques de blessures. Dans certains cas, la mise en place de certaines technologies de surveillance, comme les capteurs, permettrait aux employeurs d’obtenir des gains de productivité à court terme au détriment du moral des travailleurs.
Bref, les technologies algorithmiques pourraient ternir la réputation d’une entreprise et encourager un roulement excessif des employés. Dans ce contexte, l’article de MITSloan propose un modèle de gestion algorithmique qui est capable d’équilibrer les processus de rationalisation avec la satisfaction des besoins et des intérêts des différentes parties prenantes : les gestionnaires, les travailleurs et les actionnaires. L’objectif est de créer une division symbiotique du travail entre les gestionnaires humains et algorithmiques.
MITSloan fait le constat qu’aux niveaux élémentaires de gestion, les systèmes d’IA sont susceptibles de fournir des moyens pour une meilleure coordination des tâches (désagrégation, distribution, agrégation et évaluation des tâches). En revanche, les gestionnaires humains pourraient assurer une surveillance plus flexible des travailleurs dans l’exécution de leurs tâches. Aux niveaux supérieurs de gestion, les systèmes d’IA peuvent analyser et offrir des informations sur les environnements internes et externes de l’organisation, tandis que les gestionnaires peuvent apporter une perspective stratégique et holistique à la prise de décision.